Les intervenant·e·s
Leur rôle est de former les participant·e·s et de les accompagner dans l'initiative portée auprès des décisionnaires.

Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec, Fonds de recherche du Québec
Pour bien collaborer, nous devons apprendre à mieux nous connaitre. Nous travaillons dans le même intérêt, celui de fournir un service public de haute qualité, mais parfois, on a besoin d’un peu de temps, et de compétences, pour se comprendre. Je serai très heureux de contribuer à L'interface, et peut-être, de rencontrer parmi les personnes inscrites le futur ou la future scientifique en chef du Québec!

Isabelle Lacroix, Ph. D., professeure agrégée, vice-doyenne au développement et à l’international à l'Université de Sherbrooke, directrice du Centre de langues, directrice de Perspective monde
C’est un privilège et un vrai plaisir d’être invitée à intervenir comme formatrice au sein du programme de L'interface. Il n’est pas simple de mettre en relation la politique et la science, mais c’est possible et, surtout, c’est important. Parce qu’alimenter les décisions politiques au moyen de données scientifiques solides, c’est une si belle façon de contribuer à changer le monde!

Alexandre Cloutier, président de l’Université du Québec
Les relations entre sciences et politiques publiques me passionnent depuis toujours. Elles structurent mon parcours, comme ancien député de l’Assemblée nationale du Québec, comme ministre et maintenant comme président de l’Université du Québec. Pour moi, la culture scientifique est un des piliers de notre démocratie. Le savoir doit être au service du débat public, agir comme un phare pour nos décideurs. J’aurai donc grand plaisir à échanger avec les participant·e·s concernant les façons de communiquer leurs résultats de recherche, notamment en commission parlementaire.

Nathalie de Marcellis-Warin, PhD, professeure titulaire à Polytechnique Montréal et Présidente-directrice générale du CIRANO
Un programme de formation pour permettre aux chercheurs et à la relève de comprendre le processus de décision et la mise en place de politiques publiques au Québec, tout en permettant de promouvoir les données probantes, quelle magnifique idée! Je suis ravie que l’Acfas et les Fonds de recherche du Québec collaborent pour cette activité de formation. Ce sera un grand plaisir pour moi de présenter l’interface entre scientifiques, fonctionnaires et politiques. Bravo aux participantes et participants pour leur engagement!

Martin Maltais, professeur en financement et politiques d’éducation
Les différentes fonctions que j’ai occupées, à l’interface entre le milieu académique et la prise de décision gouvernementale au Québec, m’ont permis de comprendre la nécessité que les universitaires soient formés au système politique québécois, sensibilisés quant à l’élaboration des politiques publiques et rompus au fonctionnement de l’administration publique, lorsqu’il s’agit de porter une initiative. Je suis donc extrêmement heureux que l’Acfas et les Fonds de recherche du Québec lancent cette action de formation, pour laquelle il me fera plaisir d’intervenir.

Madison Rilling, directrice générale d’Optonique, le Pôle d’excellence en optique-photonique du Québec
En tant que société, nous avons tellement à gagner à rapprocher les sphères politico-administratives et scientifiques. Le chemin pour y arriver n’est pas évident : il y a des processus, des priorités, des réseaux et, surtout, un langage avec lesquels se familiariser. C’est pourquoi je suis emballée à l’idée de contribuer à cette cohorte inaugurale de L'interface : cette formation servira d’effet levier pour la création de liens durables à l’interface de la science et de la politique au Québec.

David Carpentier, candidat au doctorat et chargé de cours à l’École d’études politiques, Université d’Ottawa
La prise en compte des savoirs scientifiques dans l’action publique représente un défi de société au Québec. Elle exige de la communauté de recherche une compréhension du système politico-administratif pour influencer la décision publique. Malgré leur importance dans l’élaboration des politiques publiques, les données probantes ne constituent en démocratie qu’une variable parmi plusieurs autres. Certaines connaissances et compétences sont essentielles aux scientifiques s’ils et elles souhaitent mettre en avant leurs travaux. C’est là que le parcours de formation L’interface trouve toute sa pertinence.

Sophie Seguin Lamarche, stratège en communication politique
Je suis très heureuse de pouvoir contribuer à former cette première cohorte de L’interface. J’ai un immense plaisir à partager mes connaissances et à contribuer à la formation de cette nouvelle génération de chercheurs et, au-delà de cette satisfaction personnelle, je suis convaincue de l'importance de réduire l'écart entre la politique et la science dans la prise de décision. Les enjeux auxquels nous faisons face aujourd'hui nécessitent une collaboration étroite et une compréhension mutuelle entre les décideurs politiques et les scientifiques.

L’élaboration de politiques publiques doit évidemment se fonder sur la science et les données probantes comme l’illustre particulièrement bien le cas de la transition climatiques. Mais pour développer une interface vraiment efficiente, le milieu universitaire doit se familiariser au fonctionnement du système politico-administratif. Je suis donc particulièrement heureux d’intervenir auprès des participant·e·s de ce programme L’interface pour partager mon expérience en matière de relation sciences-politiques publiques!

Geneviève Moisan, secrétaire générale associée – Comité ministériel de l’économie et de l’environnement (Ministère du Conseil exécutif)
Quelle belle idée que ce parcours de formation pour permettre à quelques privilégiés (!) de mieux comprendre le système politico-administratif québécois. Œuvrant dans l’appareil gouvernemental depuis plus de 20 ans, cette nécessaire jonction entre la communauté de recherche et l’appareil public m’anime car elle est au cœur de politiques publiques réussies. Il me fera plaisir de discuter avec vous des rôles et responsabilités du politique et de l’administratif, de leur complémentarité de même que des formidables synergies à favoriser avec la science.

Jean-Daniel Doucet, vulgarisateur et formateur en communication scientifique
Je suis un touche-à-tout de l’animation scientifique (télé, Web, musées). Pour moi, la science est un formidable phare qui démystifie notre compréhension du monde. Mais nos décisionnaires ont besoin d’une lampe de poche plus précise afin de clarifier leurs interrogations et leurs incertitudes. Les bases de la vulgarisation scientifique vous aideront à concentrer votre message pour mieux répondre aux besoins de VOTRE public. Bien hâte d’éclairer vos lanternes avec quelques ateliers pratiques!
Les participant·e·s de la première cohorte seront annoncé·e·s début juillet 2023