Afin de mieux comprendre l’évolution du cancer épithélial de l’ovaire (CEO), nous voulons identifier des gènes responsables de l’initiation et de la progression de la maladie. Précédemment, des lignées cellulaires dérivées de tumeurs solides ou d’ascites ont été élaborées après le diagnostique et au moment de la rechute suite au traitement de trois patientes. Ensuite, le séquençage de l’ARN de ces lignées par la technologie de séquençage de nouvelle génération (TSNG) nous a permis d’identifier des mutations ponctuelles qui pourraient révéler des gènes clés dérégulés dans le CEO.
L’analyse des résultats de TSNG nous a permis de sélectionner des gènes mutés dans nos lignées et qui pourraient être impliqués dans l’initiation, la progression et/ou la chimiorésistance du CEO. Étant donné que la TSNG est une technique à taux de fiabilité limité, nous avons validé ces mutations par séquençage Sanger.
Par TSNG, nous avons sélectionné PLEC, SCRIB et NCOR2, SEMA6C, ITGAE, GLCE et IKBKB comme gènes ayant une relation fonctionnelle avec le cancer et présentant des mutations dans nos lignées. Par séquençage Sanger, seules les mutations de PLEC, SCRIB et SEMA6C ont été validées.
Des études sont en cours pour évaluer le niveau d’expression protéique de ces gènes sur des microétalages de tissus séreux afin de le corréler avec la survie des patientes et leur réponse à la chimiothérapie.