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87e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Gabriel Secours
UQAM - Université du Québec à Montréal
5a. Résumé

Problématique et sujet: Alors que la grande majorité de ce qui est considéré comme de la littérature « politique » de prison nous provient de grandes figures révolutionnaires de toutes idéologies confondues, nous croyons, et ce par l'analyse de quatre ouvrages littéraires réalisés en contexte carcéral ou traitant de littérature carcérale (Écrire en Prison de Jacques Garneau, From the Iron House: Imprisonment in First Nations Writings de Deena Rymhs, L'Astragale de Albertine Sarrazin et Dans le ventre de la bête de Jack Henry Abbott) traitant collectivement de trois thématiques particulières (Temps, Espace et Identité), et ce en nous basant sur la distinction de la violence politique que fait le sociologue Jean-Philippe Warren, qu'il est possible d'élargir la nature politique de la littérature carcérale et d'en faire un objet d'analyse pour la science politique. 

Conclusions générales : Inversion de la violence politique selon Warren pour la littérature politique de prison (individu usant de la violence physique comme acte de résistance contre la société menant à l’incarcération / prison usant de la violence contre les individus qui usent de l’écriture comme acte de résistance). Vécu collectif de la violence carcérale, indépendamment de la nature politique ou non de l'incarcération. Prison comme microcosme sociétal, donc donnant lieu à plusieurs parallèles entre prison et société, articulés autour d'un rapport dialectique entre oppression structurale et acte de résistance.