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Julien Rossignol
Finaliste

Julien Rossignol

Université de Sherbrooke

Conception d’un prototype de tomodensitomètre à temps de vol de photons

 

Revisionnez la performance de Julien juste ici:

 

Votre profil en bref...

Je suis étudiant au doctorat en génie électrique à l’Université de Sherbrooke. J’y ai aussi complété mon baccalauréat et ma maîtrise. Durant tout mon parcours, j’ai fait les quatre cents coups en m’impliquant dans la communauté universitaire. J’essaie toujours de voir comment on peut mieux faire les choses. C’est ce qui m’a attiré en ingénierie, et c’est parce que l’on doit faire mieux en recherche pour communiquer nos travaux que je m’intéresse à la vulgarisation scientifique.  Je travaille depuis huit ans au sein du Groupe de recherche en appareillage médical de Sherbrooke. Pour terminer mon profil, je vais me permettre d’adapter notre plus célèbre citation : « Je suis quelqu’un de pas sérieux, qui fait des choses sérieuses! ».

 

Voici les réponses personnelles de la personne finaliste à trois questions :

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse pour votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?

L’imagerie médicale est un domaine qui a l’avantage de rejoindre beaucoup de gens, surtout ceux qui ont déjà subi des examens sans trop comprendre ce que la machine leur faisait! Mais ce n’est pas facile pour autant à vulgariser, tout le monde se mêle tout le temps entre les différents types d’examens…

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?

Si j’écoutais mes rêves d’enfance, je serais aujourd’hui archéologue ou architecte, mais la découverte de cette merveilleuse matière qu’est la chimie et plus particulièrement la chimie des matériaux m’a fait prendre une toute autre direction. À l’heure actuelle, mon choix de travailler dans le domaine public ou privé n’est pas encore défini, et c’est pourquoi j’ai choisi ce sujet de recherche qui allie à la fois le concret et le fondamental.

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse?

Même si je travaille depuis plusieurs années sur le même projet, chaque journée est différente. Il n’y a pas vraiment de routine. Le groupe dans lequel je travaille est plutôt gros, alors je dirais que pour moi, la recherche, c’est avant tout la discussion! Tout le monde autour de moi se spécialise dans un domaine précis. Le remue-méninges quotidien est une force qui nous aide à progresser.

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?

Je considère vital pour la recherche que nous nous efforcions de parler de nos travaux le mieux possible. Mais comme plusieurs chercheur-euse-s, j’ai peur de l’échec. Je n’osais pas me lancer, de crainte de ne pas être satisfait de ce que je produis, je ne suis pas un pro de la communication après tout. Pour combattre cela, il fallait bien que je trouve une bonne excuse pour me lancer sans parachute!