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Depuis 2012 les recherches sur l’enseignement-apprentissage de la lecture et de l’écriture en termes d’efficacité occupent une place importante.  Le colloque s’inscrit dans cette lignée scientifique.
Le rapport Parent a amené l’enseignement de l’histoire au Québec à valoriser l’histoire comme science (Lefebvre, 1968) et le travail documentaire qui s’y associe, au détriment d’une conception héroïque et providentielle (Bouvier, 2012). Aussi, la notion de « document » s’est élargie graduellement afin d’inclure des œuvres d’art, des artefacts, des films historiques, des jeux vidéo, etc. Par ailleurs, des chercheurs ont conçu des démarches de questionnement des sources, allant au-delà des classiques critiques externe et interne.
Le thème porte sur les transformations actuelles des universités, selon trois plans : systémique, institutionnel, conditions de travail. 
Les expériences et les apprentissages vécus au préscolaire jouent un rôle fondamental dans le développement de l’enfant (MEES, 2017), notamment pour les domaines langagier et cognitif (MEQ, 2021). En ce qui concerne le domaine langagier, l’acquisition du langage oral de l’enfant est au cœur du développement de son langage écrit et concourt à sa réussite éducative ultérieure (Desrosiers et Tétreault, 2012).
L’éducation à l’esprit d’entreprendre relève d’un objectif éducatif inscrit dans les priorités politiques supranationales. Des dispositifs novateurs se développent dans les systèmes éducatifs visant à développer une culture de l’action et une mentalité favorisant l’esprit d’initiative, l’autonomie, la créativité et, par-là, des comportements « entrepreneuriaux ». Sous l’impulsion de chercheurs en sciences de l’éducation, ce colloque réunira des travaux qui étudient ces dispositifs, leurs impacts, leurs atouts, leurs limites, de même que leurs difficultés et enjeux de mise en œuvre.
À la croisée de l’accélération de l’érosion de la biodiversité et des transformations induites par les technosciences, le vivant semble être dans une période que l’on peut considérer comme charnière. À la fois manipulé, transformé et menacé, le concept même de vivant est amené à être repensé, voire reproblématisé (Cherlonneix, 2013; Dell’Angelo, Bernard, de Montgolfier et Simard, 2015).
La recherche récente a décrit de multiples formes et usages de l’écriture numérique, et différentes façons de l’aborder en classe de français (Grégoire, 2021; Lacelle et Lebrun [dir.], 2016; Petitjean et Brunel [dir.], 2018), la donnant ainsi à voir comme moyen de faciliter l’entrée dans l’écrit, comme objet d’enseignement en soi et comme corollaire logique de la littérature numérique, censée la « révéler » (Bouchardon, 2014).
Plusieurs chercheurs s’entendent pour dire que le jeu constitue une activité par excellence pour permettre à l’enfant d’apprendre et se développer harmonieusement en contextes éducatifs pendant la petite enfance (Bodrova et Leong, 2011; Howes et al., 2010; Larivée, 2010; Marinova, 2012; Pelligrini et Nathan, 2011; Pianta et al., 2012), notamment en service de garde éducatif et en maternelle. Le jeu s’avère plus qu’une source de plaisir ou de divertissement pour l’enfant.
La violence à l’école est un phénomène complexe qui ne laisse personne indifférent. Depuis près de 40 ans, les chercheurs ont tenté d’expliquer et de mesurer ce phénomène afin de comprendre les différents facteurs impliqués dans ces dynamiques relationnelles difficiles. Mais le concept évolue, les définitions s’affinent, les mesures se précisent. La cyberagression vient aujourd’hui se joindre aux préoccupations déjà présentes et s’associe même au phénomène de la violence « à l'école ».
Dans sa dimension théorique, cette proposition s’appuie sur la recherche actuelle, qui met en évidence l’engagement social de l’art (Cauquelin, 2018; Fourmentraux, 2012; Lamoureux et Uhl, 2018; Zask, 2014). Par cette connexion avec les enjeux sociétaux, les arts représentent un terrain privilégié pour l’éducation (Kerlan et Langar, 2015; O’Farrell et Kukkonen, 2017), favorisant le développement d’une panoplie d’« éducations » : à la citoyenneté, à l’antiracisme, à l’inclusion, à la démocratie, à l’environnement, etc.
Si l’idée que le contact avec la nature puisse être profitable pour l’apprentissage et le développement des jeunes est partagée par des intervenants du réseau scolaire depuis très longtemps, c’est surtout au cours des dernières années que des travaux de recherche ont commencé à faire apparaître certaines retombées (Kuo et al., 2019).
Ce colloque vise à créer une occasion de partage des recherches en cours afin d’alimenter les réflexions autour de la question de la culture scientifique et technologique, identifiée par plusieurs organismes (CST, 2002; CSE, 2013; UNESCO, 2014) comme une clé essentielle au développement économique et social d’une société et à sa capacité à innover. Le développement de la culture en science et technologie dans la société québécoise repose en grande partie sur des organismes des milieux formels (école) et informels (musées au sens générique).
Ce colloque pluridisciplinaire sur le récit est organisé dans le cadre de la collaboration entre des chercheurs de l’Université Lyon 1 et de l’Université du Québec en Outaouais. S’inscrivant dans les travaux de didactique de sciences et de gestion de la classe menés par ces partenaires depuis quelques années, le récit émerge comme une thématique fédératrice méritant réflexion.
L’apprentissage du français passe, pour le meilleur et pour le pire, par l’apprentissage explicite de la grammaire et de l’orthographe. Cet enseignement occupe ainsi un temps de classe important tout au long de la scolarité obligatoire, et parfois même au-delà, comme en témoigne l’achalandage des centres d’aide en français des cégeps et des universités. Pourtant, les écueils sont grands et les résultats, pas toujours au rendez-vous.
La santé mentale et le bien-être sont devenus des préoccupations sociales et politiques majeures durant la pandémie de COVID-19 au Québec. Certes, cette crise sanitaire a mis à l’épreuve la santé mentale de l’ensemble de la population, mais on s’est inquiété particulièrement de celles et ceux qui sont en première ligne pour occuper des fonctions sociales essentielles, notamment les personnels de la santé et des milieux scolaires.
Les faibles compétences en littératie de certains élèves du collégial au Québec, on le constate, sont un frein à leur apprentissage et à leur réussite. Afin de favoriser les initiatives visant à remédier à cette problématique, le Cégep Gérald-Godin a décidé de mettre sur pied une structure de soutien et de recherche consacrée à la question spécifique de la littératie au collégial : le Laboratoire de soutien en enseignement des littératies. Ce colloque est la première initiative de ce laboratoire et marque le début de ses activités.
Différents chercheurs en didactique du français ont étudié le rapport à la lecture (Émery-Bruneau, 2010; Ulma et Winkler, 2010) et les représentations de la littérature (De Beaudrap, Duquesne et Houssais, 2004) des enseignants et des futurs enseignants du secondaire. Ce rapport des enseignants, défini comme un « ensemble hétérogène, fait de conceptions, de représentations, d’attitudes et de valeurs » (Barré-De Miniac, 2002 : 3) accordées à la lecture, influe sur leurs pratiques d’enseignement de la lecture et de la littérature.
Bien qu’il n’existe pas de consensus sur la façon de définir le concept, la différenciation pédagogique implique souvent d’adapter son enseignement (méthodes, ressources, approches, etc.) pour répondre aux besoins diversifiés des élèves. Prenant appui sur la compréhension actuelle des processus d’apprentissage, d’aucuns s’entendent pour dire qu’il ne s’agit pas d’individualiser l’enseignement, mais plutôt d’ajuster les cheminements d’apprentissage aux besoins et particularités des élèves, en s’assurant de ne jamais perdre de vue le groupe.
Dans une perspective de collaboration, la transformation des pratiques peut être abordée selon une visée d’ajustements (Savoie-Zajc, 2005) ou encore de changements prescrits, attendus ou adaptés des pratiques professionnelles (Lenoir, 2012; Marcel, 2005). Ces pratiques transformées, ajustées ou modifiées concernent les actes professionnels et les savoirs explicites et implicites des acteurs scolaires (Shulman, 1996; Tardif et Lessard, 1999).
Voilà plus de trente ans que l’on appelle, au Québec, au développement de la cohérence interne ou horizontale des programmes en enseignement supérieur. Déjà, en 1988, le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) recommandait que « le collège et l’université travaillent ensemble à la continuité dans un programme de formation, qu’ils coordonnent les objectifs de ce programme », de sorte que l’étudiant « se sente engagé, dès son entrée au collège [jusqu’]au terme d’un programme de premier cycle universitaire » (Conseil supérieur de l’éducation, 1988, p. 13).
La préparation à l’école fait référence aux compétences dans les domaines physique, cognitif, langagier, socioémotionnel et comportemental qui permettent aux enfants de bénéficier des activités éducatives offertes à l’école et de répondre adéquatement aux exigences du milieu scolaire (Forget-Dubois et coll., 2007; Janus et Offord, 2007). Une préparation à l’école adéquate est essentielle pour assurer le bon fonctionnement social et scolaire des enfants (Bierman et coll., 2008; Jenkins et coll., 2018; Romano et coll., 2010).
L'expansion prodigieuse de la communication médiatique contemporaine, qui mobilise en simultanée plusieurs modes, langages et médias à partir de supports variés, a donné naissance à une véritable culture multimodale qui bouleverse la pédagogie « classique » (Buckingham, 2003; Gray et al., 2010). Donnat (1998) parle d’hybridation de la culture cultivée, c’est-à-dire de sa mutation au contact de la « culture des écrans ».
Le triangle pédagogique de Jean Houssaye (2000) est très souvent convié pour comprendre la situation de classe. Ses trois sommets essentiels – le savoir, le maître et l’élève – modélisent, suivant la relation entre eux qu’on considère, l’acte d’enseigner, d’apprendre et de former.
Le stage est devenu, depuis plusieurs décennies, un élément incontournable de la formation initiale des enseignants (Maubant et al., 2011) et de la recherche en éducation. D’après Leroux (2019), il est un moment privilégié de formation en milieu pratique offrant au futur enseignant de nombreuses occasions d’apprentissage et de développement de compétences professionnelles. Il s’inscrit dans une logique d’alternance entre savoirs théoriques et savoirs pratiques (Kaddouri, 2008), que les formateurs espèrent la plus intégrative (Pentecouteau, 2012) possible. D’autres recherches (e.a.
Dans les dernières décennies, les transformations économiques et sociales ainsi que le développement exponentiel des connaissances et de la technologie ont profondément touché le monde de l’éducation et celui du travail des sociétés dites modernes. Les transitions et les bifurcations des parcours socioprofessionnels sont plus que jamais vécues à l’aune de l’incertitude, de l’indécision et de l’instabilité.