Informations générales
Événement : 92e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Enjeux de la recherche
Description :L’urgence climatique, les crises environnementales et l’épuisement des ressources redéfinissent profondément la manière dont le Québec, à l’instar du reste du monde, envisage son développement futur. Le Québec s’est engagé à atteindre la carboneutralité d’ici 2050 avec un plan pour une économie verte 2030. Les ingénieur·es, à l’aube d’une transition socioécologique profonde, devront jouer un rôle central en devenant des acteur·trices de changements et en réfléchissant à la façon la plus durable de concevoir et mettre en œuvre les infrastructures et les technologies.
Ce changement transforme le rôle des ingénieur·es, qui doivent désormais intégrer les principes d’ingénierie durable dans leur travail. Cependant, des questions cruciales demeurent : est-ce que les ingénieur·es possèdent la formation adéquate pour cette transition? Quelles compétences et connaissances sont essentielles pour pratiquer l’ingénierie durable? Les programmes de baccalauréat en ingénierie préparent-ils vraiment les diplômé·es à ce virage essentiel? Quels sont les verrous et les leviers? Comment conjuguer développement technologique, épuisement des ressources et réchauffement climatique? Comment éviter de céder au technosolutionnisme et à ses effets rebonds?
Pour relever ces défis, il est crucial de dépasser une vision purement technique de l’ingénierie. Les ingénieur·es de demain doivent recevoir une formation qui inclut une approche globale intégrant les dimensions environnementales, sociales et économiques qui définissent le développement durable. Cela nécessite de développer des compétences transversales telles que la pensée critique et systémique, la résolution de problèmes complexes, la capacité à travailler en équipe interdisciplinaire et l’aptitude pour composer avec des incertitudes.
Toutefois, l’intégration des principes d’ingénierie durable dans les programmes représente un défi majeur. De nombreuses études montrent un retard notable dans l’intégration de ces enjeux de manière transversale, dans tous les programmes, et tout au long du parcours universitaire. Une enquête réalisée en 2023 par la Confédération pour le rayonnement étudiant en ingénierie au Québec (CRÉIQ), regroupant 14 associations étudiantes des facultés de génie partout dans la province, met en évidence les préoccupations des étudiant·es concernant l’enseignement du développement durable dans leurs programmes. Des changements importants s’imposent en ce qui touche les contenus de cours, les méthodes pédagogiques et le soutien institutionnel.
Objectifs du colloque :
- Faire un état des lieux du portrait actuel de la formation des ingénieur.es à la durabilité.
- Explorer les compétences et connaissances clés en ingénierie durable.
- Identifier des occasions éducatives concrètes afin de mieux intégrer le développement durable dans les formations en ingénierie.
- Renforcer la collaboration entre les parties prenantes : acteur·trices des universités, du gouvernement, des associations étudiantes et de l’industrie.
Les co-responsables du colloque tiennent à remercier chaleureusement l’ensemble des participant.e.s et intervenant.e.s pour leur contribution essentielle à cette réflexion collective sur l’ingénierie durable. Vos échanges, idées et expertises enrichissent les démarches nécessaires pour préparer les ingénieur.e.s de demain à relever les défis d’un avenir plus durable.
Date :Format : Sur place et en ligne
Responsables :- Jean-François Boland (ÉTS - École de technologie supérieure)
- Annie Levasseur (ÉTS - École de technologie supérieure)
- Philippe Terrier (ÉTS - École de technologie supérieure)
- Eric Francoeur (ÉTS - École de technologie supérieure)
- Ben Amor (UdeS - Université de Sherbrooke)
- Samira Keivanpour (Polytechnique Montréal)
- Chloé Barrette Bennington (ÉTS - École de technologie supérieure)
Programme
Former les ingénieur·es de demain à la durabilité : les universités s’organisent
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Communication orale
Mieux intégrer le développement durable : de la pratique à la formation.Sophie Larivière-Mantha (Ordre des Ingénieurs du Québec)
Lors de cette présentation, Sophie Larivière-Mantha, ing., MBA, ASC, présidente de l’Ordre des ingénieurs du Québec, discutera du rôle des ingénieures et ingénieurs dans la mise en place de solution qui respectent les objectifs du développement durable. Ce sera aussi l’occasion de traiter des besoins des ingénieures et ingénieurs en lien avec le développement durable afin de mieux en intégrer ces principes à leur pratique professionnelle. Finalement, madame Larivière-Mantha présentera les besoins en formation afin de faciliter l’intégration des notions liées au développement durable dans leurs connaissances et compétences.
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Communication orale
Démarche d’intégration des enjeux socio-écologiques dans la formation des ingénieurs : un chantier d’évolution de la formation associé à la création d’une chaire UNESCOFatma Saïd-Touhami (Institut National des Sciences Appliquée - INSA- Lyon), Hugo Valentiny (INSA Lyon)
Les conséquences environnementales et sociétales des technologies actuellement développées, sont des enjeux que l’ingénieur du XXIè siècle doit intégrer dans ses décisions, à la fois d’ordre technique et éthique. Face à ces problématiques, et à une forte recommandation des élèves ingénieurs d’une formation interrogeant plus les enjeux de la transition socio-écologique, l’INSA Lyon s’est mobilisé pour initier une démarche d’intégration de ces enjeux sur l’ensemble du parcours de la formation. La mise en place d’un chantier d’évolution de la formation dans ce sens a visé la formation des élèves ainsi que l’accompagnement des enseignants qui se trouvent face à une nouvelle adaptation voire refonte de leurs enseignements aussi bien au niveau des contenus qu’au niveau des modalités pédagogiques. Cette démarche a été accompagnée par la création d’une chaire UNESCO « former les ingénieurs aux enjeux socio-écologiques » qui a permis de fédérer des actions d’un ensemble de partenaires et de constituer un espace d’échange, de réflexion, et de recherche autour de problématiques communes.
Dans cette intervention, nous expliquons la démarche relative à ce chantier d’évolution de la formation et à la création de la chaire Unesco, tout en présentant les obstacles et les défis rencontrés ainsi que les solutions adoptées et les perspectives envisagée.
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Communication orale
Portrait ODD des programmes en génie à l'Université LavalDaniel Forget (Université Laval)
La transition socio-écologique prend diverses formes, selon les écoles de pensée, les domaines d'application, la nature des cours, les intérêts, etc. “If you can’t measure it you can’t improve it.” (Peter Drucker)
Pour accompagner cette transition, il est important de développer des indicateurs de qualité, c’est dans cette optique que l'Université Laval a démarré le projet CartODD en 2021. Se basant sur les Objectifs de développement durable (ODD, ONU 2015), plus de 5000 plans de cours ont été lus et analysés selon les liens explicites ou implicites avec les 17 ODD. Par ces analyses « manuelles », l'Université Laval s'est donné la capacité d’offrir des portraits ODD à diverses échelles selon un certain degré de fiabilité.
Cette communication résumera le projet CartODD pour se concentrer sur son application concrète en génie : comment les portraits ODD à l'échelle des programmes en génie peuvent-ils alimenter les équipes-études pour répondre à des exigences réglementaires, identifier des expertises, identifier des forces et des faiblesses… Le tout de manière contextualisée, avec des attentes différentes selon le sens que peut prendre cette transition socio-écologique en contexte disciplinaire. Du temps sera réservé pour discussions et échanges.
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Communication orale
Intégration du développement durable dans les cursus d’ingénieur·es : une démarche collaborativeOlivier Cartiaux (Haute École ICHEC-ECAM-ISFSC), Gaelle Janssens (ECAM - Brussels Engineering School)
Face aux défis du développement durable, notre école a entrepris une refonte de ses programmes pour mieux préparer les futur·es ingénieur·es. Notre approche repose sur un dialogue avec les entreprises afin d’identifier les compétences essentielles. Ces échanges ont permis aux enseignant·es d’élaborer des acquis d’apprentissage évaluables en accord avec le terrain. Une approche programme plus globale est en cours afin de pouvoir adapter les cursus de manière harmonieuse.
L’implication de la direction, la motivation des enseignant·es et l’input des entreprises ont été des facteurs déterminants. Cinq journées pédagogiques avec tous les enseignant·es ont permis de co-construire des activités d'apprentissages innovantes, et une éco-team étudiante a enrichi la réflexion.
Cependant, plusieurs obstacles ont été identifiés : dégager du temps pour réaliser les adaptations, la nécessité de former les enseignant·es et l’adhésion des étudiant·es. Pour y répondre, nous avons notamment organisé des formations sur des outils clés (Fresque du climat, écoconception, analyse du cycle de vie, biomimétisme, etc.).
Notre intervention au congrès présentera cette démarche, en mettant en lumière les leviers et freins rencontrés ainsi que les solutions mises en place pour assurer une transformation durable et efficace des cursus d’ingénierie.
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Communication orale
L’intégration du développement durable dans les programmes universitaires : des sources d’inspiration et de collaborations interprofessionnelles pour les programmes en génie.Ben Amor (Sherbrooke), Jean-François Comeau (UdeS - Université de Sherbrooke)
Défi de taille qui nous amène à réfléchir autrement, l’intégration du développement durable s’opère actuellement dans plusieurs programmes universitaires de formation et ce, de diverses façons. La présentation a pour objectif de donner quelques exemples de façons d’opérer ce changement dans les programmes (autres qu’en génie) de l’Université de Sherbrooke.
Quelques clés jugées essentielles afin de favoriser les actions d’intégration seront également relevées, à la lumière de l’expérience vécue à l’Université de Sherbrooke. En effet, l’une des clés est de contextualiser les approches à la discipline afin de mobiliser plus facilement les intervenants et donner un sens au projet d’intégration du point de vue des étudiants et des enseignants. Le besoin d’accompagner les acteurs revient également comme une clé du succès, parmi d’autres qui seront évoquées.
Certaines opportunités à explorer en génie seront également décrites, dont celles de miser sur des collaborations interprofessionnelles ainsi que développer des formes de pédagogies expérientielles à travers des projets issus de la collectivité.
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Communication orale
Comment accélérer l'intégration de l'éducation au changement climatique dans les programmes d'ingénierie?Michèle Martin (University of Waterloo)
L'Institut du Climat de l'Université de Waterloo rassemble des scientifiques et des étudiant.es pour élever et améliorer l'impact et l'excellence de la recherche interdisciplinaire innovante et de l'éducation qui permet aux entreprises, aux gouvernements et à la société civile de répondre efficacement à la crise climatique. En avril 2024, avec le soutien de Ressources Naturelles Canada, l'Institut a lancé un projet de trois ans pour aider à accélérer l'intégration des connaissances et des compétences en matière d'adaptation au changement climatique dans les programmes de diplômes professionnels des universités et des collèges à travers le Canada, y compris les programmes d'ingénierie.
Dans cette présentation, Michèle partagera les résultats d'une récente enquête nationale sur l'état actuel de l'éducation au changement climatique dans les programmes d'ingénierie entrepris dans le cadre de ce projet et réfléchira aux implications pour la réforme des programmes d'études, les compétences, la pédagogie et la collaboration entre les institutions.
Comment accélérer la transformation des programmes de génie pour former l’ingénieur·e aux principes de l’ingénierie durable?
Ce panel vise à provoquer le débat pour identifier des pistes de solution afin d'accélérer le développement des compétences en ingénierie durable dans les programmes de 1er cycle.
Pause repas libre
Des compétences transversales qui favorisent la durabilité : une approche microexpérientielle pour les étudiant·es en ingénierie
Cet atelier pratique aborde deux préoccupations majeures de l’enseignement de l’ingénierie : l’intégration de la durabilité et le développement des compétences transversales. En plus des connaissances sur la durabilité, les étudiants doivent acquérir des compétences pour intégrer ces concepts dans des contextes de travail interdisciplinaires.
Au cours de cette séance, les participants vivront une activité avec des éléments tangibles, conçue pour les étudiants en ingénierie, qui crée un contexte micro-expérientiel pour le développement de compétences transversales pertinentes pour travailler au-delà des différences. Basé sur le cadre de 3T PLAY pour l’enseignement des compétences transversales : savoir (stratégies et modèles pour mettre en œuvre la compétence), expérimenter (opportunités d’appliquer les compétences et de rencontrer des difficultés pertinentes) et apprendre par l’expérience (réflexion métacognitive/émotionnelle pour favoriser le transfert), il modélise une expérience d’apprentissage qui incarne une approche fondée sur des données probantes, y compris une expérimentation à faibles enjeux, une rétroaction rapide et un soutien de transfert aux contextes futurs. Les étudiants en ingénierie expriment un intérêt pour le développement de leurs compétences transversales et pour la durabilité. En exploitant leur double motivation, cet atelier offre un moyen pratique de doter les étudiants de compétences fondamentales pour des ingénieurs responsables.
Enseigner l'ingénierie durable : les enseignant·es se mobilisent
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Communication orale
Nouvelles approches dans l’enseignement des cours d’écoconception : approche interactive et ludificationGhita El-Anbri (Polytechnique Montréal), Samira Keivanpour (Polytechnique Montréal)
Cette étude présente une pédagogie novatrice axée sur des projets qui intègre de manière transparente l’entrepreneuriat, le développement durable et l’intelligence artificielle (IA) dans le cadre d’un cours de production durable. Les étudiants sont mis au défi de conceptualiser et de développer une entreprise en démarrage axée sur la résolution des défis de l’économie circulaire dans le secteur de la mobilité aérienne.
En appliquant les principaux concepts du cours et les stratégies axées sur l’IA, les étudiants acquièrent une expérience pratique dans la résolution de problèmes de développement durable du monde réel. Cette approche favorise non seulement la créativité, la résolution de problèmes et la pensée systémique, mais cultive également un esprit d’entreprise et une compréhension plus approfondie des principes de production durable. Grâce à l’intégration de parties prenantes du monde réel et au potentiel d’impact tangible, les étudiants sont davantage engagés et motivés à explorer des solutions novatrices à l’intersection de ces domaines.
Les nouvelles approches pédagogiques, telles que l’approche interactive et la ludification, peuvent jouer un rôle essentiel dans l’enseignement de l’écoconception et de l’ingénierie durable. Ces méthodes permettent d’engager activement les étudiants, de les motiver à explorer des solutions innovantes et de développer les compétences nécessaires pour relever les défis de la transition socioécologique.
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Communication orale
Le changement climatique dans les programmes d'études canadiens en génie civil : lacunes et meilleures pratiquesParis Liu (McMaster University)
Cette étude examine l’état des programmes, des connaissances et des pratiques des programmes de génie civil du Canada en ce qui concerne le changement climatique, identifie les meilleures pratiques et formule des recommandations sur les moyens d’améliorer les connaissances et la formation des compétences en matière de changement climatique pour les programmes de génie civil canadiens.
Une enquête basée sur le cadre climatique a été distribuée à 856 instructeurs de génie civil dans les 25 écoles d'ingénierie accréditées répertoriées par Ingénieurs Canada et a recueilli des données sur 55 cours de génie civil liées au changement climatique, avec des représentants de 20 des 25 programmes accrédités à travers le pays.
Les résultats de cette étude fournissent des références importantes pour aider les instructeurs à intégrer les sujets et ressources les plus pertinents sur le changement climatique dans leurs cours afin de doter les étudiants en génie civil des compétences nécessaires pour relever les défis émergents liés à l'atténuation du changement climatique et à l'adaptation aux incendies de forêt, aux sécheresses, à l'élévation du niveau de la mer, à l'augmentation des précipitations, aux tempêtes, aux dômes thermiques, aux inondations, aux tremblements de terre et à la perte de biodiversité.
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Communication orale
Intégrer l'analyse du cycle de vie aux programmes de génie civil et de génie des eaux de l'Université LavalCharles Breton (Université Laval)
Jusqu'à maintenant, les étudiants de l'Université Laval devaient se tourner vers d'autres universités pour obtenir une formation en analyse du cycle de vie. L'embauche récente de nouveaux professeurs a changé la donne.
Cette présentation fera un état des lieux de la place laissée à l'ingénierie durable au sein des programmes de l'Université Laval. Elle couvrira aussi (i) les changements récents proposés pour améliorer la situation; (ii) les objectifs et approches pédagogiques des nouveaux cours proposés pour mieux intégrer les notions de développement durable à la formation en génie; (iii) une réflexion sur les défis rencontrés.
Ainsi, cette présentation se veut à la fois une étude de cas et une réflexion ouverte sur la nécessité (et la manière) de mieux intégrer le développement durable à l'enseignement universitaire en génie.
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Communication orale
L'École d'été en transformation sociétale: visions transdisciplinaires d'un cours en génieChloé Barrette Bennington (ÉTS - École de technologie supérieure)
Dans un monde d’une complexité grandissante, face à des enjeux toujours plus urgents au niveau social, environnemental et politique qui se mondialisent, l’on pourrait qualifier les problèmes environnementaux actuels de « wicked problems », n’ayant pas de solution unique et nécessitant une analyse systémique.
Nous sommes confrontés à la nécessité de former des agent.e.s de changements ayant étudié plusieurs disciplines, et qui savent collaborer et travailler avec d’autres. L’offre de ce type de formation est insuffisante dans une majorité de disciplines incluant le génie. Ces formations permettraient aux participant.es transcender les paradigmes disciplinaires d’organisation de la connaissance pour pouvoir espérer comprendre « un monde maintenant trop vaste à saisir ». La transdisciplinarité offre une nouvelle manière de comprendre ce monde.
L’École d'été est un cours conçu pour faire converger des étudiant.es d'horizons académiques divers vers un espace unique de croissance. Pendant 90 heures intensives, les participant.es sont immergés dans un univers de connaissances transdisciplinaires. Nous plongeons au cœur d’études de cas et utilisons des outils d'ingénierie pour explorer des scénarios de durabilité. Les étudiant.es acquièrent les compétences nécessaires pour suivre l'évolution de ces scénarios et en alignant les projets sur les cibles et les indicateurs des ODD des Nations unies, les participant.es favorisent l’impact systémique de leurs solutions.
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Communication orale
Transformer les programmes de génie par la gestion du changementTristan Belvisi (École de technologie supérieure (ÉTS)), Jean-François Boland (ÉTS - École de technologie supérieure)
Ce projet a pour but d’identifier les leviers d’actions pour mieux intégrer les principes d’ingénierie durable dans les cours obligatoires des programmes de baccalauréat en génie. L’objectif final est que l’ensemble des diplômé(e)s maîtrise et applique les compétences clefs de l’ingénierie durable pour agir comme acteur(trice)s de changement pour la société et les entreprises.
Étant donnée la nature complexe du changement à effectuer, ce travail s’appuie sur la théorie du changement de J. Mayne pour guider une réelle transformation dans les programmes. Une équipe composée de professeur(e)s, d’étudiant(e)s et de professionnel(le)s en DD a piloté une réflexion institutionnelle sous forme d’ateliers de cocréation. Le premier objectif était de représenter les compétences associées à l’ingénierie durable à travers les QRD du BCAPG. Ensuite, le deuxième objectif visait à créer un référentiel de compétences et de connaissances afin d’orienter les équipes pédagogiques dans l’analyse des programmes pour identifier les opportunités d’amélioration.
Ce travail a permis de mettre en évidence les multiples liens entre les principes de l’ingénierie durable et les douze QRD. Au-delà de la QRD-9, les principes de l’ingénierie durable apportent des balises pour encadrer et bonifier chaque QRD selon une perspective de durabilité. Un référentiel de neuf compétences clefs à développer chez les diplomé.es pour faire de l’ingénierie durable, supporté par un socle de connaissances, a été créé.
Mercredi 7 mai : 5@7 « durable et circulaire » des colloques DD de l’Acfas
Le mercredi 7 mai, cette activité de réseautage réunira les participant.es et invité.es des colloques 21, 22, 24, 220, 437, 443, 633 et 643!