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Auteur et co-auteurs
Marianne Paul
UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières
Dima Safi, Michel Rousseau, Marie-Ève Caty, Jessica Lesage, Carmen Dionne, Sophie Labbé, Julie Tardif
UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières, UQTR, CIUSSSE-CHUS
5a. Résumé

Bishop et al. (2017) présentent la tâche de répétition de phrases (RPh) comme étant la meilleure tâche pour identifier un trouble développemental du langage (TDL). Notre objectif est de comparer la performance d’enfants présentant un TDL dans deux contextes différents : en dirigé (RPh) et en spontané (échantillon de langage, ÉLS). Une étude rétrospective des dossiers de 15 enfants franco-québécois (9 garçons, 6 filles) âgés entre 54 et 63 mois présentant un TDL a été effectuée. Les énoncés produits lors de la tâche de RPh du CELFCDN-F et d’un ÉLS collecté lors d’une conversation en situation de jeu symbolique ont été analysés selon la procédure de Thordardottir (2016). Les mesures suivantes ont été extraites : la longueur moyenne des énoncés en mots (LMÉ), la diversité des morphèmes utilisés (DM), le nombre total de mots (NbTotM), le nombre de mots différents (NbMotD) et le ratio entre le nombre de mots différents et le nombre total de mots (moving average type-token ratio : MATTR). Une variation du nombre d’énoncés produits dans la tâche de RPh est observée (M = 13, ÉT = 4.85, étendue 6-22). Des différences statistiquement significatives entre les deux contextes sont également notées : la RPh permet d’obtenir une LMÉ (t(14) = 4.02, p = .001) et un MATTR (t(14) = 3.256, p =.006) plus élevés, mais l’ÉLS une plus grande DM (t(14) = -2.874, p = .012). Ces résultats appuient la plus-value d’inclure les deux tâches lors de l’évaluation du langage d’enfants présentant un TDL.