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Auriane Feroussier
Finaliste

Auriane Feroussier

Université Laval

Compréhension des mécanismes impliqués dans l’incorporation de purées de lentilles rouges en substitution de la matière grasse dans des produits culinaires semi‐liquides

 

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Votre profil en bref...

Je m’appelle Auriane Feroussier et j’étudie au doctorat en sciences des aliments à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation à l’Université Laval, sous la direction des professeures Sylvie Turgeon et Véronique Perreault. J’ai reçu une formation en génie biologique et agroalimentaire à Polytech Montpellier en France, au cours de laquelle j’ai eu l’opportunité de réaliser un stage au Centre de recherche de Nestlé en Suisse. J’ai aussi effectué une session d’échange à la City University of Hong Kong dans le cadre de mes études. Mon projet actuel de doctorat est rattaché à l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF) et plus précisément au GastronomiQc lab, unité mixte de recherche entre l’Université Laval et l’ITHQ. Ce labo combine activités de recherche en sciences alimentaires et transfert de connaissances sur des questions pertinentes pour tous les acteurs de la gastronomie et en appui à l’innovation.

 

Voici les réponses personnelles de la personne finaliste à trois questions :

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse pour votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?

J’ai la chance d’avoir un sujet de thèse qui concerne l’ensemble de la population : rares sont ceux qui ne mangent pas ! Cela a toujours facilité la vulgarisation de mon projet auprès de mes proches ; en général, les mots « purée » et « mayonnaise » marquent les esprits. Cependant, il semblerait que l’ajout de détails scientifiques provoque une perte naturelle d’attention… La rhéologie, c’est moins simple à expliquer !

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?

Je dois avouer que le doctorat n’était pas un rêve d’enfance de mon côté! C’est à la suite de mon stage au Centre de recherche de Nestlé que j’ai développé un réel intérêt pour la recherche. Par la suite, j’ai eu un coup de cœur pour le projet que m’a proposé ma directrice, Sylvie Turgeon. Motivée à l’idée d’une expérience au Québec, j’ai choisi de suivre mon instinct et de saisir l’opportunité.

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant-e chercheur-euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur-euse?

Ma vie d’étudiante-chercheuse se résume en trois mots : euphorie, dépit et adrénaline. Un vrai paradoxe mélangé à des émotions fortes! Le doctorat m’apprend chaque jour qu’il faut être prêt à rebondir face aux situations inattendues. L’aspect collaboratif de mon projet a probablement été l’expérience la plus intéressante : j’ai eu l’occasion de travailler avec deux auxiliaires de recherche dont les compétences et la créativité ont été une véritable source d’inspiration.

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?

J’aime l’idée que la recherche peut s’inspirer de tous types de publics et les inspirer. Je pense que tout échange amène des perspectives novatrices et une valeur ajoutée considérable! Dans le cadre du GastronomiQc lab, j’ai récemment réalisé des vidéos vulgarisées de mon projet de recherche afin de communiquer mes résultats auprès de chefs cuisiniers. Je vois donc comme un défi supplémentaire la vulgarisation de mon projet de thèse en 3 min.