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L’émergence de la comodalité comme modèle d’enseignement à grand déploiement au cours des deux dernières années a permis de remettre en perspective la formation à distance au sein des institutions d’enseignement québécoises. Or, de la mise en place et de l’adaptation de ces établissements à l’enseignement comodal, aux tentatives de normalisation des pratiques pédagogiques qui lui sont associées, les bilans de ces expériences sont encore à venir (Bates, 2021; Lebrun, 2021).
À l’échelle locale comme internationale, plusieurs encadrements législatifs protègent le droit à l’égalité et interdisent les discriminations raciales dans les institutions éducatives (Dhume, 2021). Malgré ces balises, les expériences des personnes de groupes racisés étudiant (élèves) (Collins, 2022), travaillant (personnel scolaire) (Adam, 2021; Larochelle-Audet, 2019) ou gravitant autour des écoles (familles, communautés) (Zayani, 2021) attestent l’actualité du racisme en milieu scolaire.
L’éducation autochtone, riche en traditions et en philosophies, est souvent écartée des systèmes éducatifs traditionnels. Aujourd’hui, devant l’importance de la réconciliation et de l’intercompréhension, comment réaliser une coéducation incluant authentiquement les perspectives autochtones? Il est crucial que cette collaboration ne soit pas superficielle, mais qu’elle fusionne réellement savoirs et pratiques.
La petite enfance est une période importante pour les fondations de la santé future des individus (McCain, Mustard et McCuiag, 2011; Shonkoff, 2000; Goldfield et al., 2012).
La didactique du lexique est une branche de la didactique du français (Simard, Dufays, Garcia-Debanc et Dolz, 2010; Chiss, David et Reuter, 2008) qui a pour objet principal la question de l’enseignement et de l’apprentissage du vocabulaire.
À la lumière des appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation (CVR, 2015, notamment les appels 10 et 12), ce colloque se veut un pas de plus sur le chemin du nécessaire dialogue dans le domaine de l’éducation.
Les questions environnementales et de développement durable sont des questions complexes et controversées. Elles traversent l'espace public et mobilisent des acteurs de sphères professionnelles différentes qui ne partagent pas forcément les mêmes cadres de référence, les mêmes intérêts et les mêmes valeurs.
Le présent colloque porte sur l’accompagnement des enseignants et des autres intervenants scolaires dans leur développement professionnel en formation continue. L’enseignement devient de plus en plus complexe et nécessite un haut niveau de compétence. Pour faire face aux exigences de la profession, l’enseignant, comme les autres intervenants, doit continuellement veiller à se développer professionnellement. C’est une nécessité, une responsabilité individuelle et collective (Gouvernement du Québec, 1999).
Il existe un large consensus concernant l’importance d’une intervention précoce inclusive de qualité pour les jeunes enfants ayant des difficultés développementales (DEC, 2015). Évidemment, elle ne peut prendre place que dans une perspective d’étroite collaboration avec la famille et, plus largement, avec les milieux de vie fréquentés par l’enfant (Winton, Guillen et Schnitz, 2019). Parmi eux, les milieux de garde ont pour mandat d’offrir de multiples occasions d’apprentissage visant à soutenir le développement dans les activités et les routines quotidiennes.
La profession de conseiller d’orientation (co) évolue et se transforme au gré des changements sociaux, politiques, culturels, économiques et technologiques qui mettent en jeu tant les exigences de formation, l’orientation des pratiques que les conditions d’exercice des co pour répondre adéquatement aux besoins de la population (Herr, 2013; Martin, Turcotte et Matte, 2013; Mellouki et Beauchemin, 1995). La pluralité et la complexité contemporaines des problématiques auxquelles les co sont confrontés accentuent en effet la nécessité d’une formation initiale et continue exigeante et adaptée.
La qualité des contextes éducatifs destinés aux premiers degrés scolaires (3 à 7 ans) représente un élément capital pour soutenir les apprentissages fondamentaux de l’enfant, soit les apprentissages fondateurs de sa scolarité (p. ex. : habiletés sociales, langagières et cognitives; Sabol et coll., 2013). En effet, les expériences vécues dans ces contextes façonnent ses apprentissages et son développement, à court et à long terme (Duncan et coll., 2007; McKenzie, 2009).
Les données statistiques de la scolarisation des jeunes Autochtones au Canada indiquent que la majorité d’entre eux n’accèdent pas à la réussite au même niveau que les autres Canadiens et Québécois (Statistique Canada, 2016). La commission Vérité et réconciliation (2015) remet en question les systèmes éducatifs coloniaux. Elle appelle à la décolonisation de l’éducation par la transformation de ces systèmes à la faveur des élèves de culture et d’identité autochtones.
Le décrochage scolaire a été très étudié au Québec dans une perspective prédictive et épidémiologique. Les chercheurs d’autres pays francophones se sont plus récemment intéressés à cette question. L’objectif de ce colloque est d’engager des collaborations Québec-France sur l’écoute et l’analyse de la parole des jeunes tout au long de leur parcours, depuis avant le décrochage jusqu’au raccrochage en mettant à profit ce décalage temporel. En effet, rares sont les travaux menés sur ces processus vécus de l’intérieur. Que disent les jeunes de leur rapport à l’école, aux formes scolaires?
La problématique de l’utilisation efficace des résultats de recherche dans le développement professionnel du personnel scolaire se pose avec acuité dans un contexte social où les savoirs avancent à un rythme effréné tandis que la pratique semble s’enfermer dans ses routines et traditions. Des recherches récentes montrent un faible investissement des résultats de recherche dans la pratique professionnelle, et cela, en éducation (Bowen et Martens, 2005; Dagenais et coll., 2008), mais aussi dans d’autres domaines, telles les sciences de la gestion (Demil et coll., 2007).
Les élèves qui composent les écoles du Québec se caractérisent par une pluralité de profils, de réalités et de parcours, notamment alimentés par la diversité des élèves issus de l’immigration (EII) (MELS, 2014). Pour mettre en place des conditions susceptibles de soutenir l’expérience socioscolaire des EII et de leurs familles, plusieurs écrits soulèvent la nécessité de s’appuyer sur la responsabilité collective des membres de la communauté éducative (ex. : directions, membres du personnel scolaire ou de la communauté, parents d’élèves) (Kanouté et al., 2011).
À l’occasion des sept derniers congrès de l’ACFAS, des chercheurs se sont réunis dans un colloque consacré au français oral et à la didactique de l’oral. Au fil des ans, ils ont fait un tour d’horizon des acquis et des innovations en didactique de l’oral, traité de la place des savoirs oraux et de leurs liens avec l’identité culturelle, mené une réflexion métalinguistique sur l’articulation oral-écrit, fait un premier bilan de la réforme en enseignement de l’oral et réfléchi sur les méthodes de recherches en didactique de l'oral.
L’école, en tant qu’institution, ne peut faire fi des enjeux épistémologiques s’inscrivant dans les dynamiques d’enseignement-apprentissage, peu importe les domaines. Ces enjeux, se rattachant à la question des rapports aux savoirs, contiennent également des dimensions éthiques toutes aussi transversales. Seulement, la mise en relation des considérations éthiques et épistémologiques en contexte scolaire demeure peu explorée. Quels enjeux éthiques soulèvent les problématiques épistémologiques à l’école?
La recherche sur la persévérance et la réussite scolaires (PRS) soulève nombre de problématiques en sciences de l’éducation, en psychologie, en sciences sociales et en sciences de la santé, y compris une diversité de points de vue disciplinaires (didactiques, mesure et évaluation, psychologie du développement, orthopédagogie, psychopédagogie, psychoéducation, technologie éducative, kinanthropologie, orthophonie, réadaptation, service et travail social, ergonomie, anthropologie et économie).
Le projet des aides à la classe dans les écoles primaires québécoises a connu une forte résonance auprès des acteurs scolaires en raison de son adéquation avec une lecture juste des besoins des milieux et de sa cohérence avec des valeurs éducatives intemporelles, soit la réussite éducative du plus grand nombre, la reconnaissance et la valorisation des diverses compétences professionnelles et la collaboration du personnel au sein d’une école.
Au Canada et dans les pays membres de l’OCDE, l’éducation pour tous se pose depuis quelques décennies comme une priorité des politiques publiques pour soutenir une réelle égalité des chances de réussite scolaire à tous les élèves. Au fil du temps, l’inclusion scolaire est donc devenue le concept le plus prédominant dans les discours en se présentant comme la présence et la pleine participation de tous les élèves à la vie de leur classe et de leur école (Rousseau et al., 2021).
Ce colloque a pour thème l’oral et la didactique de l’oral. Il concerne le français oral et sa didactique du préscolaire à l’université, en langue première et seconde, et il touche également la formation initiale des maîtres. Il permet donc d’aborder le français oral sous différents volets aux différents niveaux d’enseignement avec les principaux acteurs concernés. Au cours des huit derniers congrès de l’Acfas, des chercheurs se sont réunis dans le cadre de colloques consacrés au français oral et à la didactique de l’oral.
Au Canada et ailleurs dans le monde, une des visées de l’école obligatoire est d’offrir les mêmes chances à tous les élèves (Akkari et Barry, 2018) et d’assurer la réussite éducative pour tous (Chatenoud, Ramel, Trépanier, Gombert, et Paré, 2018; Loreman, 2014; MEQ, 2001; UNESCO, 2016). Dans ce contexte, l’éducation inclusive tend à prendre de plus en plus de place dans le discours des enseignants et des chercheurs en éducation (Akkari et Barry, 2018; CSE, 2017; Monney, Duquette et Couture, 2020; Prud’homme, Vienneau, Ramel et Rousseau, 2011; Rousseau, Point et Vienneau, 2015).
Depuis quelques années, de nombreux systèmes éducatifs dans le monde tendent vers des politiques d’éducation inclusive (CSE, 2017; UNESCO, 2020). Alors que l’éducation inclusive visait jadis les élèves qui présentaient des handicaps ou des difficultés, elle englobe maintenant toutes les diversités : de genre, de statuts migratoires, de profils d’apprentissage, etc. (Magnan et al., 2021). L’éducation inclusive vise la transformation des pratiques à tous les paliers scolaires, avec pour finalités l’équité et l’inclusion (Charette et Audet, 2023; Potvin, 2018).
Au Québec, la profession d’orthopédagogie se pratique dans tous les secteurs qui offrent des services éducatifs, de la petite enfance à l’âge adulte. L’évolution de l’orthopédagogie est tributaire, entre autres, de l’avancement des connaissances scientifiques dans différents domaines. La parution de deux référentiels, celui de l’ADEREQ (Brodeur et al., 2015) et celui de l’Association des orthopédagogues du Québec (2018), a également grandement contribué à préciser les compétences spécialisées propres à l’orthopédagogie.
Au Canada, 65 % des jeunes âgés de moins de 24 ans considèrent être en bonne santé mentale, soit avoir un sentiment positif à l’égard de la vie, une bonne santé fonctionnelle et une absence de troubles mentaux (Gilmour, 2014). Un jeune canadien sur quatre est, par ailleurs, aux prises avec un trouble de santé mentale (Commission de la santé mentale du Canada, 2013). La dépression majeure et les troubles anxieux sont les troubles les plus répandus chez les jeunes (OMS, 2006; Piché et al., 2017; Institut de la Statistique du Québec, 2015; Merinkangas et al., 2010).