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Le contexte des organismes à vocation sociale, qu’ils soient à but lucratif ou non, évolue rapidement. Malgré leurs budgets souvent restreints, ces organismes doivent mettre en place davantage de mécanismes et de pratiques formelles de gestion pour répondre aux demandes de leurs principales parties prenantes. De plus, dans un environnement d’austérité, ils doivent aussi innover dans leurs démarches de financement, une des raisons possibles de la démarche de diversification de leur CA.
Les enjeux entourant le développement durable sont au cœur des préoccupations des gouvernements, du milieu de la recherche et de la société civile à l’échelle mondiale. Malgré l’abondance d’études menées sur le développement durable et la place grandissante accordée à la dimension sociale en recherche, plus d’attention est requise pour définir les paramètres et particularités de sa mise en œuvre par l’entremise de politiques publiques.
Ce 7e colloque organisé en partenariat avec l’Institut du Nouveau Monde (INM) propose d’approfondir la compréhension des tensions entre la participation et la démocratie en explorant trois thèmes de la pensée de Jacques T. Godbout : 1) les effets pervers de la participation en démocratie; 2) les relations entres les professionnels et les usagers; et 3) l’articulation entre la participation et l’innovation sociale. Ce colloque sera l’occasion de réfléchir à la pertinence de cette analyse pour le Québec en présence de l’auteur.
Le milieu universitaire ne cesse de s’adapter à de nouveaux impératifs : que l’on pense à l’exigence d’une meilleure adéquation entre la formation et le milieu de l’emploi ; à l’enseignement de compétences et l’adoption de nouvelles formes d’apprentissage ; à l’accès à de grands financements et aux palmarès internationaux ; au besoin de répondre aux enjeux de l’équité, la diversité, l’inclusion et la décolonisation, et de réviser ses méthodes d’enseignement d’enjeux sensibles ; à la dévalorisation du français comme langue scientifique, au manque de financement de la recherche, à la remise e
Les forêts privées représentent 8 % du territoire forestier québécois et 16 % des superficies productives. Plus de 133 000 propriétaires se partagent l’intendance de ces espaces répartis dans les différentes régions du Québec. Localisées principalement à proximité des centres de population et des usines de transformation, les forêts privées sont sollicitées pour de multiples usages : production de bois, loisir, villégiature, alimentation, conservation. Véritables milieux de vie, elles constituent une composante majeure de la ruralité québécoise.
La croissance rapide des technologies de l’information et des communications ainsi que l’innovation dans les systèmes numériques sont à l’origine d’une révolution qui bouscule nos modes de pensée, de comportement, de communication et de travail (ONU, 2015). Dans les universités et les instituts de recherche, les chercheurs de tous horizons utilisent divers outils numériques afin de faire progresser leurs travaux de recherche d’une manière efficace, efficiente et créative.
D’un océan à l’autre, les chercheuses et chercheurs universitaires du Canada contribuent de façon indéniable à l’avancement des connaissances. Les recherches, aussi bien fondamentales qu’appliquées, permettent d’accompagner les prises de décisions à partir de données probantes, et de mieux comprendre l’univers et la diversité de l’expérience humaine. Notre communauté de la recherche transforme aussi ces savoirs en solutions et en outils qui nous permettent de construire l’avenir plutôt que de le subir.
La recherche collégiale maintient le cap contre vents et marées. Il faut attendre 1967 pour la voir véritablement naître, car c’est au sein même du projet de création des cégeps qu’elle est conçue. Cinquante ans plus tard, est-elle encore trop méconnue? Sans conteste. Est-elle sous-utilisée? Sans aucun doute. Pourtant, elle a su s’enraciner dans les trois secteurs — société et culture, nature et technologies, santé — et dans la plupart des domaines de recherche. Selon quels modèles s’est-elle implantée? Que sont les chercheuses et chercheurs devenus?
L’inclusion scolaire est souvent définie comme une philosophie et un ensemble de pratiques pédagogiques permettant à tous les élèves d’apprendre et de pleinement participer à la vie de l’école. L’inclusion n’est pas une focalisation sur un ou des élèves pour qui le curriculum est adapté et à qui un travail différent ou une assistance supplémentaire sont donnés. Ce ne serait également pas une manière d’assimiler les élèves à besoins spécifiques aux formes scolaires classiques. Il s’agirait plutôt d’un processus (et non un état) dans lequel l’école essaie de répondre aux besoins de tous.
Les chercheuses et chercheurs qui s’engagent avec leurs partenaires dans des recherches collaboratives sur la persévérance et la réussite scolaire (PRS) ont à faire preuve à la fois de rigueur et de pertinence, de relation et de distance, d’honnêteté intellectuelle et d’empathie envers les acteurs locaux aux prises avec des conditions souvent peu favorables à l’amélioration de leurs processus de prise de décisions et de leurs pratiques.
Comme le souligne le rapport de 2012 de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur les carrières des titulaires de doctorats (CTD), ces derniers jouent un rôle déterminant au niveau de la création, de la commercialisation et de la diffusion des innovations technologiques ou sociales. Or, au Québec comme dans la plupart des provinces du Canada, on en sait peu sur les parcours professionnels de ces diplômés, notamment les défis auxquels ils sont confrontés sur le marché du travail.
En collaboration avec l’équipe de recherche Qualité des contextes éducatifs de la petite enfance et la Chaire de recherche de l’UQAM sur la réussite éducative des enfants à l’éducation préscolaire, ce colloque vise à réunir des chercheur·se·s francophones venant de diverses institutions afin de tenir un dialogue fécond sur les approches méthodologiques de la recherche en éducation à la petite enfance et à l’éducation préscolaire.
La nécessité de changement pour répondre aux enjeux environnementaux, tant en ce qui concerne la préservation des ressources que la qualité de vie des écosystèmes naturels (biodiversité) et anthropiques (qualité de vie des citoyens), implique la participation d’un grand nombre d’acteurs provenant de disciplines et de secteurs diversifiés. Faire de la recherche dans le contexte actuel exige une synergie entre des compétences multiples, qu’elles soient scientifiques, disciplinaires, interpersonnelles ou politiques, pour n’en nommer que certaines.
Depuis les années 1990, sous l’influence du mouvement de professionnalisation de l’enseignement et de l’américanisation des politiques éducatives, on assiste au Québec comme partout ailleurs à une réduction significative de la place des sciences sociales et des traditions critiques dans les formations à l’enseignement (Tardif, 2013). Plus spécifiquement, les traditions et théories critiques sont de moins en moins explorées et utilisées pour décrire, analyser et penser l’éducation et l’activité enseignante.
Ce colloque, organisé conjointement par l’Association pour la recherche qualitative (ARQ) et l’Observatoire Jeunes et société (OJS), sera l’occasion de faire le point sur les enjeux méthodologiques et les défis de la recherche auprès des jeunes. Portant sur une variété de projets de recherche auprès des jeunes, les communications aborderont divers enjeux transversaux :
Avec ou sans partenariat de recherche? Les établissements d’enseignement collégial et les unités de recherche qui leur sont associées sont solidement ancrés dans leur environnement, et ce, aussi bien aux quatre coins du Québec que d’un océan à l’autre au Canada. Ainsi, ils sont en position favorable pour s’inscrire dans un mode de production du savoir qui « révèle des flux croisés entre la science et la société », soit le « mode 2 » présenté par Nowotny, Scott et Gibbons dans Repenser la science (2003).
Les résultats de la recherche en éducation parviennent difficilement à franchir les portes des milieux scolaires, mais il ne fait pas de doute que les chercheur.se.s en éducation s’intéressent à tout ce qui se déroule dans les salles de classe et souhaitent participer, par l’entremise de leurs travaux de recherche, aux changements dans le monde de l’éducation. Comment expliquer que cet intérêt ne se fasse malheureusement pas toujours dans les deux sens?
La recherche-développement (RD) constitue une méthodologie de recherche appliquée où les objectifs de recherche côtoient des objectifs de développement. Cette particularité amène un lot de défis sur le plan de sa reconnaissance, mais également sur le plan des processus permettant d’assurer la rigueur de la démarche et des résultats générés.
Plusieurs recherches ont mis en lumière le fait que les différents environnements (politique, économique, physique, chimique, professionnel, social, personnel et familial) dans lesquels vivent et se développent les personnes ont une influence importante sur leur santé et leur bien-être. Or, ces environnements sont marqués par des rapports sociaux (genre, racisation, âge, capacitisme, classe sociale, etc.) qui contribuent à la présence d’inégalités sociales de santé entre différents groupes de la population.
Au nom d’un « supplément démocratique » et d’une «acceptabilité sociale », toutes les initiatives visant l’engagement et la participation de citoyens ou de consommateurs sont favorablement perçues comme étant un « progrès ». Aujourd’hui, l’initiative de rallier les différentes parties prenantes motivées par un projet à travers un processus de collaboration et d’échange est de plus en plus encouragée. Cependant, le regroupement de ces acteurs ne suffit pas à lui seul à garantir le succès du projet.
Il y a quelques années, la vision négative de l’intelligence artificielle (IA) du grand public s’incarnait dans Terminator. Aujourd’hui, les inquiétudes touchent moins à cette forme de violence physique, mais sont aussi plus crédibles : biais et discrimination des systèmes automatisés, répercussions sur les milieux de travail, déresponsabilisation des décisionnaires... Parallèlement, les promesses de l’IA se précisent au fur et à mesure que la recherche avance et que le secteur privé tout comme le secteur public s’approprient ces résultats.
Il est difficile aujourd’hui de réfléchir aux enjeux environnementaux sans considérer les enjeux sociaux (justice, EDI, identité et culture). Inversement, les enjeux sociaux sont intrinsèquement liés aux questions écologiques, environnementales et de territoire. Dans le contexte de nos sociétés en forte mutation et qui font face à des défis planétaires inédits (changements climatiques, effondrement de la biodiversité, raréfaction des ressources et inégalités sociales), il est désormais incontournable pour les établissements d’enseignement de se saisir de ces enjeux.
Les données de santé sont souvent au cœur de l’actualité, que l’on parle de réglementation, de recherche ou d’innovation. Et pourtant, le matériel pour expliquer en français ce que sont ces données, comment on les utilise en recherche et à quoi elles servent pour sauver des vies, fait cruellement défaut au Québec et plus largement dans le monde francophone.
Les sociétés modernes traversent à l’heure actuelle une phase pour le moins paradoxale. Alors que le niveau général de scolarité et de vie de ses populations atteint des sommets, que les technologies et les sciences se développent à un rythme aussi effréné que soutenu et que les télécommunications permettent de maintenir ou de tisser des liens aux quatre coins de la planète, cette « omnipotence apparente de l’humanité », pour reprendre les mots du philosophe Cornelius Castoriadis, semble s’accompagner d’un sentiment d’impuissance face aux problèmes dits du 21e siècle.