641 - Villes-santé et développement durable

Professeure à Sciences Po Rabat  & Chercheure au Center For Global Studies à l'Université Internationale de Rabat, spécialisée dans les politiques de santé

Malgré la difficulté de définir avec précision la ville, celle-ci peut être vue comme un espace caractérisé par une densité démographique où se pratiquent des interactions multiples entre les acteurs de cet espace d’une part et entre les acteurs avec l’espace d’autre part. Cependant, avec la révolution digitale, les villes tendent à se moderniser en vue d’améliorer les services au public et lutter contrer les gaspillages. Dans la perspective de réaliser le développement humain durable, il devient, désormais, utile de reconsidérer l’espace notamment dans sa dimension virtuelle. Cela passe, a fortiori, par l’amélioration de ses avantages et l’action sur ses conséquences négatives, notamment, sur la santé et la qualité de vie humaine. En effet, la sociabilité virtuelle peut conduire, dans certains cas, à une indissociabilité matérielle voire à des problèmes plus graves sur la santé physique ou mentale tels que l’addiction à l’internet, troubles du sommeil, sédentarité, etc.

La question mérite alors d’être posée pour savoir si les politiques de la ville doivent, dans un contexte de révolution digitale, considérer plus sérieusement la santé physique et mentale de leurs habitants par l’encouragement des rapports humains physiques, sans sacrifier leur droit à l’inclusion numérique.

La pollution lumineuse survient lorsque la lumière artificielle nocturne (LAN) est émise dans l’environnement à des niveaux et/ou à des moments qui ont un effet perturbateur sur celui-ci. Elle est directement responsable du voilement du ciel étoilé, mais perturbe aussi la faune et la flore. La pollution lumineuse interfère aussi avec le cycle circadien chez l’humain, ce qui peut occasionner des problèmes de santé tels qu’un risque accru de certains cancers. Environ 70% de la LAN pourraient être éliminés simplement en adoptant de meilleures pratiques d’éclairage. Le milieu municipal est généralement mal outillé pour faire face à ces enjeux.

Dans le cadre du Programme Engagement des Fonds de recherche du Québec (FRQ), Sébastien Poulin, un citoyen de la ville de Québec, a soumis une question qui a été choisie par Martin Aubé, chercheur et enseignant au Cégep de Sherbrooke. Le projet de recherche a été retenu pour financement par le FRQ pour une période de deux ans.

Le duo chercheur-citoyen évalue l’impact potentiel sur la santé humaine des systèmes d’éclairages des villes de Québec et de Trois-Rivières. Pour y arriver, un radiomètre a été assemblé et utilisé pour cartographier la LAN et ses propriétés physiques dans les rues des villes. Ces données permettent d’identifier les zones à risque pour la santé tout en proposant des solutions pour les atténuer. La présentation fait état des résultats de l’étude.

La nécessité de rechercher de nouveaux modèles urbains n’est pas seulement dictée par la nécessité de promouvoir des politiques urbaines efficaces, mais concerne également la compréhension de leur impact sur le bien-être physique et mental des citoyens. La protection et la promotion de la santé urbaine doivent être au cœur d’une conception urbaine intégrée et durable, mais pour pouvoir agir et donc promouvoir des initiatives visant à accroître la qualité de vie des citoyens, il faut se référer aux nouvelles technologies et donc favoriser l’innovation. Le modèle urbain smart peut représenter la solution idéale pour la promotion de la santé urbaine, car il peut utiliser les technologies TIC pour collecter et analyser des données hétérogènes afin de comprendre les phénomènes qui affectent négativement le bien-être et la santé des citoyens. Cette communication orale se concentrera sur le rôle que peuvent avoir les technologies liées à la smart city comme le BIM, le SIG et le Digital Twin pour une compréhension globale de certains phénomènes (par exemple la concentration de CO2, l’élévation des températures, etc.) afin de promouvoir des politiques urbaines de prévention et de sauvegarde.

La nécessité d'explorer les impacts et les ramifications du changement climatique sur la santé dans un contexte urbain en rapide évolution est devenue cruciale. Cette communication vise à explorer les implications du changement climatique sur la santé dans le contexte urbain et à présenter des solutions novatrices pour atténuer et s'adapter à ces effets. Les villes sont confrontées à des défis croissants en matière de santé publique en raison des phénomènes climatiques extrêmes, des risques accrus de maladies vectorielles et des impacts sur la qualité de l'air et de l'eau. Nous mettrons en lumière des études de cas illustrant l'impact du changement climatique sur la santé urbaine tout en proposant des stratégies efficaces pour minimiser ces risques. Des initiatives de développement durable telles que la planification urbaine inclusive, la promotion des transports durables, la gestion des espaces verts et la résilience aux catastrophes seront présentées comme des moyens concrets de créer des villes plus saines et résilientes au changement climatique. Cette communication contribuera à la discussion sur la manière dont les villes peuvent jouer un rôle central dans la promotion de la santé publique tout en s'adaptant aux défis du changement climatique.

L’étude vise à évaluer l’impact de l’occupation du sol et du cadre bâti de l’agglomération de Québec sur les îlots de chaleur lors des vagues de chaleur. Nos objectifs spécifiques sont de caractériser l’occupation du sol et le cadre bâti de l’agglomération; d’analyser la variabilité de la température de l’air durant les vagues de chaleur et d’analyser l’impact de la répartition spatiale de la végétation sur celle-ci. 
Pour ce faire, des indicateurs ont servi à classer les îlots de diffusion de l’agglomération. Un réseau de capteurs de température de l’air déployé en 2022 et 2023 a permis d’évaluer sa variabilité. L’effet de l’environnement bâti et de la distribution spatiale de la végétation sur la température a été évalué à l’aide de régressions. 
Les résultats préliminaires suggèrent que les endroits les plus chauds pendant les vagues de chaleur diffèrent entre le jour et la nuit; que les zones densément construites sont plus chaudes que le reste de l’agglomération et que la présence de petites forêts (10 x 10 m) dans les quartiers à densité moyenne abaisse de manière significative les températures de l’air. 
Ces résultats permettront de mieux cibler les secteurs nécessitant des mesures d’adaptation et d’identifier des mesures efficaces face aux changements climatiques. En effet, connaître l’effet de la distribution spatiale de la végétation haute permettra de mieux répartir l’ajout éventuel d’arbres. 

Dans un contexte marqué par l'intensification du changement climatique, Port-au-Prince fait face à des défis urbains, environnementaux et sanitaires croissants. À travers cette communication, nous explorons des orientations stratégiques visant à améliorer la résilience urbaine, environnementale et sanitaire de Port-au-Prince. Notre étude, basée sur des entretiens avec des décideurs et l’examen approfondi des politiques urbaines, d'adaptation au changement climatique et sanitaires, ainsi que l'analyse du plan national de gestion des risques, a permis d'identifier des lacunes et d'évaluer l'efficacité des mesures actuelles. Nos découvertes mettent en évidence des problèmes significatifs, notamment l'incapacité politique à mettre en œuvre des stratégies efficaces d'adaptation et de gestion des risques, exacerbée par des lacunes dans la coordination des politiques. En réponse, nous étudions les conditions permettant le renforcement de la capacité de politique publique de l'État, l'intégration de la santé publique dans la planification urbaine et l'adoption d'une gestion intégrée des risques. Nous soulignons également l'importance d'une collaboration étroite entre tous les niveaux de gouvernance, la communauté scientifique et les citoyens, pour construire une ville plus sûre, saine et résiliente.

Les villes africaines, principalement celles d’Afrique subsaharienne, sont aujourd’hui confrontées aux défis majeurs de notre siècle. Parmi ces défis, figure le trop-plein de la population urbaine. Celui-ci induit selon la Banque Mondiale, non pas des taux record d’utilisation de la biomasse et d’émissions de gaz à effet de serre, mais les politiques d’intégration et de croissance urbaine qui y aggravent les problèmes sanitaires, climatiques et environnementaux. Cela nous semble cependant curieux puisque d’après les analyses de la même Banque Mondiale, les villes ne sont les principales causes des maux sus-évoqués et des vulnérabilités diverses subséquentes, que pour autant qu’elles sont les principales productrices des gaz à effet de serre. Or sur les 70% environ des émissions dont sont responsables les villes du monde, les villes des pays à revenu faible dans leur ensemble représentent 14% environ, mais n’émettent elles-mêmes en réalité qu’environ 0,20%. Cela est un dramatique paradoxe, puisqu’il paraît que si les problèmes évoqués ici et les crises diverses qu’ils induisent sont liés aux émissions des gaz à effet de serre, lesdits problèmes dans les villes des pays à revenu faible, et conséquemment l’hostilité de ces dernières à la durabilité qui en résulte nécessairement, ne relèveraient ni de la croissance démographique et des mauvaises politiques d’intégration et de croissance urbaine qu’elle induit, ni des causes qui leur sont internes.

La relation entre l’urbanisme et la santé publique constitue une thématique de plus en plus importante à analyser et à maitriser afin de faire face aux différents risques sanitaires que connait le monde actuellement. En effet, depuis l’urbanisme antique, en passant par celui moderne hygiéniste, jusqu’à l’urbanisme favorable à la santé, il est de plus en plus démontré que la ville est bien plus que un système de bâtiments, de voiries et d’espaces publics ; Il s’agit plutôt d’un organisme qui vit, qui respire, et dont l’état de santé est directement lié à celui de ses occupants. La santé constitue un état de bien-être physique, moral et social.

A cet effet, le rôle des espaces urbains et des villes marocaines dans la santé publique et leur résilience face aux risques sanitaires multiples, en relation avec le système de planification urbaine est un sujet qui mérite plus d’attention. L’objectif est de comprendre dans quelle mesure le système de planification urbaine marocain, intègre-t-il les normes d’un urbanisme favorable à la santé, contribuant à atténuer les effets des risques sanitaires et à améliorer la santé publique. L’objectif de ce papier est double. Dans un premier temps, il s’agit de comprendre la relation entre l’urbanisme et la santé publique, en adoptant une approche historiographique Internationale. Dans un deuxième temps, l’objectif est de faire une lecture critique du système de planification urbaine marocain à la lumière de la santé publique.

L’objet de cette présentation est d’expliquer comment le zonage résidentiel peut impacter le bien-être
des habitants. Pour ce faire, deux questions méritent d’être posées :
 Comment le zonage résidentiel affecte la qualité de l'habitat et les conditions de vie ?
 Quelles sont les normes de zonage qui favorisent des environnements résidentiels sains?

Le zonage résidentiel peut avoir un impact significatif sur la qualité de l'habitat et les conditions de vie des habitants. Les normes de zonage qui favorisent des environnements résidentiels sains peuvent inclure des exigences en matière de qualité de l'air, de sécurité, de bruit, et d'autres facteurs qui affectent la santé et le bien-être des habitants.
Nous avons pris comme cas d’étude, le "Nouveau règlement d'aménagement : boîte à outils" édité en 2022 par le département marocain de l’urbanisme. Nous allons expliquer comment ces nouvelles règles alternatives visent à créer des environnements urbains plus inclusifs, durables, esthétiques et fonctionnels, contribuant ainsi au bien-être des citoyens urbains en favorisant des modes de vie sains, épanouis et en harmonie avec leur environnement.

Dans la plus grande ville du Cameroun, Yaoundé, la gestion des déchets ménagers est une préoccupation croissante. La population et les autorités se rejettent mutuellement la responsabilité, et les mesures prises par chaque partie sont loin de garantir une gestion efficace des déchets ménagers qui jonchent les rues. Compte tenu de ce qui précède, cet article analyse les pratiques sociopolitiques des acteurs et leur influence sur la gestion des déchets ménagers à Yaoundé. Sur la base d'une enquête qualitative combinant à la fois une revue de la littérature et des entretiens, la recherche a analysé les enjeux liés à la gestion des déchets ménagers en matière d'économie, d'environnement et de santé publique. En outre, une étude cartographique utilisant KoboToolbox a été menée dans les sept municipalités afin d'analyser la distribution géographique des zones de déchets, leur taille et leur statut dans le cadre organisationnel de la ville. Au total, 264 décharges ont été collectées, dont 110 étaient des déchets formels utilisant une poubelle de taille variable. En combinant les méthodes des sciences sociales et de l'ingénierie, cette recherche vise à démontrer que les défaillances de la gouvernance des déchets à Yaoundé sont à la fois une affaire collective (autorités/pouvoirs publics) et individuelle (citoyens).

La planification urbaine joue un rôle crucial dans le développement des villes, influençant directement la qualité de vie des habitants. Au fil de l'histoire, elle a eu un impact significatif sur la vie urbaine, comme observé dans le Paris d'Haussmann. Cette thèse se focalise sur l'impact de la planification urbaine sur la santé publique et le lien entre l’espace et la maladie, en revivant L’urbanisme hygiénique & fonctionnaliste dans un contexte marqué par la pandémie COVID19. Les dimensions de l'IDH, telles que le revenu, l'éducation et la santé, sont influencées par des facteurs urbains comme l'accès aux services de santé et la qualité de l'environnement.

Mon projet de thèse aborde un sujet d’actualité mondiale et national, dans un contexte marqué par la pandémie de COVID19, mettant en lumière l’importance de la santé publique et la qualité de vie urbaine. Elle est une contribution importante à la compréhension des liens complexes entre la planification urbaine, la santé publique et le développement. Elle pourrait contribuer à éclairer et comprendre les pratiques de planification urbaine et la résilience face à des types des pathologies, et la crise sanitaire. Elle contribue aussi à la littérature existante ou comble un éventuel vide dans le domaine.

Le rythme urbain a réputation d’être plus intense qu’ailleurs. Les agendas saturés s’accompagnent d’autres phénomènes de saturation de nature spatiale, infrastructurelle, cognitive. L’ensemble impacte fortement la qualité de vie urbaine et la santé. Au-delà des conséquences directes sur l’individu vivant en ville (échelle micro), ils contribuent également à la perte d’attractivité des centres urbains denses menant au phénomène de « desserrement urbain» à échelle macro.
Pour les acteurs de la fabrique urbaine durable, défendant un modèle de la ville dense et mixite (dont je fais partie en tant qu’architecte et doctorante en urbanisme), il y a un véritable enjeu d’identifier des leviers permettant de mieux vivre dans les densités et intensités urbaines. L’hypothèse de la clé temporelle en tant que tel est centrale dans ma recherche doctorale.
La méthode de recherche en cours d’élaboration est de nature qualitative et croise le vécu du quotidien urbain (et des saturations) par l’habitant en région parisienne en articulation avec la notion du « bien-être temporel ». Cette dernière dépasse largement une simple quantification du temps libre mais inclue également des facteurs d’autonomie temporelle, de rythme et vitesse perçue etc. La proposition rejoint donc un autre axe du colloque : celle de la lutte contre les inégalités. Si nous ne sommes pas exposés de la même façon aux diverses saturations urbaines, notre bien-être temporel ne subit pas non plus les mêmes contraintes.

Le Maroc compte 32 médinas, chacune reflétant un riche héritage architectural, culturel et historique, façonné par les multiples civilisations qui ont traversé ses terres. Les Phéniciens ont peut-être introduit le concept de patio, tandis que les Romains ont laissé derrière eux des systèmes avancés d'ingénierie et d'approvisionnement en eau, comme à Volubilis, potentiel modèle pour les médinas. L'influence arabe a été cruciale dans le développement des médinas marocaines, apportant avec eux l'islam, l'architecture islamique, ainsi qu'une gestion sophistiquée de l'eau, avec hammams, fontaines et « Sekaya », contribuant à l'hygiène et à la santé physique et mentale des habitants. Sous le protectorat français, une nouvelle ville européenne a été érigée, séparée des médinas. Cette séparation a certes préservé le patrimoine architectural, mais a également conduit à leur déclin sombrant dans l’insalubrité, à cause du surpeuplement et exode rural. Après l'indépendance en 1956, les médinas ont dû faire face à de nouveaux défis, tels que la préservation du patrimoine, le développement urbain durable et l'adaptation aux besoins modernes des habitants, incluant les enjeux de santé publique. Les médinas marocaines doivent aujourd'hui trouver un équilibre entre préservation culturelle et progrès urbain, tout en assurant le bien-être de leurs résidents dans un contexte en évolution constante.

Cette étude vise à explorer la capacité d'adaptation urbaine des tissus traditionnels et leur impact sur le bien-être des citadins et comment les tissus traditionnels pourraient bénéficier des Solutions Fondées sur la Nature (SFN) pour améliorer leur adaptabilité urbaine et leur impact sur le bien-être des citadins. Les tissus traditionnels, qu'ils soient architecturaux, sociaux ou culturels, possèdent une souplesse et une résilience intrinsèques qui peuvent être renforcées par l'intégration de solutions basées sur la nature. les caractéristiques adaptatives des tissus traditionnels pourraient mettre la lumière sur une démarche  conceptuelle d’environnements urbains plus flexibles, durables et adaptés aux besoins changeants de la population tout en préservant l'identité et l'histoire locales.
L'intégration intelligente des SFN dans la planification urbaine peut favoriser des environnements urbains plus harmonieux et résilients, offrant ainsi des espaces de vie qui répondent aux exigences contemporaines tout en respectant les traditions et les caractéristiques uniques des tissus traditionnels. Cette approche intégrée du développement urbain souligne l'importance de valoriser les éléments traditionnels tout en tirant parti des solutions innovantes offertes par la nature pour créer des villes qui favorisent le bien-être physique, mental et social de tous les citadins.

L'accroissement rapide de la population urbaine entraîne des défis majeurs pour les espaces urbains, tels que la densification, le manque d'espaces verts et les problèmes de régulation, qui affectent le bien-être des résidents. Les risques psychosociaux comme l'anxiété et le stress sont exacerbés par cette expansion. Pour répondre à ces enjeux, l'urbanisme sensible émerge comme une approche intégrant la psychologie et la résilience urbaine dans la planification urbaine. Cette recherche vise à comprendre comment les concepts psychologiques peuvent être intégrés dans la planification urbaine et comment les environnements urbains influent sur notre bien-être psychologique. Elle offre des perspectives précieuses pour les praticiens et les décideurs cherchant à créer des villes où le bien-être psychologique de chaque individu est pris en compte.

L’idée maitresse à travers cette recherche réside d’une part(i), dans une compréhension approfondie de la manière dont des concepts psychologiques tels que la perception, l'émotion … peuvent être intégrés dans la planification urbaine, et d’autre part(ii), comment les environnements urbains peuvent façonner notre bien-être psychologique. Elle aspire offrir des insights pour les praticiens et les décideurs qui cherchent à construire des villes où chaque individu peut s'épanouir psychologiquement.

Le développement urbain et les réseaux de mobilité sont intrinsèquement liés, avec l'espace urbain influençant les modes de transport et vice versa. Il est crucial de reconnaître que toute ville génère un besoin essentiel de mobilité. Pour accompagner la croissance démographique prévue dans l'agglomération de Rabat – Témara, Salé, qui abritera près de 3 millions d'habitants d'ici 2024, des solutions de mobilité efficaces et durables sont nécessaires. Cela implique la mise en place d'un système complet, comprenant un réseau de transport en commun rapide et apaisant, pour répondre aux besoins quotidiens de déplacement des habitants. L'objectif est de repenser la relation entre mobilité et urbanisation, en faisant de la ville un moyen de déplacement essentiel et non simplement une conséquence de la distance entre les activités. Cette nouvelle approche vise à mettre en œuvre une mobilité intelligente, inclusive et durable, intégrant les préoccupations environnementales et d'urbanisme. L'amélioration des transports publics et des services de mobilité est au cœur de cette stratégie institutionnelle dynamique.