Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.

Informations générales

Événement : 92e Congrès de l'Acfas

Type : Domaine

Section : Section 100 - Sciences de la santé

Description :

Vous trouverez ici les communications libres du domaine Neurosciences, santé mentale et toxicomanie. Dès le 28 avril 2025, vous pourrez voir les contributions en cliquant sur le bouton éponyme. Connectez-vous à votre compte utilisateur si vous souhaitez laisser un commentaire ou poser une question.

Dates :
Responsable :
  • Gauthier Alfonsi (Acfas)

Programme

Toute la semaine

Communications orales

Neurosciences, santé mentale et toxicomanie

  • Communication orale
    Exploration des forces et des ressources personnelles mobilisées à travers les expériences de rétablissement d'un trouble persistant d'usage de substance
    Myriam Beaulieu (UdeM - Université de Montréal), Karine Bertrand (Université de Sherbrooke), Projet de recherche Gender-ARP (Université de Sherbrooke), Marie Jauffret-Roustide (Institut universitaire sur les dépendances), Joël Tremblay (Institut universitaire sur les dépendances)

    Problématique et contribution de la recherche
    Les personnes présentant un trouble d’usage de substance (TUS) sont souvent perçues à travers leurs difficultés, alors que leurs compétences pour surmonter les épreuves sont rarement mises en avant. Le concept de capital de rétablissement incite à se concentrer sur les ressources mobilisées pour améliorer leur bien-être. Un concept qui a été peu étudié par rapport à la longue trajectoire de rétablissement des individus présentant un TUS persistant-caractérisé par une sévérité accrue. Cette étude vise à analyser comment ces individus mobilisent leurs forces personnelles à travers les difficultés de leur long parcours.

    Méthode
    Des entretiens qualitatifs ont été conduits auprès de 19 participants (9 hommes, 10 femmes) ayant des TUS persistants. Une analyse thématique, différenciée par genre, a été réalisée sur les transcriptions. La validation des résultats a impliqué un chercheur pair et un groupe de discussion, dans une démarche participative.

    Résultats
    L'analyse a révélé qu'en dépit des défis, les participants ont utilisé leurs compétences et en ont développé de nouvelles pour faire face à leurs problèmes. La persévérance est apparue comme une force clé, englobant la ténacité au quotidien, la définition d'objectifs à long terme, la discipline et le détachement émotionnel. D'autres forces identifiées incluent l'introspection, la confiance en soi, les connaissances sur le rétablissement, la curiosité et l'affirmation de soi.

    ▶ Vidéo
  • Communication orale
    Premier cycle universitaire La capacité à discriminer la douleur est préservée lors de la modulation endogène
    Antoine Cyr Bouchard (Université Laval)

    La douleur permet d’apprendre sur l’environnement et de l’explorer tout en protégeant l’organisme. Les expériences douloureuses peuvent être modulées par différents facteurs et contribuer à orienter les comportements. La modulation endogène de la douleur serait donc au service de ces fonctions d’exploration et d’apprentissage. Cette étude visait à vérifier si la capacité de discriminer différents niveaux de douleur est préservée en présence d’une modulation endogène par l’effet placebo. Cinquante-et-une personnes ont pris part à une séance expérimentale durant laquelle des stimulations thermiques douloureuses leur étaient administrées. Ces personnes devaient détecter la présence possible d’un pic de chaleur durant des stimulations prolongées. Certaines stimulations étaient administrées en concomitance avec l’utilisation de fausses électrodes analgésiques pour générer un effet placebo. Les analyses confirmatoires supportent l’idée que la capacité de discriminer n’était pas affectée par la modulation endogène. Des analyses exploratoires apportent un soutien supplémentaire à cette idée. Ces résultats préliminaires suggèrent que la modulation endogène joue un rôle dans les fonctions d’apprentissage de la douleur et donc qu'elle ne devrait pas affecter notre capacité à discriminer différentes intensités douloureuses. La poursuite de cette
    étude serait toutefois nécessaire pour continuer à apporter un support à cette idée.

    ▶ Vidéo
  • Communication orale
    Usage problématique des jeux vidéo et symptômes psychotiques à l’adolescence : une étude de cohorte
    Covadonga M Díaz-Caneja (Department of Child and Adolescent Psychiatry, Institute of Psychiatry and Mental Health, Hospital General Universitario Gregorio Marañón, IiSGM, CIBERSAM, Instituto de Salud Carlos III, School of Medicine, Universidad Complutense), Sinan Gülöksüz (School for Mental Health and Neuroscience, Maastricht University), Maxime Huot-Lavoie (Faculté de médecine, Université Laval), Zoey Lavallee (Département de philosophie, Université McGill), Vincent Paquin (Université McGill)

    L’usage problématique des jeux vidéo se distingue du « temps d’écran », car il est défini comme un usage excessif, difficile à contrôler, et ayant un impact négatif sur le fonctionnement. Selon certaines études, l’usage problématique des jeux vidéo est associé de façon prospective avec les symptômes psychotiques chez les jeunes, possiblement dû à l’isolement social. Toutefois, le rôle des facteurs protecteurs sociaux n’a pas encore été étudié. La présente étude vise à évaluer l’association entre l’usage problématique des jeux vidéo et les symptômes psychotiques à la préadolescence, ainsi que le rôle protecteur du réseau social. Les données proviennent de l’Adolescent Brain Cognitive Development Study, une cohorte de 12 000 jeunes de la population générale des États-Unis. Les analyses ont été effectuées dans un sous-échantillon de 6 403 jeunes (âge moyen : 12 ans; sexe féminin : 57,8 %) après l’exclusion des données manquantes. Les résultats préliminaires indiquent une association entre l’usage problématique des jeux vidéo et les symptômes psychotiques 1 an plus tard, après l’ajustement pour les symptômes psychotiques antérieurs, l’historique familial de psychose et les facteurs sociodémographiques (coefficient = 0,127; IC 95% : 0,101, 0,153). Les analyses en cours évalueront le rôle du réseau social des jeunes en tant que facteur modérateur de cette association. Les résultats escomptés permettront de guider les interventions cliniques chez les jeunes utilisateurs de jeux vidéo.

    ▶ Vidéo
  • Communication orale
    COVID, adaptation, besoins et utilisation de services en santé mentale : a-t-on répondu à l'appel des Canadiens?
    Alain Brunet (Thompson Institute, University of the Sunshine Coast), Manuela Ferrari (Université McGill), Marjolaine Rivest-Beauregard (Université McGill)

    L'abondance d'événements stressants et potentiellement traumatiques générés par les désastres de masse, telle que la pandémie de la COVID-19, offre une occasion de mieux comprendre les différents besoins psychologiques possibles. L'objectif de ce projet est d'identifier les trajectoires de symptômes de stress et d'adaptation, et d'évaluer les besoins en santé mentale chez les Canadiens pendant la pandémie. Un échantillon de convenance composé de personnes adultes recrutées entre avril 2020 et février 2021 (n = 253) a rempli jusqu'à 8 suivis sur les symptômes de stress dont elles faisaient l'expérience. Des analyses de trajectoires latentes ont été utilisées afin d'identifier le modèle le plus approprié basé sur la parcimonie et l'interprétabilité. Entre 2022 et 2024, 87 participants ont complété un suivi pour identifier les besoins et les services en santé mentale utilisés pendant la pandémie. Un modèle à trois trajectoires a été identifié comme le plus approprié, suggérant qu'une majorité de l'échantillon rapporte un niveau de symptômes cliniques (sévère ou modéré, 59,68 %). Les besoins et l'utilisation des services en santé mentale des Canadiens seront discutés en détail lors de la présentation. Les implications cliniques pour les individus à risque d'avoir de la difficulté à s'adapter psychologiquement dans le contexte de désastres de masse et des pistes de solutions pour l'implémentation de masse d'interventions préventives seront également discutées.

    ▶ Vidéo

Communications par affiches

Neurosciences, santé mentale et toxicomanie

  • Communication par affiche
    Exploration d’une méthode pour analyser la cohésion de groupe auprès de personnes vivant avec une aphasie
    Carole Anglade (Université de Montréal), Aparna Darbha (Université d'Ottawa), Édith Durand (Université du Québec à Trois-Rivières), Élodie Joyal (UdeM - Université de Montréal), Anna Zumbansen (Université d'Ottawa)

    L’aphasie, un trouble de communication causé par une lésion cérébrale, se manifeste par des difficultés à parler, comprendre, lire ou écrire, exposant les personnes vivant avec une aphasie (PVA) à un risque d'isolement social. Une activité de groupe régulière peut être favorable aux PVA. La cohésion de groupe est un facteur influençant les bénéfices que les individus peuvent tirer d’une activité, mais elle a rarement été explorée dans les activités de groupe de PVA.

    Une méthode de mesure de la cohésion de groupe a été choisie dans une étude sur l’activité de chorale hebdomadaire pour les PVA (essai multicentrique NCT0 6368323). La mesure de cohésion repose sur l’observation de comportements comme la durée des conversations ou les rires annotés à l’aide du logiciel ELAN. Appliquée pour la première fois à des PVA, cette méthode fait l’objet d’un processus exploratoire dans le premier site de l’étude (Ottawa, été 2024).

    Cette communication présente les résultats préliminaires de l’exploration méthodologique de la cohésion de groupe chez les PVA.

    Résultats préliminaires
    1. l’utilisation d’outils de communication alternative ou augmentée a prolongé la durée des conversations;
    2. la présence de personnes sans trouble de communication dans le groupe semble avoir favorisé les interactions.

    Conclusion
    Ces résultats soulèvent des considérations importantes pour les chercheur·ses souhaitant explorer la cohésion de groupe chez les PVA.

    Affiche
  • Communication par affiche
    L'effet de la réhabilitation postopératoire pour la myélopathie cervicale dégénérative : une revue systématique
    David Anderson (University of Sydney), Maryse Fortin (Concordia University), Adam Kobaisi (Concordia University), Justin Lantz (University of Southern California), Chanelle Montpetit (Université Concordia)

    Contexte
    La myélopathie cervicale dégénérative (MCD) est une cause majeure de dysfonction de la moelle épinière chez les adultes, nécessitant souvent une intervention chirurgicale pour soulager les symptômes neurologiques. Cependant, le rôle de la réhabilitation postopératoire dans l'optimisation des résultats des patients reste incertain.

    Objectifs
    Évaluer les effets de la réhabilitation postopératoire sur les résultats cliniques des patients atteints de MCD ayant subi une intervention chirurgicale.

    Méthodes
    Nous avons mené une recherche dans PubMed, Scopus et Web of Science afin d’identifier des études pertinentes publiées en anglais ou en français. Les études éligibles comprenaient des essais contrôlés randomisés, des études de cohorte et d'autres articles de recherche primaire examinant l'impact des interventions de réhabilitation, telles que la physiothérapie ou les programmes d'exercice, sur les résultats cliniques postopératoires, y compris la fonction, la douleur, la force musculaire, l'amplitude des mouvements, la qualité de vie et la récupération neurologique des patients.

    Résultats
    Nous aurons des données d'ici mai 2025.

    Pertinence clinique
    Ce projet apportera des preuves sur l'efficacité de la réhabilitation postopératoire dans l'optimisation de la récupération et contribuera à orienter les lignes directrices de la pratique clinique pour la prise en charge de la MCD.

    Affiche