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Auteur et co-auteurs
Anne-Sophie Gingras
UdeS - Université de Sherbrooke
Anne-Laurence Gagné, Rose Lapolice Thériault, Audrey Brassard, Patrick Gosselin, Katherine Péloquin
UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE, Université de Montréal
5a. Résumé

La transition à la parentalité (TAP) représente une étape développementale exigeante qui peut être anxiogène pour les futurs parents. Il est donc pertinent de s’intéresser aux facteurs pouvant faciliter ou entraver l’adaptation du couple. Parmi ces facteurs, l’anxiété a souvent été examinée conjointement avec la dépression, mais peu d’études ont ciblé exclusivement l’anxiété présente chez les partenaires lors de la TAP (Trillingsgaard et al., 2014; Parfitt & Ayers, 2014). Or, il importe de s’y intéresser, car l’anxiété prénatale peut prédire l’anxiété postnatale (Woolhouse et al., 2009). Cette étude vise à comparer les couples présentant ou non un seuil clinique d’anxiété en lien avec deux facteurs connus de l’adaptation à la TAP, soient l’attachement adulte (Simpson & Rholes, 2018) et le soutien conjugal (Martini et al., 2015). Cent couples québécois attendant la venue de leur premier enfant ont répondu à des questionnaires validés en ligne. Les résultats révèlent que 23% des futures mères et 12% des futurs pères présentent de l’anxiété à un seuil clinique. Lorsque l’un des conjoints est anxieux, les deux conjoints présentent davantage d’insécurités d’attachement (anxiété, évitement) et perçoivent recevoir moins de soutien conjugal. Lorsque l’homme est anxieux, les deux conjoints disent aussi offrir moins de soutien. Ces résultats appuient la pertinence de se pencher sur l’anxiété prénatale, afin d’accompagner les couples se préparant à accueillir un premier enfant.