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Auteur et co-auteurs
Lucie Morin
UdeM - Université de Montréal
André-Anne Parent, Yves Couturier, Nassera Touati, Deena White, Denis Bourque, René Lachapelle, Erica Phipps
Université de Montréal, Université de Sherbrooke, École nationale d'administration publique à Montréal, Université du Québec en Outaouais, Université du Québec en Outaouais - Centre de recherche et de consultation en organisation communautaire, Université d'Ottawa
5a. Résumé

La pandémie a modifié le fonctionnement de la société en obligeant l’État, les institutions publiques, les entreprises privées et les organismes communautaires à revoir leurs modes d’opération. Cette crise affecte également les réseaux locaux d’action collective (RLAC) qui interviennent de manière concertée et intersectorielle sur des problèmes sociaux complexes (jeunes en difficulté, pauvreté, etc.). Depuis mars 2020, certains milieux se distinguent sur le plan de l’action intersectorielle, notamment par la mise en place de cellules de crise locales (Touati, 2020) alors que d’autres milieux ont vu leurs activités diminuer. Cette communication cherche à comprendre comment des RLAC arrivent à produire des actions innovantes en contexte de pandémie et comment celui-ci affecte les RLAC. Elle se fonde sur une recherche qualitative visant à produire de nouvelles connaissances à partir d’une étude de cas multi-sites dans quatre régions du Canada (Stake, 2006). On retrouve parmi les éléments étudiés: les impacts de la crise sur la structure, la mission et le plan d’action des RLAC, et les acteurs et les stratégies mobilisés par les RLAC. Les résultats préliminaires permettront d’une part de sensibiliser les décideurs aux impacts qu’a la pandémie sur les collaborations locales, et d’autre part, d’informer les chercheurs et les intervenants des stratégies utilisées par les RLAC pour survivre et innover devant une crise et les conditions qui favorisent ou entravent leur émergence.