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Auteur et co-auteurs
Daphné Citherlet
UdeM - Université de Montréal
Olivier Boucher, Julie Tremblay, Manon Robert, Anne Gallagher, Alain Bouthillier, Franco Lepore, Dang Khoa Nguyen
Centre de recherche du Centre Hospitalier de l'Université de Montréal, CRCHUM, Centre de recherche du CHU Sainte-Justine, Université de Montréal, CHUM, service de neurologie
5a. Résumé

Contexte: l’insula est impliquée dans le traitement de l’information. Sa portion antérieure (Ia) jouerait un rôle dans le traitement de la saillance, alors que sa portion postérieure (Ip) serait impliquée dans le traitement sensoriel. La résection de l’insula comme traitement des épilepsies pharmaco-résistantes est parfois envisagée chez les patients atteints d’épilepsie insulaire. Problématique: l’intérêt pour ce type d’épilepsie ne s’est développé que récemment. Des interrogations demeurent concernant l’impact d’une telle chirurgie sur le traitement sensoriel et cognitif. Objectif: distinguer le rôle de chaque portion de l’insula dans le traitement de l’information et identifier l’impact d’une insulectomie sur le traitement sensoriel. Méthode: avec l’EEG intracrânien, nous mesurons l’activité de l’insula durant des tâches cognitives. Les analyses sont en potentiel évoqué et en temps-fréquence. Des questionnaires mesurant les changements multisensoriels sont administrés à deux groupes de patients opérés pour une épilepsie insulaire ou temporale. Les réponses sont comparées selon le type de résection et le temps post-chirurgie. Conclusion: les données iEEG montrent que l’Ia est impliquée dans l’attention volontaire, alors que la réponse de l’Ip reflète un processus automatique. Nous notons aussi des profils sensoriels distincts selon le type de résection. Contribution: l’étude aidera à anticiper l’impact d’une insulectomie et approfondira la compréhension du rôle de l’insula.