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Auteur et co-auteurs
Laurence Cyr-Desautels
UQAM - Université du Québec à Montréal
Solène Cognard-Bessette, Valérie Langlois, Karine Dubois-Comtois, Martine Hébert, Chantal Cyr
Université du Québec à Montréal, Université du Québec à Trois-Rivières
5a. Résumé

Peu d’études ont évalué la relation enfant-éducateur en centre de réadaptation comme contexte pouvant protéger l’enfant hébergé. Une étude a montré que les adolescents hébergés ayant une relation de qualité avec leur éducateur manifestent moins de comportements problématiques (Mota, 2015). Mais, ce patron de résultats est-il présent chez les plus jeunes? Avec la collaboration de centres de réadaptation des régions de Montréal et des Laurentides, 56 enfants (garçons=36) âgés de 8 à 12 ans et leur éducateur ont été rencontrés. La qualité de la relation enfant-éducateur a été évaluée à partir du Student-Teacher Relationship Scale (Pianta, 1992) et du Psychological Availability and Reliance on Adult (Zegers & Schuengel, 2006) administré à l’enfant et l’éducateur. Les problèmes de comportement ont été évalué à partir du Child Behavior Check List (Achenbach & Rescorla, 2001). Chacune des régressions linéaires pour les comportements intériorisés (F(5, 55)=2,54, p=,04, R2=0,12) et extériorisés (F(5,55)=4,68, p=,001, R2=0,25) s’est montrée significative. Dans les deux cas, seule une meilleure qualité de la relation enfant-éducateur, tel que perçue par l’éducateur, est associée à moins de problèmes intériorisés (B=-0,32) et extériorisés (B=-0,47). Ces résultats montrent que plus l’éducateur a une perception positive de sa relation avec le jeune, moins celui-ci présente des problèmes de comportement. La discussion portera sur les effets bidirectionnels potentiels de cette association.