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Présentateur des activités scientifiques

546 - Pratiques professionnelles soutenant le plaisir d'apprendre : former et évaluer

  • Mercredi 13 mai 2026

Responsables

Le soutien au plaisir d’apprendre représente à la fois une responsabilité des enseignants et des formateurs et un besoin des apprenants et des formés. Dans les sociétés occidentales, l’abandon des études ou d’une activité de formation continue est un phénomène complexe et multifactoriel. Parmi les facteurs qui incitent à terminer un parcours éducatif, certains concernent la relation maitre-élèves (Poirier et al., 2013) et d’autres les pratiques pédagogiques susceptibles de susciter l’implication dans les activités proposées (Bousquet, 2023). Sont pointés également le soutien aux élèves en difficulté (Rousseau et al., 2009) et les pratiques d’évaluation qui stimulent l’engagement cognitif des apprenants et des formés (Yerly, 2017).

De ce fait, les enseignants et les futurs enseignants sont appelés à susciter le plaisir d’apprendre (Gareau et Dubé, 2021; Meirieu, 2014; Ministère de l’Éducation, 2020). Selon Meirieu (2014), sans plaisir dans la compréhension et l’apprentissage, il n’y a pas de progrès possible. Pour éveiller ce plaisir, Diet (2017) propose de « provoquer ébranlement, surprise, questionnement, curiosité » (p. 20). Cette intention, nourrissant le plaisir d’agir de l’enseignant et du formateur, peut susciter le plaisir-motivation, un élément clé du processus enseigner/apprendre (Gagnaire et Lavie, 2021). Chez les apprenants et les formés, il est un indicateur de confiance en son potentiel, d’engagement et de persévérance, soutenus par l’autoévaluation et l’autorégulation des apprentissages. 

Ce colloque ouvre la réflexion et la discussion sur le soutien au plaisir d’apprendre. Quels acteurs éducatifs ont la responsabilité de soutenir le plaisir d’apprendre ? Comment soutenir le plaisir d’apprendre chez tous les apprenants et tous les formés ? Comment affirmer que les pratiques soutiennent le plaisir d’apprendre ? Quels liens existent entre l’enseignement-formation et l’évaluation au regard du soutien au plaisir d’apprendre ?