Les accompagnatrice·teur·s
Leur rôle est d'accompagner les participant·e·s tout au long de l'année pour les orienter dans leur processus d'idéation et de réalisation de leur projet de culture scientifique.

Estelle Chamoux, responsable pédagogique de l'école d'été, professeure de biologie cellulaire et de communication scientifique, Université Bishop’s
Professeure de communication scientifique à l'Université Bishop's, je suis l'une des instigatrices du programme de second cycle en mobilisation des connaissances dans lequel j'enseigne la communication scientifique. Convaincue que c'est par l'expérience que l'on apprend le plus, je développe depuis plusieurs années des ateliers participatifs et des animations scientifiques pour divers publics. J'ai développé le programme pédagogique de l'école d'été Prendre Part en plaçant l'engagement et la participation du public au coeur des ateliers de formation. J'ai très hâte de rencontrer nos participants et de les accompagner dans la concrétisation de leurs idées!

Jean-Daniel Doucet, vulgarisateur scientifique
Je travaille fort pour que la science intègre les discussions de 5@7, les soupers du dimanche et les tournois de ballon chasseur. Je me joins à des humains inspirants issus de la science, des communications et des arts pour monter des projets qui résonnent avec le plus de monde possible. J’suis un touche-à-tout de la vulgarisation scientifique (télé, musée, scolaire, Web) qui a bien hâte de découvrir de nouvelles façons de faire autour d'un café, ou d'un verre.

Perrine Poisson, chargée de projets, Cœur des sciences de l’UQAM
J’ai hâte de rencontrer les participant-e-s de l’école d’été et de triper ensemble à développer de nouveaux projets de culture scientifique. Nous avons tous avantage à partager nos trucs, nos succès et nos échecs en vulgarisation scientifique pour que la société en général puisse en bénéficier.

Joël Leblanc, rédacteur et concepteur en chef, Zapiens Communication scientifique
L’information scientifique facilement accessible contient probablement autant de faussetés que de vérités. Et les faussetés voyagent dix fois plus vite et dix fois plus loin que les vérités sur les réseaux numériques. Ça fait peur... Et si on produisait 10 fois plus de vérités, histoire de rétablir l’équilibre et d’inonder les réseaux de données probantes et intéressantes? L’école d’été Prendre part, c’est un peu comme ça que je la vois : les initiatives de médiations scientifiques doivent être légions et une fin de semaine intensive comme celle-là permettra de déverser rapidement de la science attrayante dans notre société. À très bientôt!

Vikie Pedneault, Vulgarisatrice scientifique La baleine nomade
À mon avis, rallier les gens à une cause quelconque, ça passe par l'éducation et dans le cas de ma cause environnementale, ça passe également par l'humour J'utilise quotidiennement la science pour fasciner les gens à propos de la biodiversité, de la nature qui les entoure et des facettes plus extraordinaires du monde animal. C'est une méthode efficace pour les amener tranquillement à apprécier leur environnement et ainsi eux-mêmes prendre action. À mon sens, la culture du savoir et le développement de la confiance citoyenne envers la science est la seule méthode pour nous assurer un futur meilleur et j'y consacre chacun de mes kilojoules, au quotidien!
Les intervenant·e·s
À l'occasion des rencontres de partage, les intervenant·e·s susciteront la réflexion et les échanges d'idées sur les diverses manières de « prendre part », de transmettre les savoirs et de s'engager dans le dialogue sciences et société.

David Robichaud, professeur de philosophie, Université d’Ottawa
Le bonheur individuel et collectif passe par la liberté des individus à se fixer des objectifs et par leur capacité à identifier les meilleurs moyens de les atteindre. La science n’est rien de moins qu’un outil nécessaire pour rendre possible cette poursuite du bonheur. Elle permet de comprendre le monde dans lequel on évolue, d’identifier le champ des possibles, de prédire les conséquences de nos gestes, de justifier nos décisions avec des arguments valides et pertinents et d’éviter les décisions contreproductives. C’est parce qu’elles nous rendent libres et heureux que l’on doit s’intéresser à la vérité et la connaissance. C’est pour cette raison que le dialogue science-société est aussi important.

Véronique Grenier, autrice et enseignante de philosophie, Cégep de Sherbrooke
Véronique Grenier enseigne la philosophie au collégial. Elle est l’autrice de plusieurs recueils de poésie et a collaboré à quelques collectifs (Sous la ceinture : unis pour vaincre la culture du viol, Québec Amérique; Libérer la colère, Remue-Ménage; Avec pas une cenne, Québec Amérique), revues et pièces de théâtre. Chroniqueuse et blogueuse, elle contribue depuis 2020 à la section « Idées » du journal Le Devoir.
Ses implications sociales sont nombreuses et importantes, notamment auprès d’Arrimage Estrie, des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS), du Conseil du statut de la femme, du Musée des beaux-arts de Montréal pour le projet Éduc’Art. En 2016, elle est co-porte-parole de la campagne nationale « Sans oui, c’est non » pour contrer les violences à caractère sexuel. Elle réalise en 2017, une œuvre littéraire originale, sous forme de narration dans le cadre de l'exposition Le Temps file au Musée national des beaux-arts du Québec.

Julie Dirwimmer ou Madame Cosinus, slameuse scientifique
Le plaisir est au cœur de ma pratique, en slam, en conte comme en humour. Quand je ne sais plus où je vais avec Madame Cosinus ou pourquoi j’y consacre tant d’énergie, c'est au plaisir que je cherche à me reconnecter. En souhaitant que nous le trouvions tous pendant cette fin de semaine, comme un élan vers nos projets respectifs!

Martin Aubé, professeur-chercheur de physique, Cégep de Sherbooke
Le développement de la science est ancré dans la société qui le désire et le supporte. C'est pourquoi je crois que le transfert des connaissances auprès du public devrait être une priorité de toute/tout scientifique.

Jade Savage, entomologiste et professeure de biologie, Université Bishop's
Qu’ils fascinent ou qu’ils rebutent, les arthropodes tels que les insectes et les tiques ne laissent personne indifférent. J’adore parler « bibittes » dès que l’occasion se présente et je me suis finalement lancée dans l’aventure de la science citoyenne il y a quelques années en créant le projet eTick. J’ai bien hâte d’échanger avec vous sur l’importance de la communication scientifique dans notre société!

Jacques Kirouac, Science pour tous
Une école d’été, en communication et médiation scientifique, quelle superbe idée! Ensemble, nous développerons avec ces jeunes des complicités qui sauront très certainement être exceptionnelles. Des échanges, dans tous les sens et avec tous nos sens, un plaisir, une curiosité qu’il faut faire essaimer au bénéfice du plus de gens possible. Des moments intenses à venir, une passion à partager, des idées à faire émerger pour la promotion de la science mais aussi et surtout, pour notre plus grand plaisir.
Les participant·e·s
Les participant·e·s de l'édition 2023 de Prendre part : l'école d'été en communication scientifique seront annoncé·e·s en mai 2023.