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Ce colloque se veut une occasion de partager la problématique du rapport au savoir, selon une perspective microsociologique. Selon cette perspective, le rapport au savoir prend en compte le caractère social des savoirs et la socialisation à ces derniers (Akkari et Perrin, 2006).
De nombreuses études en éducation à l’environnement et au développement durable (EEDD) ont identifié une forme de fatalisme et de désengagement de la jeunesse face à la crise environnementale actuelle. La seule centration sur les savoirs environnementaux s’avère insuffisante, car les enjeux actuels appellent un engagement et une mobilisation effective des acteurs. Pour y faire face, il semble nécessaire de penser une éducation à l’EEDD qui favorise la mise en place d’actions écocitoyennes.
La dyslexie est un trouble d’apprentissage de la langue écrite qui nuit à la réussite scolaire (Sprenger-Charolles et Colé, 2013). Au Québec, comme ailleurs dans le monde, la prise en charge des élèves dyslexiques représente un objet de réflexion autant dans les milieux de la pratique que de la recherche (CSE, 2008; Casalis et al., 2013; Daigle et al., 2012; Écalle et Magnan, 2010).
Le caractère multidimensionnel de la conscience morphologique est à l’origine de son apport au développement de divers aspects de la littératie.
Le secteur de la formation professionnelle est marqué par la diversité sociale et scolaire des élèves (âge, origines sociales et économiques, parcours scolaires antérieurs, expériences de vie et de travail, etc.) (Beaucher et al., 2021). La non-linéarité des parcours et la pluridimensionnalité de l’expérience en formation professionnelle sont souvent la norme (Coulombe et al., 2019; Mazalon et Bourdon, 2015; Molgat et al., 2014). Afin de favoriser l’accompagnement de ces élèves, il est impératif de bien les connaître, y compris leur parcours et la façon dont ils apprennent.
Jablonka (2014) souligne la consubstantialité de l’écriture avec le déploiement de la recherche et son immanence au projet scientifique. La fiction, dit-il, ne règne pas sur la littérature profane, laquelle est compatible avec les modes d’enquête des sciences sociales et peut rendre compte de la constitution et de la marche de l’univers social. Or, pour Joutard (2013), romans, films et jeux vidéos historiques appartiennent à un même genre, incompatible avec les discours et pratiques scientifiques : la fiction.
L’apprentissage de la lecture et de l’écriture est une activité complexe. Un des facteurs expliquant la difficulté pour plusieurs à accomplir cette tâche concerne l’opacité de l’écriture alphabétique. En effet, l’orthographe française représente la langue orale sur le plan de la phonologie, mais la relation graphèmes-phonèmes est multivoque. De plus, pour transcrire tous les phonèmes, une combinaison des lettres de l’alphabet est nécessaire (Sprenger-Charolles et Colé, 2013).
La thématique de recherche retenue dans le cadre de ce colloque est l’intervention auprès des familles vivant avec des personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) et auprès de leurs partenaires. La prévalence du TSA est actuellement estimée à un enfant sur 68 (Centers for Disease Control and Prevention [CDCP], 2014). Le TSA est un trouble neurodéveloppemental qui se traduit principalement par un déficit sur le plan de la communication sociale ainsi que des comportements et intérêts restreints et répétitifs (American Psychiatric Association [APA], 2013).
Depuis la fin du 20e siècle, les avancées technoscientifiques en lien avec le vivant soulèvent des questions. S’appuyant sur des modèles provenant de nombreuses disciplines biologiques pour comprendre et appréhender le vivant, certaines de ces avancées induisent des formes de maîtrise ou de façonnement du vivant. La place du vivant dans la recherche de solutions durables aux problèmes énergétiques, alimentaires ou de santé est au cœur des préoccupations, que ce soit pour préserver la biodiversité ou pour l’employer en tant que ressource.
La course à la mobilisation du numérique et de l’intelligence artificielle (IA) pour la transformation pédagogique devient une priorité des institutions éducatives afin de mieux répondre aux besoins de développement des compétences humaines et techniques ainsi que du marché du travail en pleine mouvance, tout en s’inscrivant dans des démarches critiques et éthiques. L’objectif est de mettre l’humain au centre pour ajouter de la pertinence à l’enseignement supérieur, le rendant ainsi plus agile et durable.
Au cours de l’élaboration du Programme de formation de l’école québécoise (PFEQ), le ministère de l’Éducation (MEQ) a privilégié le développement de compétences tout comme certains pays européens. Ainsi, la mise en place du PFEQ devrait permettre un apprentissage plus en profondeur passant de la maîtrise des connaissances à la mobilisation de ressources dans le but de développer des compétences disciplinaires ou transversales.
Au sein de ce colloque, nous examinerons les différentes interventions possibles sur les apprentissages en fonction de leurs effets sur le développement global du sujet. Nous aborderons des interventions tant scolaires que parascolaires. Nous débattrons également des cadres théoriques nécessaires pour penser ces démarches.
La littératie se définit comme étant la capacité de lire, d’écrire et de communiquer efficacement, avec différents supports, dans la langue première afin de fonctionner dans le quotidien en réalisant ses buts et en exploitant son potentiel (Moreau, Hébert, Lépine et Ruel, 2013). La maîtrise des compétences en littératie est un enjeu sociétal, car elle est une condition fondamentale d’accès au savoir (UNESCO, 2008; Réseau canadien de recherche sur le langage et l’alphabétisation, 2009; Conseil canadien sur l’apprentissage, 2011).
L’encadrement à la recherche se définit par son omniprésence dans les établissements universitaires. Dans les faits, cette activité professorale se révèle déterminante pour la persévérance, la diplomation aux cycles supérieurs et l’insertion professionnelle, que ce soit dans le monde universitaire ou en dehors de celui-ci. Pourtant, en contexte francophone nord-américain, la définition même de l’encadrement comporte son lot d’ambiguïtés et de complexités.
L’école, en tant qu’institution centrale de socialisation, porte en elle des idéaux de culture commune et de citoyenneté collective. Toutefois, elle se présente aussi comme un espace pluriel où se côtoient et se confrontent des identités diversifiées sur les plans social, ethnoculturel, religieux, linguistique, etc.
Le début de chaque année scolaire est un moment de réflexion pour les enseignants qui posent un regard d’ensemble sur leur pratique pédagogique et sur les projets qu’ils souhaitent mettre en place, en construisant ainsi une macroplanification de leur enseignement.
Les difficultés d'apprentissage en lecture et en écriture sont au cœur des préoccupations actuelles en recherche et dans le milieu scolaire. Dans le cadre de ce colloque, nous désirons ainsi aborder l'enseignement et l'apprentissage auprès des lecteurs/scripteurs à risque et en difficulté du préscolaire au postsecondaire. Dans ce sens, les différentes présentations cibleront les apprenants en difficulté dès les débuts de l'apprentissage de la langue écrite (préscolaire, primaire) ainsi que les défis qu'ont à relever les lecteurs et les scripteurs plus âgés (secondaire et postsecondaire).?
D’une année à l’autre, au primaire comme au secondaire, enseignants, professionnels et personnel de soutien accueillent de nouveaux élèves et apprivoisent de nouveaux groupes. En adaptation quasi constante, ces intervenants doivent tisser des liens avec les élèves, découvrir leurs forces et leurs capacités et, surtout, s’ajuster à leurs besoins afin de poursuivre les missions de l’école québécoise. L’unicité des élèves, à laquelle s’ajoute celle de ces acteurs, rend d’emblée l’aventure complexe.
L’essor de l’emploi des histoires de vie en formation (Pineau et Marie-Michèle, 1983) et des récits de vie en sciences sociales et humaines s’inscrit dans une tendance qui participe d’un « tournant narratif » (Denzin, 1989; Goodson et Gill, 2011), voire de l’émergence d’un paradigme du biographique. Depuis déjà une quarantaine d’années, l’usage des récits et des histoires de vie dans les domaines de la recherche et de la formation d’adultes en éducation, les sciences médicales, la santé publique et l’accompagnement dans le contexte du soin s’est multiplié.
L’arrivée des plateformes numériques a participé au développement de la formation à distance et a également favorisé « le développement progressif de nouvelles formes d’enseignement » (Lebrun, 2010, p. 97). Dans cet environnement technopédagogique, les rôles exercés par les professeurs prennent une autre dimension. On voit apparaître de nouvelles pratiques associées aux campus virtuels, et souvent, l’hybridation des systèmes de formation.
Au fil des dernières décennies, depuis la lancée du Programme international d’éducation relative à l’environnement de l’UNESCO en 1975, ce champ d’action éducative s’est largement déployé sur le plan théorique et pratique, et s’est modulé en fonction de l’évolution des problématiques socioécologiques, de la réflexion sociale sur le rapport à l’environnement et du foisonnement de l’expérience pédagogique.
Au Québec, le mandat de l’école se décline en trois volets : instruire, qualifier et socialiser. Ces volets imbriqués ont pour objectif la réussite scolaire ainsi que le développement global de l’enfant et du jeune. L’effectivité de ce mandat est confrontée à des défis récurrents ainsi qu’à d’autres qui sont nouveaux, et se trouve complexifiée dans des contextes de défavorisation ou de grand besoin de moyens d’intégration d’élèves récemment immigrés.
La mesure et l’évaluation, en tant que discipline des sciences de l’éducation, se décline de différentes façons à l’intérieur de celles-ci. À ce titre, on y trouve notamment l’évaluation des apprentissages et des programmes, le développement d’instruments de mesure, la méthodologie de la recherche et autres. Toutefois, la spécialisation en mesure et évaluation, quoique existante dans la sphère universitaire, semble disparaître dans la pratique.
La gestion axée sur les résultats (GAR) a amené les acteurs de l’éducation vers les pratiques d’amélioration continue. Le personnel des centres de services scolaires (CSS), les directions d’établissement, les enseignants et les intervenants spécialisés améliorent désormais leur capacité d’intervention et rendent compte de la réussite éducative en se basant sur des données.