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88e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Marie Marquis
UdeM - Université de Montréal
Mélanie Lemire, Julie Brousseau, Isabelle Cummings, Dany Dumont, Catherine Fallon, Esteban Figueroa, Steve Plante, Mayka Thibodeau, Holly Witteman
Université Laval, Université de Montréal, Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes, UQAR
5a. Résumé

Cap-Chat est une ville côtière de la Haute Gaspésie où la pêche occupe une place importante dans l’économie, mais où ses produits sont surtout destinés à la transformation et l’exportation. L’objectif était d’explorer les attitudes des résidents de Cap-Chat face aux ressources comestibles du Saint-Laurent, la pêche et les pêcheurs, pour appuyer des actions visant à valoriser la consommation des ressources. Les données ont été récoltées par sondage en ligne adressé à la communauté. Un total de 112 personnes a complété le sondage, incluant 29 questions fermées. Les résultats ont souligné le problème d’approvisionnement en produits fraîchement pêchés à Cap-Chat. Ainsi, 85% considèrent qu’il y a peu d’endroits où se procurer ces ressources alors que 89% manifestent un intérêt pour acheter des produits de la pêche directement au quai et 95% pour pouvoir en acheter tout au long de l’année (congelées, transformées). On note un intérêt pour renouer des échanges avec les pêcheurs, avec plus de 85% désireux d’avoir des activités telles que rencontrer les pêcheurs, connaître leurs installations et leur quotidien, entendre leurs aventures, découvrir les espèces, apprendre à les reconnaître et à les cuisiner. En conclusion, on note une rupture entre ces citoyens et les produits du Saint-Laurent, malgré les activités intensives de pêche commerciale, d’où l’intérêt d’élaborer des actions pour en valoriser la consommation.