Dans la présente proposition les contributrices se proposent d’illustrer la manière dont elles ont utilisé l’autoethnographie comme une source de données relativement à la question de l’immigration, de l’intégration, et l’expérience de l’exil, et aussi comme un outil méthodologique pour définir leur positionnement de recherche. Ce dernier aspect permet de définir la positionnalité du chercheur et clarifier son interaction avec son sujet de recherche.
À travers des données empiriques tirées de leurs travaux respectifs, les deux présentatrices vont montrer comment l’autoethnographie leur a permis de questionner l’expérience de l’immigration « de l’intérieur » et de ce fait, comment elle leur a permis de situer des réalités peu explorées dans la recherche sur l’immigration. La démarche autoethnographique leur a aussi permis de se situer aussi comme des chercheures « de l’intérieur » de leurs communautés, des réalités étudiées, et de leurs terrains de recherche. Cette proximité avec le sujet étudié à de grandes répercussions sur la nature des données, la démarche d’analyse et les thèmes évoqués.
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