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Madeleine Lefebvre
Finaliste

Madeleine Lefebvre

Université du Québec en Outaouais

Le rapport aux savoirs des élu-e-s des petites municipalités québécoises en contexte de municipalisation du développement

 

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Votre profil en bref...

Doctorante en sciences sociales appliquées à l’Université du Québec en Outaouais depuis 2017, j’y travaille comme assistante de recherche et chargée de cours aux départements des sciences de l’éducation, de psychoéducation et psychologie, et de travail social. Je suis détentrice d’une maîtrise en éducation, volet évaluation de programmes, et j’œuvre en éducation et en développement des milieux depuis 20 ans. Je me spécialise en développement territorial et dans les modalités de concertation. Ma motivation première à poursuivre mes études doctorales réside dans mon intérêt à contribuer à l’épanouissement individuel et collectif, lequel passe nécessairement par un riche dialogue entre les acteurs de divers milieux. Les instances de concertation et la politique municipale apparaissent comme des lieux d’importance pour actualiser ces échanges, et c’est pourquoi ils me passionnent.

 

Voici les réponses personnelles de la personne finaliste à trois questions :

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse pour votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?

Mes études doctorales demeurent mystérieuses auprès de mes deux adolescents... Ils savent que maman travaille à l’Université et qu’elle étudie « tout le temps », même les fins de semaine, mais c’est à peu près tout! Je suis auteure de poésie – j’ai publié trois recueils à ce jour – et je crois qu’ils considèrent mes études aussi nébuleuses que cet art ! Mais blague à part, le concours MT180 m’a enfin permis de rendre plus clair mon projet doctoral auprès des miens.

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?

Mon projet de recherche est à mes yeux un trousseau de clés, qui comporte une clé pour évoluer encore davantage dans le milieu universitaire comme professeure-chercheuse, une clé pour poursuivre des travaux de rédaction scientifique et de vulgarisation, et surtout, une clé pour contribuer à éclairer le travail partenarial en développement territorial.

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse?

Ma vie d’étudiante-chercheuse ressemble à ma vie rêvée : je m’informe sur des sujets qui me passionnent, je lis, j’analyse, je rédige sur ces sujets, je dialogue avec des gens tout aussi passionnés, je collabore à des projets de recherche. Par contre, il s’agit d’une vie où l’on doit faire de gros sacrifices financiers et accepter de suivre une voie en marge du développement professionnel conventionnel, avec la solitude que cela peut comporter.

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?

La vulgarisation scientifique, mais également de tout type de savoirs, est intrinsèquement liée à mon objet d’étude et à mes convictions personnelles pour soutenir l’épanouissement individuel et collectif. Il s’agit à mes yeux d’un moyen de mieux travailler ensemble, dans la reconnaissance et la valorisation des savoirs de chacun, et d’une fin pour optimiser le développement de nos milieux. Il allait donc de soi que je m’y prête moi-même dans le cadre de ce concours : pour prêcher par l’exemple.