Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.

Recherche

Rechercher plutôt une communication libre ? >>

Ce colloque débutera par le lancement du livre Enjeux humains et psychosociaux du travail, sous la direction de J. Douesnard, publié aux Éditions des Presses de l’Université du Québec. Par la suite, les auteurs de l’ouvrage présenteront des conférences liées aux thèmes abordés dans leur chapitre respectif. 
Si le passage à l’âge adulte constitue en soi un processus d’autonomisation, l’autonomie constitue plus que jamais un enjeu clé dans les parcours des jeunes. D’un côté, injonction issue des paradigmes managériaux traversant tout autant le système de production que les politiques publiques, l’autonomie devient une exigence omniprésente pour construire de manière socialement légitime son cheminement.
À la lumière des nombreuses tendances qui influent sur la pratique de l’ingénierie, un récent rapport de l’Ordre des ingénieurs du Québec (2021) soutient que les diplômé·e·s devront non seulement maîtriser des compétences techniques inhérentes à leur discipline, mais devront également déployer de nombreuses autres compétences relevant davantage du champ des sciences sociales et humaines. Le rôle des ingénieur·e·s ne se limite donc plus à la compréhension et à la maîtrise des enjeux techniques, mais englobent également des enjeux sociaux.
Si, pour la démographie, comme pour d’autres sciences sociales, les inégalités constituent un objet d’analyse, le regard que porte la discipline sur celles-ci a beaucoup évolué au fil du temps. Au-delà de l’analyse différentielle des évènements démographiques selon le sexe et l’âge, les recherches en démographie sociale s’intéressent aujourd’hui autant aux inégalités dans les rapports sociaux de sexe et de génération, qu’à celles qui peuvent être observées selon le statut socioéconomique, l’origine ethnique et culturelle, le lieu de résidence ou autre.
Les études en genre et développement font partie intégrante de la conversation et des relations en cours entre universitaires et activistes, chercheuses et praticien/nes. Ce champ d’études a vu le jour en raison de préoccupations quant à la façon dont les autres domaines de recherche ignoraient ou déformaient l’histoire, les enjeux, les théories, les expériences ainsi que les perspectives des femmes.
Le vieillissement de la population québécoise est un défi posé aux services sociaux et de santé. Ils doivent s’adapter et se réorganiser en fonction de cette reconfiguration des groupes d’âge de leurs usagers. Cependant, des politiciens, chroniqueurs et autres blogueurs en font plutôt un enjeu fiscal. L’augmentation du nombre de personnes âgées défavoriserait injustement les jeunes et mêmes les prochaines générations. Ils s’appuient en cela sur un stéréotype des aînés qui les réduit à des malades improductifs et dépensiers.
Depuis quelques décennies, nos connaissances sur le développement des enfants se sont enrichies et accélérées grâce aux grandes enquêtes longitudinales, aux avancées statistiques, qui ont permis de traiter ces grands ensembles de données, et aux disciplines psychosociales qui se sont emparées de cette expertise. Au-delà des bénéfices clairs pour le bien-être des enfants, ces connaissances ont aussi renforcé l’attention dédiée à leur développement et intensifié les observations à leurs égards, autant par les familles, l’école, les médecins et les experts psychosociaux.
Même si l’Europe s’est davantage intéressée au rapatriement des corps dans les pays d’origine des immigrants et aux demandes de terrain confessionnel par des communautés ethnoreligieuses, le Québec n’a réalisé que des avancées timides sur l’expérience du deuil, de la mort et de la fin de vie en contexte migratoire.
La notion de « commun » cristallise depuis plusieurs années un ensemble de réflexions en sciences sociales extrêmement fécondes qui s’inscrivent aussi bien dans le champ de l’économie politique que dans celui du droit, de la sociologie ou de la science politique. Qu’elles s’organisent autour de l’eau, des logiciels libres, de la pratique démocratique ou du vivant, d’autres façons de vivre ensemble, par-delà le marché et l’État, apparaissent aujourd’hui en alternative au système capitaliste.
Le monde rural est souvent décrit comme un milieu caractérisé par la pauvreté, la difficulté d’accéder aux soins, l’isolement, le manque d’intervenants, la stigmatisation et la non-disponibilité de logements. Il n’y a pas une spécificité du monde rural, mais une réalité multiple de l’exclusion, traversée par des constructions sociales propres à chaque territoire.
La période récente est marquée au Canada et au Québec, comme dans nombre de pays occidentaux, par l’émergence des artistes en tant que groupe professionnel. À cette reconnaissance s’ajoute l’habitude, devenue courante en Amérique du Nord et en Europe, d’approcher le secteur culturel comme bassin de main-d’œuvre et d’emplois. Ces tendances participent elles-mêmes d’un rapprochement intervenu, au cours des dernières décennies, entre monde culturel et monde économique. Ces mouvements ne vont pas de soi pour autant.
Devant la crise climatique, des choix sociétaux difficiles devront être faits, à la fois pour tenter de freiner le réchauffement de la planète et pour s’adapter aux changements climatiques.
Au cours du 20e siècle, l’antisémitisme a revêtu différentes formes qui sont autant de manières, de la part de la société québécoise, de résister à la montée du pluralisme religieux. Ce thème a beaucoup été débattu et a fait couler beaucoup d’encre dans différents forums au cours des années. De nouvelles recherches et de nouvelles approches ont toutefois mis en lumière une interprétation plus globale et plus nuancée de ce phénomène, que les organisateurs du colloque veulent maintenant présenter au public scientifique.
À la suite de l’arrivée massive des technologies numériques, les administrations publiques font face à d’énormes défis de transformation. Au Québec comme ailleurs dans le monde, ces transformations touchent autant le fonctionnement interne, la prestation de services que la participation citoyenne à la décision publique. Les défis sont de taille et sont multiples. Trop souvent, la dimension technologique de la question est prise pour principal déterminant de la transformation numérique, et les efforts sont concentrés sur cet aspect.
Longtemps passée sous silence, la problématique des violences à caractère sexuel (VACS) suscite une préoccupation et un intérêt publics et scientifiques croissants depuis quelques années. En fait, « même si l’agression sexuelle est toujours l’un des crimes les moins souvent signalés aux services policiers, soit dans moins de 5 % des cas (Perreault, 2014), les campagnes récentes dans les médias sociaux (p. ex., #AgressionNonDénoncée, #MoiAussi, #etmaintenant) semblent avoir eu un impact positif à ce niveau » (Morin et al., 2021, p. 223).
La communication des organisations, telle que développée à partir des théories des actes de langage ou de la pragmatique, est une production langagière voire discursive (Taylor et Van Every, 2000 ; Gramaccia, 2001) qui est rendue possible par l’engagement de ses interlocuteurs (Searle, 1972 ; Winograd, 1988).
Depuis quelques années se manifeste un intérêt croissant pour l’analyse du discours (AD) envisagée autant comme méthode à statut hybride (quantitatif et qualitatif) que comme approche disciplinaire investiguant les relations sociales à partir de la production de sens dans l’oral, l’écrit et l’image. Pourtant, découvrir l’AD et sa double face ne manque pas de provoquer chez les non-praticiens un certain étourdissement paralysant l’effort de la saisir.
Au cours des vingt dernières années, le développement des services destinés aux personnes présentant une déficience intellectuelle (DI) a d’abord visé à favoriser leur intégration sociale puis, par la suite, à leur permettre une plus grande participation sociale et une plus grande inclusion.
Ce colloque porte sur la victimisation et la perpétration de différentes formes de violence interpersonnelle chez les jeunes. Il vise la présentation de recherches et de pratiques innovantes concernant les  facteurs de risque, les parcours de vulnérabilité, de victimisation et de revictimisation, les conséquences, ainsi que les facteurs de protection et les mécanismes de résilience associés à différentes formes de violence interpersonnelle chez les jeunes. 
Plusieurs auteurs parlent d’un virage punitif dans les politiques et discours à l’égard des criminels. Or, l’existence d’un tel virage dans les pratiques pénales demeure à ce jour assez méconnue, et ce, particulièrement au Canada. En effet, si les tendances dans les taux d’incarcération ont assez bien été documentées, on connaît très peu les tendances touchant les autres dimensions de la pénalité (les mises en accusation, les verdicts de culpabilité, le recours aux autres peines, le suivi des peines, la surveillance, etc.).
De l’usage de psychostimulants à celui de microdoses de LSD, le recours à des médicaments et autres substances en vue d’améliorer l’attention, la mémoire, la concentration, l’éveil, la créativité et, plus globalement, les performances cognitives, semble constituer un phénomène de plus en plus prégnant dans les milieux de travail aujourd’hui.
L’évolution des médias, de la communication, du numérique et des données massives interroge à nouveaux frais les problématiques de genre, et vice versa. Les études féministes et les études sur le genre en communication font d’ailleurs l’objet d’une grande effervescence ces dernières années dans la francophonie.
Au cours des dernières années, le problème des violences faites aux femmes a été de plus en plus visible dans l’espace public, grâce aux efforts soutenus des militantes féministes. Dans ce contexte, les chercheuses sont fréquemment sollicitées pour apporter un éclairage sur certains aspects de ce phénomène, pour évaluer les retombées d’initiatives ou de programmes d’intervention, ou encore pour soutenir les revendications du mouvement féministe.
La participation des jeunes en difficulté est un angle mort des sciences sociales. Trop souvent absents des études, ces jeunes sur lesquels on porte le regard sont associés au non-engagement, à un caractère improbable ou aux difficultés de participation. Il en ressort l’impression qu’il est difficile d’intervenir pour promouvoir leur participation politique, sociale ou citoyenne. Cela renforce les perspectives d’analyse orientées vers les manques ou vers les obstacles qu’ils auraient à franchir pour s’engager.