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Informations générales

Événement : 87e Congrès de l'Acfas

Type : Domaine

Section : Section 500 - Éducation

Description :

Puisque le domaine de l’adaptation scolaire comprend un seul regroupement de communications, toutes les communications de ce domaine sont dans le présent regroupement. Les communications sont donc très hétéroclites et touchent plusieurs aspects de l’adaptation scolaire et sociale. Il est question de problèmes très variés tels que les tests provinciaux au Québec et en Ontario, la différenciation pédagogique, la complexité syntaxique, la perception de l’inclusion, les symptômes dépressifs de l’adolescent, les compétences orthographiques des élèves dyslexiques et l’apprentissage de l’anglais intensif à l’école. Il s’agit d’un programme très diversifié.

Dates :
Responsable :

Programme

Communications par affiches

Session d’affiches

Salle : Grande salle - domaine 501 — Bâtiment : UQO A.-Taché
  • Communication par affiche
    Exploration des effets d’un centre de soutien pédagogique sur les résultats en mathématiques d’élèves présentant des difficultés ou des troubles d’apprentissage
    Claudel Boursier-Parent (Psychologue clinicienne), François Charbonneau (Centre de soutien pédagogique La bonne note), Julien Dalpé (UQAM - Université du Québec à Montréal), Jacques Forget (Université du Québec à Montréal), Julie Leclerc (Université du Québec à Montréal), Helene Mathews (Centre de soutien pédagogique La bonne note), Philippe Valois (Université du Québec à Montréal)

    Les élèves ayant des difficultés ou des troubles d’apprentissage sont à risque d’échec scolaire. Les services d’aide aux devoirs font partie des interventions mises en place pour les aider. Toutefois, l’efficacité de ces services est peu étudiée. La présente étude évalue les effets du service d’aide aux devoirs offert par le centre de soutien pédagogique La bonne note sur les résultats en mathématiques des élèves qui l’utilisent. Elle explore aussi les autres facteurs influençant les résultats de ces élèves. Les notes au bulletin pour les trois dernières années scolaires de 88 élèves utilisant le service d’aide aux devoirs de La bonne note ont été recueillies. Une régression multiple multiniveaux a été effectuée pour prédire la note globale en mathématiques à partir de la durée d’utilisation du service d’aide aux devoirs, du sexe, de l’âge, de la note globale en français et des diagnostics de santé mentale (trouble d’apprentissage, trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité [TDAH] et trouble du spectre de l’autisme). La durée d’utilisation du service d’aide aux devoirs est associée positivement à la note globale en mathématiques alors que l’âge et le diagnostic de TDAH y sont associés négativement. Ceci suggère que les programmes d’aide aux devoirs peuvent contribuer à la réussite scolaire des élèves ayant des difficultés ou des troubles d’apprentissage. D’autres études devront explorer davantage les facteurs influençant l’efficacité de l’aide aux devoirs.

  • Communication par affiche
    Les enjeux relationnels de l'étudiant dyslexique de niveau universitaire avec le corps enseignant
    Virginie Roy (Université Laval)

    L'étudiant dyslexique de niveau universitaire est confronté à d'importants enjeux relationnels avec le personnel de l'enseignement supérieur (CAMERON et NUNKOOSING 2012). Ceci s'explique, d'une part, par le comportement qu'il adopte en contexte d'apprentissage. Par cumulation d'états anxieux générés par des expériences stigmatisantes suscitées par sa dyslexie (MCNULTY 2003), l'étudiant dyslexique a développé des traits de personnalité évitante (voir image en annexe). Cet étudiant est alors porté à limiter ses interactions avec le corps enseignant par anticipation d'incompréhension relativement à sa condition (DENHART 2008). D'autre part, par défaut de connaissances pratiques sur la dyslexie et sur la réalité de celui qui en est atteint, le personnel de l'enseignement supérieur n'est pas outillé pour accompagner convenablement les étudiants dyslexiques (CAMERON et NUNKOOSING 2012).

    À l'issue de cette recherche documentaire axée sur la réalité du dyslexique à l'université, il apparaît primordial de restaurer la relation que l'étudiant dyslexique a avec lui-même afin de l'amener à adopter une approche positive en contexte d'apprentissage et ensuite réédifier la communication entre lui et le personnel de l'enseignement supérieur. En réponse à ces objectifs et sur une base disciplinaire de design d'information, nous proposons une cartographie de l'écosystème de l'étudiant dyslexique à l'usage des deux parties en vue de favoriser la communication.

Communications orales

Adaptation scolaire

Salle : A0302 — Bâtiment : UQO L.-Brault
  • Communication orale
    Les effets des conditions météorologiques et de la période de la journée sur les comportements d’attention en classe d’élèves du primaire
    Jacques Forget (UQAM), Chanelle Lefebvre (UQAM), Ariane Leroux-Boudreault (UQAM), Caroline Montigny (UQAM), Anne-Josée Piazza (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    Depuis des décennies dans le milieu scolaire, l’opinion populaire veut que le comportement de l'enfant annonce le mauvais temps. La recherche montre un lien entre les conditions météorologiques et les performances de travailleurs, d’étudiants universitaires, d’élèves du secondaire ou d’enfants en garderie (Ciucci et al., 2012; Lee, Gino & Staats, 2012). La présente étude est l’une des rares à inclure une population d’enfants du primaire ou à étudier le lien entre le comportement et les précipitations.

    Les données sur 12 élèves sont recueillies lors de séances d’observation directe en classe, au fil de jours non successifs, étalés sur plusieurs mois. Chaque séance vise un seul élève à la fois et rapporte le pourcentage du temps passé à être attentif à la tâche. Les données météorologiques au moment de l’observation sont récupérées par l’entremise d’Environnement et changement climatique Canada. Une analyse multi-niveau des 185 séances évalue les effets du moment de la journée ainsi que des données météorologiques (humidité relative, pression atmosphérique, température, précipitations). Les résultats indiquent un effet significatif du moment de la journée (p=0.0098), le matin étant associé à un meilleur pourcentage d’attention. Aucune relation significative n’est relevée pour les données météorologiques.

    La présentation décrit les conclusions des études précédentes, les résultats discordants obtenus dans la présente étude et les implications pour la recherche future.

  • Communication orale
    La différenciation pédagogique en éducation musicale : application aux élèves présentant des problématiques d'anxiété
    Martin Blouin (UQAT - Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue), Jacques Joly (Université de Sherbrooke), Pascale Nootens (Université de Sherbrooke)

    L’inclusion des élèves présentant des problématiques d’anxiété dans les classes de musique constitue un défi pour les enseignants. Pour assurer comme le propose son mandant, la réussite de tous les élèves, l’école doit se pencher sur les moyens accessibles en milieu scolaire. La différenciation pédagogique apparait comme une mesure à privilégier. Toutefois, les études recensées mentionnent que les enseignants y recourent rarement de façon systématique. Dans ce contexte, cette étude vise à décrire les pratiques pédagogiques différenciées mises en place à l’intérieur des classes de musique. Pour y parvenir, les données autorapportées de 101 répondants ont été analysées. Les résultats des analyses nous ont permis de constater que les enseignants de musique orientent principalement leur enseignement autour de pratiques qui s’adressent à l’ensemble des élèves et que ces pratiques se réfèrent essentiellement à la flexibilité pédagogique c’est-à-dire une forme de souplesse permettant d’offrir des options en fonction du rythme et du style d’apprentissage et qui concerne les structures organisationnelles (organisation de la tâche) et les processus d’enseignement-apprentissage (déroulement de la tâche). Nos observations nous ont également permis de constater que l’adaptation et l’individualisation sont des mesures exceptionnelles. Effectivement, très peu de mesures d’individualisation ont été rapportées par les enseignants de musique, et ce, malgré la présence d’élèves anxieux.

  • Communication orale
    La complexité syntaxique et l'efficacité argumentative chez un élève sourd oraliste du secondaire
    Hélène Makdissi (Université Laval), Pauline Sirois (Université Laval), Josianne Vezeau (Université Laval)

    Problématique et objectifs de recherche : Les apprenants sourds oralistes peuvent présenter des difficultés à produire des phrases syntaxiquement complexes. Les textes à dominante argumentative, par exemple, sont utilisés dans plusieurs disciplines et des difficultés à produire ce type de textes puisqu’ils nécessitent des formulations syntaxiques complexes pourraient présenter un obstacle à la réussite scolaire des apprenants sourds en raison de leur difficulté potentielle en écriture. Il est donc nécessaire d’examiner et de décrire ce que les apprenants sourds produisent lorsqu’il leur est demandé d’écrire un texte d’opinion argumentée afin d’analyser et de décrire les difficultés qu’ils rencontrent dans ce contexte.

    Méthodologie : Une étude de cas a été réalisée à l’aide de l’analyse de la complexité syntaxique et l’efficacité argumentative de deux textes d’opinion argumentée produit par un élève sourd oraliste du 1er cycle du secondaire.

    Résultats : Les analyses ont permis de relever les difficultés syntaxiques du sujet et les maladresses du sujet dans l’organisation macrostructrelle argmentative de ses productions. Ces analyses ont permis de déterminer que la difficulté à formuler des phrases complexes du sujet peut avoir influencé l’expression des liens causaux entre les éléments du texte d’opinion argumenté, et ainsi, influencé l’organisation macrostructurelle des textes produits.

  • Communication orale
    Perception de parents à l’égard des obstacles à l’inclusion scolaire pour leur enfant ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA)
    Isabelle Lefrancois (UQO - Université du Québec en Outaouais), Mylène Leroux (UQO)

    Les dernières statistiques ministérielles nous indiquent que seulement 44% des élèves ayant un TSA sont inclus en classe ordinaire (MEES, 2016). Pourtant, les orientations ministérielles et sociales prônent l’inclusion scolaire. Pourquoi la majorité des élèves ayant un TSA sont-ils scolarisés dans des milieux autres que la classe ordinaire? Quels sont les obstacles vécus en classe ordinaire pour ces élèves?

    Les parents de trois élèves du 3e cycle du primaire ayant vécu une trajectoire différente et provenant de deux établissements scolaires ont participé à des entrevues individuelles. Un codage thématique a permis de relever leurs perceptions quant aux obstacles à l’inclusion en classe ordinaire pour leur enfant.

    Les parents décrivent des situations où les intervenants scolaires feraient preuve d’un comportement de fermeture à l’égard de leur enfant, pouvant même aller jusqu’à des situations d’exclusion de la classe ou de l’école. Ces situations entrainent une rupture dans le lien de confiance entre les parents et l’école.

    Ces résultats nous portent à réfléchir sur les conditions à mettre en place à l’école afin de soutenir l’inclusion des élèves ayant un TSA en classe ordinaire, notamment l’importance pour les parents de sentir que le milieu dans lequel évolue leur enfant est ouvert à la différence, en accueillant et en valorisant la diversité (CSE, 2017).

  • Communication orale
    Les conditions d’insertion professionnelle des enseignants de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec et les mesures de soutien bénéficié en début de carrière
    Réal Bergeron (Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue), Aline Niyubahwe (UQAT - Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue), Genevieve Sirois (UQAT - Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue)

    Au moment où les commissions scolaires du Québec sont aux prises avec des difficultés liées à la pénurie, à l’attraction et à la rétention d’enseignants qualifiés, s’intéresser aux conditions d’insertion professionnelle et aux mesures de soutien dont bénéficient les enseignants en début de carrière devient un enjeu important. Nous avons mené une recherche de type mixte auprès de différents acteurs du milieu scolaire, universitaire et du syndicat des enseignants sur les principaux enjeux associés à l’attraction et à la rétention des enseignants en Abitibi-Témiscamingue et au Nord-du-Québec. Cette communication vise à présenter les résultats préliminaires portant sur l’insertion des enseignants et les mesures de soutien obtenues en début de carrière. Les résultats montrent que les enseignants s’insèrent dans des conditions difficiles, souvent sans soutien ni accompagnement réels en début de carrière. Même ceux qui ont bénéficié des mesures de soutien trouvent qu’elles ne répondent pas entièrement à leurs besoins. Plusieurs enseignants remettent alors en question leur choix de carrière et beaucoup ont souvent pensé à quitter la profession. Les résultats mettent également en lumière la nécessité de mettre en place des dispositifs de soutien à l’insertion professionnelle fondés sur leurs besoins.

  • Communication orale
    Compétence orthographique et dyslexie : étude des connaissances des frontières lexicales
    Agnès Costerg (UdeS - Université de Sherbrooke), Daniel Daigle (Université de Montréal)

    La capacité à lire et à écrire des mots correctement implique notamment la construction de représentations orthographiques bien définies. De récentes études révèlent toutefois que les élèves dyslexiques ne semblent pas disposer de bonnes représentations des frontières lexicales (début et fin des mots). Notre objectif est donc d’évaluer les connaissances des frontières lexicales d’élèves dyslexiques du primaire. 17 dyslexiques (DYS) âgés de 11,39 ans ont été appariés à trois groupes contrôles sans difficulté à l’écrit : 18 élèves de même âge chronologique (CA), 18 élèves plus jeunes de même niveau en lecture (CL) et 18 élèves plus jeunes de même niveau en dictée (CO). Trois épreuves (décision lexicale, identification lexicale et permutation lexicale) ont été effectuées par tous les participants à l’oral et à l’écrit. La décision lexicale comprenait 48 items, la moitié correspondant à un seul mot (cage) et l’autre moitié à des pseudomots ou à deux mots (aveccrème). L’identification lexicale visait à compter le nombre de mots dans 18 phrases. Pour la permutation lexicale, les élèves devaient permuter le premier et le dernier mot dans 12 phrases. La réussite pour chaque tâche et chaque groupe a été calculée. Les résultats révèlent un important retard dans le parcours développemental lié aux connaissances des frontières lexicales chez les participants dyslexiques. Le rôle de ces connaissances dans le développement de la compétence en lecture et en écriture sera soulevé.

  • Communication orale
    L’apprentissage intensif de l’anglais, langue seconde au Québec : Évaluation de la perception des parents
    John Marc Beugre (ÉNAP - École nationale d'administration publique), Gnomba Brunelle (ÉNAP - École nationale d'administration publique), Moktar Lamari (ENAP), Dossou Mahoulé Judicaël Missihoun Sossa (ÉNAP - École nationale d'administration publique)

    L’apprentissage de l’anglais, langue seconde suscite des controverses et des débats multidimensionnels. Le Québec, province francophone de 8 000 000 d’habitants dans un continent comptant 300 000 000 d’anglophones, lutte pour maintenir sa culture. Aussi, il existe peu d’informations sur la performance et l’impact de l’apprentissage de l'anglais dans ce territoire d'Amérique du Nord. Cette recherche se propose d’évaluer la perception des parents sur le programme d’apprentissage intensif de l’anglais, langue seconde au primaire. Un sondage mené auprès de 1001 parents, 501 parents, dont les enfants ayant suivi l'apprentissage intensif de l'anglais, et les autres ayant suivi l’anglais régulier. Les données indiquent que 90% des allophones trouvent que l’apprentissage de l’anglais est très important contre 81% des français et 82% des anglophones; et pour 80%, le moment idéal serait entre la petite enfance et la première année du primaire. L’analyse factorielle des effets montre deux facteurs ayant de bonnes consistances internes : la réussite scolaire (0,836) et la maitrise de l’anglais (0,708). L’indice cumulatif du groupe expérimental donne, sur une echelle de 1 à 8, une moyenne de 7 et 4 pour le groupe témoin. Des régressions logistiques effectuées expliquent que la maitrise de l’anglais dû à l’apprentissage intensif accorderait presque 7 fois plus de chance aux enfants d’avoir de bons résultats dans les autres matières que les enfants qui apprennent l’anglais régulier.