529 - L’enseignement supérieur québécois à l’épreuve des transformations : gouvernance, collaboration et pratiques éducatives
- Mercredi 13 mai 2026
- Jeudi 14 mai 2026
- Vendredi 15 mai 2026
Responsables
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Jonathan Martel
UQAM - Université du Québec à Montréal
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Neerusha B. Gokool
UdeM - Université de Montréal
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Marouane Hatim
UdeM - Université de Montréal
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Pierre Michaud
Collège Laflèche
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Eya Benhassine
UdeM - Université de Montréal
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Olivier Bégin-Caouette
UdeM - Université de Montréal
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Jason Luckerhoff
UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières
Les établissements d’enseignement supérieur (ÉES) composent un ensemble hétérogène qui s’articule autour de structures, de finalités éducatives et de modèles de gouvernance variés. Toutefois, collèges et universités doivent faire face aux mêmes transformations sociales, économiques, législatives et politiques. Chacun à sa manière et selon des logiques d’action et de gouvernance distinctes, ils doivent s’adapter afin de participer au développement de leurs communautés et de la société québécoise. Implantés localement, ils modélisent leur environnement tout en étant conditionnés par des transformations et des changements qui animent la société et sont à même de redéfinir la mission éducative, scientifique et sociale de l’ES.
Les ÉES sont appelés à collaborer en partageant leur expertise disciplinaire, notamment en offrant des parcours interordres de formation intégrée et en s’associant à des projets de recherche et de développement. Si l’on note quelques succès de collaboration, notamment entre les chercheuses et les chercheurs collégiaux et universitaires en sciences naturelles et en technologies, les solitudes et les silos demeurent très marqués.
Sur le plan de leur mission éducative, parmi les transformations qui les touchent, les établissements d’ES sont confrontés à des changements technologiques continuels, à l’intégration de personnes étudiantes présentant des besoins particuliers, aux politiques migratoires et aux modifications dans le régime de financement, toutes étant susceptibles d’exercer une incidence sur les pratiques éducatives et le modèle éducatif.
Acteurs culturels et socioéconomiques, ces institutions sont aussi conditionnées par les changements qui s’y vivent, ceux qui ont été mentionnés précédemment n’étant que quelques exemples des lignes de force qui entretiennent une relation importante avec le milieu de l’ES et qui conditionnent ainsi son développement.
Appel à communications
Dans le cadre de son colloque annuel, le Laboratoire interdisciplinaire de recherche sur l’enseignement supérieur (LIRES) s’intéressera aux relations qu’entretiennent les établissements d’enseignement supérieur avec les transformations sociales, culturelles, économiques, politiques et technologiques selon trois axes.
1. Logiques et modèles de gouvernance
S’intéresser aux logiques et aux modèles de gouvernance, c’est regarder au-delà de la gestion administrative pour toucher à la capacité des établissements d’enseignement supérieur à orienter la recherche, à façonner l’enseignement et à demeurer des espaces critiques de production et de transmission du savoir. Dans un contexte de changement, réfléchir aux modèles de gouvernance devient crucial.
2. Collaborations interordres
Cet axe vise à explorer les relations entre les deux ordres qui se partagent les établissements d’enseignement supérieur au Québec. Ces initiatives ne se réalisant pas sans difficulté, nous proposons d’aborder les facteurs qui les conditionnent. La mise en perspective des enjeux qu’elles soulèvent apparaît essentielle afin d’en faciliter le succès.
3. Transformations et adaptations du champ de l’enseignement supérieur
Cet axe porte sur la mission éducative de l’enseignement supérieur dans un contexte où la flexibilité, l’accessibilité et l’adaptabilité sont devenues des impératifs incontournables. Analyser les pratiques pédagogiques et les politiques qui les soutiennent au sein des établissements d’enseignement supérieur permet de mieux comprendre les leviers réels du changement et d’identifier les conditions propices à une adaptation durable et équitable du système.
À travers l’un de ces axes ou de manière transversale, les intervenants aborderont des thématiques telles que les visées sociétales de l’enseignement supérieur, le rôle des établissements d’enseignement supérieur comme institutions sociales, dans le développement régional et l’aménagement du territoire, leur autonomie de même que celle des personnes enseignantes et chercheures, les pratiques éducatives ainsi que les effets des cadres législatif et normatif sur les modèles de collaboration. Les communications libres relatives à l’enseignement supérieur seront également considérées.
Soumission des propositions
Communication individuelle ou en équipe (20 minutes)
- Auteur(s), affiliation(s) et courriel (de l’auteur·trice de correspondance pour une communication en équipe)
- Titre : 180 caractères maximum espaces comprises
- Résumé : 1500 caractères maximum espaces comprises
- Préciser la thématique et l’axes visés : si applicable
Séance de 3 ou 4 communications (60 à 90 minutes)
- Responsable(s), affiliation(s) et courriel (de la ou du responsable principal·e pour une séance organisée en équipe)
- Titre de la séance : 180 caractères maximum espaces comprises
- Résumé de la séance : 1500 caractères maximum espaces comprises
- Titres et résumés des communications (mêmes longueurs)
Table ronde ou panel (60 à 90 minutes)
- Responsable(s), affiliation(s) et courriel (de la ou du responsable principal·e pour une table ronde ou un panel organisé en équipe)
- Titre de la table ronde : 180 caractères maximum espaces comprises
- Résumé de la table ronde : 1500 caractères maximum espaces comprises
- Identités, affiliations et justification des participants
Envoi
- Date limite : 2 février 2026
- Adresse : lires@umontreal.ca
Sélection
L’enseignement supérieur étant un champ d’étude interdisciplinaire, la sélection des propositions favorisera le dialogue entre des experts en matière de didactique et de pédagogie, de technologies éducatives et d’internationalisation, de politiques publiques et de financement, de sociologie des migrations, de même que de gestion, de gouvernance et de leadership en enseignement supérieur. Les propositions de séances et de tables rondes réunissant chercheurs et praticiens de différentes régions et de différents ordres de l’enseignement supérieur, particulièrement de la Francophonie, de même que les communications présentées par des équipes représentant des contextes géographiques et disciplinaires variés seront également priorisées.
Les propositions devront en outre respecter les critères suivants :
- être rédigées en français;
- reposer sur des assises théoriques pertinentes;
- présenter le potentiel de stimuler les échanges et de susciter des questions.
Enfin, le comité scientifique s’engage à communiquer son acceptation ou son refus de chacune des propositions reçues d’ici la fin février 2026.
Lien vers l'appel à communications