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Informations générales

Événement : 92e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 400 - Sciences sociales

Description :

En conjuguant les perspectives de l’économie circulaire (EC) et de l’innovation sociale (IS), ce colloque vise à explorer une approche intégrée pour répondre aux défis environnementaux, économiques et sociaux actuels. L’EC, bien au-delà de la gestion des ressources, implique une transformation systémique des modes de production et de consommation. De son côté, l’IS propose des arrangements innovants et inclusifs pour repenser nos systèmes socioéconomiques et favoriser une transition juste.

Organisé par le Réseau de recherche en économie circulaire du Québec (RRECQ) et l’axe Organisations sociales et collectives du Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES), ce colloque réunit des chercheur·ses, praticien·nes, décideur·ses et citoyen·nes engagé·es dans la transformation de nos modèles économiques et sociaux.

Les discussions s’articulent autour de deux grandes thématiques :

  1. Les pratiques organisationnelles en économie circulaire en innovation sociale pour contribuer à la justice sociale et environnementale
  2. Les dynamiques territoriales et citoyennes au service d’une transition juste et circulaire

Ce colloque est l’occasion d’échanger sur des recherches et des initiatives innovantes, en mettant en lumière des solutions concrètes et des perspectives d’avenir.

Date :

Format : Sur place et en ligne

Responsables :

Programme

Communications orales

Ouverture du colloque

Salle : D-5007 — Bâtiment : ETS - Bâtiment D

Communications orales

Pratiques organisationnelles en économie circulaire et innovation sociale

Salle : D-5007 — Bâtiment : ETS - Bâtiment D
  • Communication orale
    La vie secrète de l'exnovation : explorer les signaux faibles d'un nouvel état d'esprit pour la transition vers la durabilité
    Tom Bauler (Université Libre de Bruxelles), Ela Callorda Fossati (Université Catholique de Louvain (France)), Bonno Pel (Copernicus Institute of Sustainable Development, Utrecht University)

    La transition vers l’économie circulaire ne concerne pas seulement les berceaux et les incubateurs d’innovation, mais aussi les maisons de deuil et les soins palliatifs. La recherche sur les transitions s’est donc tournée vers les stratégies d’exnovation. Ce terme, ainsi que des notions associées comme le déclin, la déstabilisation et la suppression progressive, désigne l’envers de l’innovation : les processus d’abandon des innovations antérieures.

    Le concept d’exnovation aide à comprendre les liens entre plusieurs évolutions économiques qui, à première vue, semblent déconnectés : l’élimination progressive des centrales au charbon, le déclin du commerce de détail traditionnel, la dématérialisation de la production économique, la désindustrialisation de certaines régions, les politiques anti-véhicules polluants ou encore la promotion du désencombrement.

    L’exnovation semble aller à l’encontre de l’attrait des stratégies d’économie circulaire : elle abandonne les promesses de solutions durables fondées sur l’action, la productivité et l’innovation. Cette posture, qui touche à des tabous politiques, explique pourquoi le terme exnovation est rarement employé tel quel. Personne ne l’utilise comme slogan, mais laisse des traces dans les transitions en cours.

    En captant et interprétant ces signaux faibles, nous explorons comment ces évolutions dispersées dans les écosystèmes économiques peuvent inspirer des stratégies plus affirmées pour la transition vers l’économie circulaire.

  • Communication orale
    Fabriquer la gouvernance chemin faisant : Le cas d’une coopérative de solidarité en décarbonation
    Karl Janelle (HEC Montréal), Martine Vézina (HEC Montréal)

    Cette étude examine la gouvernance de Coop Carbone, une coopérative de solidarité engagée dans la décarbonation et la transition socio-écologique. Fondée en 2010, cette organisation mobilise divers acteurs institutionnels et évolue entre autres dans le champ de l’économie circulaire. Alors que les modèles de gouvernance de l’économie sociale sont souvent ancrés dans une recherche de stabilité, notre analyse révèle que lorsque la transition socio-écologique est au cœur de la mission, et donc qu'il y a une plus forte incertitude en lien avec les enjeux rencontrés et même les services à offrir, une gouvernance dynamique et évolutive semble plus appropriée.

    Nous explorons les enjeux de gouvernance (statut juridique, membrariat, processus décisionnels) et leur adaptation face aux transformations de la coopérative, dans un contexte où plusieurs clients sont des corporations privées qui ne partagent ses valeurs de démocratie et de solidarité et avec lesquelles les services de Coop Carbone ne génèrent pas un fort lien d'usage. Notre approche qualitative, basée sur des entretiens semi-directifs avec des fondateurs, administrateurs et membres-salariés, met en lumière un questionnement continu du système de gouvernance.

    Cette recherche contribue à une meilleure compréhension des dynamiques de gouvernance dans les coopératives et entreprises d’économie sociale, en montrant que l’engagement dans la transition socio-écologique nécessite une approche de gouvernance adaptative et évolutive.

  • Communication orale
    Business model social : Définition, fondements théoriques et perspectives de recherche à partir d’une analyse bibliométrique
    Michelle Mongo (Mines Saint Etienne), Sophie Peillon (Mines Saint Etienne)

    Cette étude examine à partir d’une analyse bibliométrique des recherches en sciences de gestion, les fondements théoriques à l’origine du concept de business model social, et identifie les défis et challenges des recherches futures autour de ce concept. L’analyse des co-citations montre que le concept de business model social est associé à trois champs théoriques : (1) l’innovation en matière de business model et la création de valeur (Teece, 2010) , (2) l’entrepreneuriat social (Zahra et al., 2009) ; (3) les capacités dynamiques (Teece, 2007). L’analyse de la co-occurrence des mots clés montre que les principales thématiques traitées dans la littérature sur le business model social recouvrent les questions liées à l’entrepreneuriat social notamment dans les pays en développement ; au rôle des parties prenantes, et aux concepts de business model durable et de création de valeur. On observe enfin que la littérature récente sur le business model social voit émerger des thématiques associées aux enjeux environnementaux (en particulier lié à l’économie circulaire) et de transformation digitale autour de l’industrie 4.0 (Ghobakhloo, 2020; Nascimento et al., 2019). Ces résultats laissent ainsi supposer que les perspectives de recherche future sur la thématique du business model social vont s’orienter sur la digitalisation et l’économie circulaire comme opportunité pour la mise en œuvre de business models durables au sein des entreprises.

  • Communication orale
    Les reprises d'entreprises en SCOP : levier de transformation économique et social ?
    Céline Schmidt (Université Côte d'Azur, Laboratoire Groupe de Recherche en Management (GRM))

    En réponse aux logiques de délocalisation et de précarisation (Harvey, 2005), les reprises d’entreprises en SCOP favorisent une réappropriation de l’espace productif, considéré ainsi comme un capital spatial (Lévy et Lussault, 2003). Une analyse de deux SCOP françaises dans le secteur agro-alimentaire, fondée sur la réutilisation de données qualitatives issues du net, permet d’examiner comment elles redéfinissent leur ancrage territorial, tout en développement des formes alternatives de mobilité. Cette approche les envisage comme un levier de transformation économique et sociale, où l’espace et la mobilité sont réappropriés. En réinvestissant des infrastructures existantes, en repensant leur production et leur organisation, elles allient viabilité économique et engagement social et écologique. Leur capital spatial est un levier de résilience territoriale et d’innovation, et confère aux salariés un pouvoir accru sur leur espace, leurs décisions et leur avenir, dans une dynamique collective et durable. Cependant, la pérennité de ces modèles repose notamment sur la capacité à surmonter les difficultés de trésorerie et les défis liés aux circuits de distribution des produits. Elles s’exposent aussi au risque d’une convergence progressive vers un modèle de gestion classique, pouvant compromettre leur gouvernance démocratique et participative.

  • Communication orale
    Démanteler le capitalisme, un brin à la fois : aperçu des pratiques économiques émancipatrices en jeu au Bâtiment 7
    Anna Kruzynski (Université Concordia)

    Le Bâtiment 7 est un édifice de 9 200 m2 situé sur les terrains du Canadien National à Pointe-Saint-Charles (Tio'tia:ke/Montréal) qui, après 9 ans de lutte, a été cédé en 2012 par un propriétaire capitaliste à l'OSBL Le Collectif 7 à Nous. Cette présentation vise à explorer comment le Bâtiment 7, en faisant vivre un ensemble diversifié de pratiques économiques émancipatrices (Gibson-Graham, 1996, 2006), provoque des brèches dans les modes de fonctionnement dominants, et ce faisant, contribue à bâtir une société post-capitaliste. À partir de données empiriques recueillies par l’autrice, chercheure engagée et co-fondatrice du Bâtiment 7, nous allons explorer des pratiques émancipatrices telles que la réorganisation du travail pour améliorer le bien-être; la participation des travailleu·reuses dans les décisions sur la distribution des surplus; la pratique de transactions éthiques et réciproques; le maintien et le renouvellement des communs; et l’investissement dans le vivre ensemble de la communauté et des générations futures. Cette analyse élucidera l’existence d’une économie de communauté basée sur des valeurs qui sont en porte-à-faux à celles qui dominent, dont l’aide mutuelle, la diversité, l’autonomie collective et la justice sociale (Kruzynski, 2017).


Dîner

Dîner

Salle : D-5007 — Bâtiment : ETS - Bâtiment D

Communications orales

Dynamiques territoriales et citoyennes au service d’une transition juste et circulaire

Salle : D-5007 — Bâtiment : ETS - Bâtiment D
  • Communication orale
    La transition vers la circularité au Québec : l'expérience et les intersections avec l'ESS
    Stéphanie Jagou (HEC Montréal), Emmanuel Raufflet (HEC Montréal)

    Le nombre de publications scientifiques – comme celles « grand public » - sur l'économie circulaire a vu une croissance exponentielle au cours des dernières années. Au Québec, comme au Canada, il y a un réel appétit de la part des différents acteurs de la société civile pour mieux comprendre et être outillés afin de mettre en œuvre la circularité à plusieurs niveaux et échelles, et dans des domaines et chaines de valeur très variés. Il devient essentiel qu’une compréhension canadienne commune de la circularité se dégage et le partage de bonnes pratiques peut y contribuer. Le Québec se démarque par une approche collective de la circularité. Dans la lignée de la diffusion du premier rapport Transitioning to a circular Economy – Learning from the Québec experience 2014-2020, lequel a documenté les six premières années de la transition du Québec vers une économie plus circulaire, une seconde publication vient compléter le portrait d’une décennie de mise en œuvre de la circularité dans la province. (à paraitre en Avril 2025)

    L'objectif de cette session est de souligner et partager l'évolution de la transition vers la circularité au Québec afin de faciliter et d’accélérer son déploiement à l’échelle canadienne. Les intersections avec l'économie sociale et solidaire seront mises de l'avant à l'aide d'études de cas.

  • Communication orale
    Nouvelle forme collective de la prévention : effets transformatifs de la co-modélisation d’un système complexe sur les cadres de référence et les modes opératoires des participants
    Valérie Français Tardy (Université De Toulon)

    La présente recherche aborde la question de la transition durable des territoires en tant que systèmes sociotechniques complexes et explore l’intégration des outils et méthodes du design systémique, des approches info-communicationnelles et comportementales pour la conception de dispositif de prévention des déchets.

    L’étude, conduite dans le cadre d’une recherche-intervention en co-design de l’innovation sociale dans laquelle le chercheur-designer s’associe aux acteurs de l’organisation pour co-produire l’analyse des situations et les propositions de solutions, confirme l’intérêt des méthodes de communication dialogiques pour la conception d’un dispositif de prévention efficace.

    Mais au-delà de ces bénéfices, les résultats font état de la valeur transformative de la démarche. L’analyse des entretiens montre en effet que l’expérience de la complexité, à travers la co-modélisation qualitative du système du tri des déchets sous forme de diagramme de boucles causales, transforme les cadres de références des participants ainsi que leurs modes opératoires en situation professionnelle.

  • Communication orale
    La coopération, un trait d’union entre Economie Sociale et Solidaire et Economie Circulaire ?
    Khoudia Gueye (Université de Lorraine (France)), Elise Marcandella (Université de Lorraine)

    L’objectif de cette contribution est de montrer qu’un Pôle Territorial de Coopération Economique (PTCE) orienté vers la transition écologique et solidaire peut amener ses adhérents à intégrer l’économie circulaire avec l’ambition d’une transition plus juste et durable. Structuré autour de la filière du réemploi solidaire, le PTCE développe un projet de « boutique commune du réemploi » qui couvre deux domaines de l’économie circulaire (ADEME) : l’offre des acteurs économiques et la demande et le comportement des consommateurs. Il souhaite renforcer la coopération entre les membres du PTCE et les acteurs de l’EC sur le territoire.

    Sa volonté d’innover socialement se traduit dans sa manière d’amener ses adhérents à se structurer autour de cette « boutique » qui devient un artefact médiateur (Picote, 2022; Marcandella, 2022) pour « encourager les dynamiques collectives » (ADEME) indispensables à l’implémentation de l’EC. Ces parties prenantes sont différentes par leur taille, la nature de leurs activités et leurs intérêts. Nous sommes allées à leur rencontre pour mieux cerner leurs motivations, leur rapport à la coopération, leurs interrelations et le sens qu’elles donnent à leur appartenance au PTCE. Ces éléments sont structurants pour construire une « vision intégrée » et territoriale d’une économie circulaire et solidaire.

  • Communication orale
    Les coopératives des produits de terroir : un levier de changement économique et social au Maroc
    Amina Boumaize (Université Mohammed V Rabat (Maroc)), Nadia Sellika (Université Mohammed V-FSJES Souissi)

    Considérées comme des entités productives qui allient les dimensions économique et sociale, les coopératives des produits de terroir contribuent significativement à la réalisation de développement socio-économique du Maroc. Cette étude met en avant leurs apports sur l’amélioration des conditions de vie de la population locale, notamment des femmes, ainsi que sur la promotion de la compétitivité économique du pays à l’échelle internationale. En structurant les filières et en favorisant la commercialisation des produits locaux, les coopératives participent d’une manière active à la préservation de l’identité culturelle et à la pérennisation des savoir-faire traditionnels.

    Cette étude adopte une approche méthodologique rigoureuse, fondée sur une revue de littérature théorique et empirique traitant le cadre conceptuel lié aux coopératives des produits de terroir et leur contribution au développement socio-économique. Cette analyse a permis de développer un modèle conceptuel structuré, intégrant les variables de recherche pertinentes. Ainsi, la présente communication apporte un nouvel éclairage sur le potentiel des coopératives des produits de terroir comme étant un modèle économique de développement durable et inclusif.

    En analysant de manière approfondie les apports générés par ces structures, elle met le point également sur l’importance de consolider davantage les dispositifs d’accompagnement pour renforcer leur performance.

  • Communication orale
    Les initiatives citoyennes de transition socio-écologique : quelle place dans la transition vers l’économie circulaire ?
    Clara Alagy (Polytechnique Montréal), Sophie Bernard (Polytechnique Montréal), Sophie L. Van Neste (INRS)

    Alors que la Ville de Montréal se dote tout juste d’une stratégie et d’un plan d’action en économie circulaire (ÉC), de nombreuses initiatives citoyennes de transition socio-écologique s’appuient déjà sur des stratégies d’ÉC. Depuis les dernières années, on assiste à la multiplication d’initiatives qui se revendiquent de l’ÉC (Lacombe et al., 2023), mais d’autres initiatives préexistent sans nécessairement se reconnaitre, ou refusant cette appellation. Pourtant, elles sont toutes susceptibles de contribuer à la transition circulaire, et la Ville affirme sa volonté de les inclure et de les encourager (Ville de Montréal, 2024). Alors entre coopération et refus de l’institutionnalisation, voire de l’instrumentalisation, les initiatives citoyennes qui opèrent en ÉC constituent à la fois un levier pour la transition circulaire et un espace de contestation alternatif, entre public et privé, pour celles et ceux qui y participent. Face à ce double constat, comment conceptualiser les liens entre les stratégies urbaines de transition vers l’EC et ces initiatives de circularité, même lorsqu’elles ne s’identifient pas comme telles ? Nous proposons, à travers la présentation de notre projet de recherche à venir, d’explorer les différents concepts et exemples issus de la littérature qui nourrissent cette étude.

  • Communication orale
    Les déterminants psychosociaux des comportements écoresponsables des acteurs du milieu de la construction
    Grégoire Banse (Polytechnique Montréal), Virginie Francoeur (Polytechnique Montréal)

    Contexte et problématique

    Conscientes de l’urgence climatique, plusieurs entreprises canadiennes du secteur de la construction s’engagent dans l'intégration des principes d’économie circulaire en misant, entre autres, sur la réduction et le recyclage des déchets de construction. Cependant, l'adoption de ces principes se heurte souvent à des obstacles, notamment liés aux habitudes des travailleurs, ainsi qu’à la particularité du secteur de la construction, freinant ainsi la transition vers un modèle circulaire. Dans le but de contribuer à identifier et réduire ces obstacles, cette étude empirique explore les déterminants psychosociaux (soutien, engagement, émotions) influençant les comportements écoresponsables des acteurs du milieu de la construction.

    Apport théorique et méthodologie

    Cette recherche, par le biais d’entretiens qualitatifs (n=19) et d’une collecte de données quantitatives (n=91), apporte une contribution théorique et pratique en explorant un terrain largement sous-étudié : les chantiers de construction, un milieu complexe où les facteurs psychosociaux et les comportements écoresponsables restent encore à documenter.

    Résultats et discussion

    Les résultats, dont l’analyse est en cours, permettront de favoriser l’adoption de comportements écoresponsables et de faciliter l’intégration des principes d’économie circulaire dans l’industrie de la construction, ce qui, à plus grande échelle, contribuera à la mise en place d’un modèle durable au sein de ce secteur pollueur.

  • Communication orale
    « J’en ai assez! » Motivations, leviers et freins à l’adoption d’habitudes de consommation de vêtements axées sur la suffisance
    Jennyfer Exantus (UQAM - Université du Québec à Montréal), Stéphanie Yates (UQAM)

    Produire rapidement, porter moins longtemps, jeter en un rien de temps : voilà la devise de la mode rapide, aussi appelée fast fashion. L’obsolescence planifiée et émotionnelle contribue à la cadence effrénée dictée par l’industrie de la mode. Face au modèle linéaire de consommation préconisé par les géants de la mode, l’approche de la suffisance propose une réduction des niveaux d’achats en passant notamment par la consommation collaborative, le réemploi des vêtements et la réduction volontaire. La présente proposition s’articule autour des résultats d’une recherche exploratoire effectuée auprès de 16 personnes ayant modifié leurs habitudes de consommation de vêtements par des moyens axés sur la suffisance. L’objectif de cette étude, et de notre communication, est donc de présenter les motivations et les mécanismes favorisant l’adoption à long terme de ces nouvelles habitudes à travers le processus de changement. Cette recherche s’appuie sur des entretiens semi-directifs menés selon une méthode d’enquête basée sur la matérialité, soit sur la présence de vêtements durant les entretiens. Une analyse thématique a été effectuée pour faire émerger les éléments déclencheurs, alors que le modèle de changement transthéorique de Prochaska et DiClemente (1982) a été utilisé pour identifier les mécanismes de changement. Les aspects liés à l’attachement, au contrôle, aux diverses étapes de vie à l’âge adulte et aux expériences seront abordés pour expliquer les changements d’habitudes.


Réseautage

Événement réseautage

Informations à venir

Salle : D-5007 — Bâtiment : ETS - Bâtiment D