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Sébastien Keiff
Finaliste

Sébastien Keiff

ÉNAP – École nationale d’administration publique

Expérimentation d’une gouvernance collaborative pour favoriser l’intégration des personnes en immigration au Québec

 

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Votre profil en bref...

Titulaire d’une maîtrise en économie internationale obtenue en Suède il y a 20 ans, j’ai ensuite travaillé durant presque 20 années dans la fonction publique en France. J’étais titillé depuis longtemps par l’idée de reprendre le chemin des études afin d’acquérir une vision plus large et distanciée des phénomènes sociaux auxquels j’étais confronté au quotidien dans mes tâches. J’ai finalement franchi le pas en me lançant d’abord dans une nouvelle maîtrise en sciences politiques qui m’a redonné le goût de la recherche. Et me voici donc, enfin au doctorat à l’ENAP!

 

Voici les réponses personnelles de la personne finaliste à trois questions :

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse pour votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?

J’ai trois merveilleuses princesses de 2, 9 et 11 ans. Chaque matin, papa va aussi à l’école. Il est difficile de leur expliquer mon travail. Tous les soirs, raconter ma journée est un défi de vulgarisation scientifique! Un jour, je devais rendre un diagramme synthétique au sujet d’un courant de pensée. Nous l’avons fait ensemble en dessinant sur une immense feuille de papier. Elles étaient très fières (mais je n’ai pas eu une bonne note…)!

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?

La distanciation sera mon principal enjeu. Je m’engage dans un défi social qui me tient à cœur depuis toujours avec deux ambitions : COMPRENDRE et PROPOSER. J’aimerais pleinement comprendre les dynamiques à l’œuvre lorsque nous sommes un étranger arrivé dans un nouveau territoire et mis au défi de l’Intégration. Et j’aimerais proposer des mesures efficaces et efficientes pour que la société dans son ensemble soit capable de relever ce défi. J’en rêve la nuit!

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse?

J’ai eu la chance d’être invité à mener une observation anthropologique au Bhoutan sur les traces du bonheur national brut. Partir seul, avec une caméra, dans un village qui n’avait jamais accueilli d’étrangers et où l’on ne parlait pas un mot de ma langue était tout un défi. Il aura fallu 18 mois de préparation, pour trois semaines d’immersion et surtout pour la plus grande expérience sociale de ma vie!

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?

Pour avoir travaillé longtemps dans l’administration publique, je mesure à la fois le fossé entre le monde universitaire et les praticien-ne-s, mais aussi l’enjeu majeur de rapprocher les deux. La science a besoin d’être traduite dans la pratique pour être appliquée. Les praticien-ne-s ont besoin de mieux comprendre les phénomènes et de s’ouvrir aux propositions pour ne pas répéter de vieilles recettes malheureusement encore trop peu efficaces… Je pense que ce concours est un lien important entre ces deux univers trop parallèles.