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vincent taboga
Premier prix

Vincent Taboga

Polytechnique Montréal

Contrôle optimal de la température dans les bâtiments : Combiner l’optimisation distribuée et l’apprentissage par renforcement pour accroître l’adaptabilité des contrôleurs intelligents et écrêter les pointes du réseau électrique

 
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  • Votre profil en bref...

Je suis étudiant au doctorat en mathématiques appliquées à Polytechnique Montréal. J’ai commencé mes études dans une école d’ingénierie en France, où j’ai obtenu un diplôme spécialisé en génie énergétique. Je suis ensuite venu à Montréal pour faire une maîtrise sur les réseaux énergétiques intelligents. À ce moment, il était clair pour moi que l’intelligence artificielle pouvait jouer un rôle clé dans la transition énergétique. J’ai donc continué mes études au doctorat en me penchant sur l’application de l’intelligence artificielle à la gestion de l’énergie, et plus particulièrement à celle des systèmes de chauffage dans les bâtiments. Quand je ne travaille pas, je passe la plupart de mon temps à faire du sport et du plein air.  J’ai pratiqué la natation à un haut niveau pendant des années, et je me concentre aujourd’hui sur l’escalade.

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?

J’explique souvent ce que je fais à ma famille. Le plus gros défi, c’est que beaucoup de concepts sont liés et on a tendance à vouloir tout expliquer d’un coup. Il faut réfléchir à ce qui est vraiment essentiel. Une fois, en voulant expliquer que j’entraînais une intelligence artificielle, j’ai dit à ma copine que j’entraînais un petit bonhomme. Maintenant, quand on lui demande ce que je fais, elle répond que je gère des petits bonhommes, ce qui donne l’impression que je travaille dans une garderie!

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?

J’ai toujours rêvé de faire de la recherche, je voulais faire de l’astrophysique. Mon parcours universitaire et l’urgence climatique m’ont fait changer de domaine, mais je suis heureux de pouvoir aujourd’hui essayer de faire ma part pour améliorer la manière dont nous utilisons notre énergie.

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse?

Mon quotidien est principalement fait de lignes de code et de lecture d’articles scientifiques. Je donne aussi des cours de calcul et d’algèbre à Polytechnique. C’est important pour moi, ça me change les idées et j’adore expliquer! Mon expérience la plus enrichissante a été d’intégrer le Mila, le centre de recherche en intelligence artificielle de Montréal.  Être en contact avec des experts qui travaillent sur des sujets proches du mien m’a fait revoir ma vision de beaucoup de choses.

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?

Quand j’étais enfant, j’écoutais tous les jours C’est pas sorcier, une émission de vulgarisation scientifique. J’ai toujours trouvé fascinante la manière dont les scientifiques utilisent un langage que tout le monde comprend. Pouvoir participer à MT180, c’est un peu ma chance de pouvoir faire comme les animateurs de cette émission!