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Genevieve Chevalier

Geneviève Chevalier est artiste en arts visuels et médiatiques, commissaire indépendante et professeure adjointe à l’École d’art de l’Université Laval. Son travail qui prend la forme d’installations photographiques et vidéographiques s’intéresse au champ de l’histoire naturelle en abordant notamment l’enjeu de la perte de biodiversité à l’ère de la crise climatique. Dans ses œuvres, l’artiste porte un regard critique sur la conception du monde vivant héritée de la modernité : un monde vivant décontextualisé, simplifié et exploitable. À travers une documentation de certains modes d’appréhension et de connaissance du vivant issus de la modernité, tels le jardin, la ménagerie et la collection muséale d’histoire naturelle, G. Chevalier explore librement la possibilité de nouveaux usages susceptibles de mener à une vision autre du monde vivant. L’herbier et la collection d’oiseaux y sont par exemple envisagés en tant que bases de données activées et recontextualisées par une activité de recherche empirique que teinte le phénomène de l’effondrement de la biodiversité.

Mes liens avec l'Acfas

Conférencière

Principal secteur de recherche ou d'activité

Lettres, arts et sciences humaines

Mes intérêts de recherche

Arts visuels et médiatiques Muséologie

Ma formation

  • 2010 - 2015
    Université du Québec à Montréal
    Doctorat | Études et pratiques des arts
    Canada
  • 2002 - 2005
    Université Concordia
    Maîtrise | Beaux-arts
    Canada
  • 2015 - 2017
    Université du Québec en Outaouais
    Postdoctorat | Muséologie d'art
    Canada

Mes publications

RAC : Article dans une revue avec comité

  • (2021). « Chrystel Lebas au Musée d’histoire naturelle de Londres : The Sir Edward James Salisbury Archive Re-visited: Observing Environmental Change in British Landscape », dans M. Boucher et G. Chevalier (dir.), numéro « L’artiste muséologue », Espace art actuel, no 129, automne 2021, p. 8-17.
  • (2018). « La carte blanche et le programme d’artistes en résidence dans les collections muséales : les cas du Musée McCord à Montréal et du Musée des beaux-arts de l’Ontario (AGO) », dans M. Boucher et G. Chevalier (dir.), numéro « Carte blanche », Muséologies, les cahiers d’études supérieures, vol. 9, no 2, automne 2018, p. 69-89.
  • (2018). « Daniel Canty, Longuay. Cinémathèque québécoise, Montréal. Du 29 août au 29 octobre 2017 », Ciel Variable, no 109, printemps 2018, p. 85.
  • (2016). « Raid the Icebox 1, with Andy Warhol et critique institutionnelle : l’origine de la carte blanche », Marges, revue d’art contemporain, no 22, p. 136-153.
  • (2016). « Biennale de Venise, 56e Exposition internationale d’art : All the World’s Futures, du 5 mai au 22 novembre 2015 », RACAR, vol. 41, no 1, p. 85-88.

 

​​​​​​​RSC : Article dans une revue sans comité

  • (2018). « Introduction », avec M. Boucher, Muséologies. Les cahiers d’études supérieures, numéro « La carte blanche », vol. 9, n° 2, automne 2018, p. 13-50.

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Chapitre de livre/contribution à un ouvrage collectif

  • (2022 – acceptée). « De David Hockney à Tacita Dean : la tradition de l’artiste commissaire dans les collections de la National Gallery de Londres », dans M. Boucher, M. Fraser et J. Lamoureux (dir.), Faire Événement – Pratiques de la collection, Montréal : PUQ – Presses de l’Université du Québec.
  • (2021). « Refuge. Après l’incendie : la rencontre des forêts de l’Est et de l’Ouest dans l’œuvre d’Andreas Rutkauskas », dans G. Chevalier (dir), Refuge. Après l’incendie/ After the Fire [catalogue d’exposition]. Saint-Edmond-de-Grantham : Fondation Grantham pour l’art et l’environnement, p. 22-30.
  • (2020). « Re : la fin de la nature à bon marché », dans M.-H. Leblanc et M. Boyadjian (dir.), Entretiens no 5 – No Future, Gatineau : Galerie UQO, p. 45-62.

 

Édition d’un livre ou d’un ouvrage collectif

  • (2021). En codirection avec M. Boucher, Espace art actuel, numéro « L’artiste muséologue », no 129, automne 2021, 124 p.
  • (2021). Refuge. Après l’incendie/ After the Fire [catalogue d’exposition]. Saint-Edmond-de-Grantham : Fondation Grantham pour l’art et l’environnement, 52 p.
  • (2018). En codirection avec M. Boucher, Muséologies. Les cahiers d’études supérieures, numéro « La carte blanche », vol. 9, n° 2, automne 2018, 294 p.
  • (2018). L’idée du territoire : une exploration des collections [opuscule], Montréal : Centre d’exposition de l’Université de Montréal, 21p.

​​​​​​​LIV : Livre ou monographie

  • (2018). Bord d’attaque/Bord de fuite [livre d’artiste], Montréal.
  • (2018). L’idée du territoire : une exploration des collections [opuscule], Montréal : Centre d’exposition de l’Université de Montréal, 21p

 

Œuvres et performances

Œuvres

  • (2022). Mirement/Trissements, Galerie d'art Foreman de l'Université Bishop's.

Réalisé lors d’une résidence au Art Lab (2021-22), à la fois dans la collection de peaux d’oiseaux de l’Université Laval et sur des fermes agricoles, le projet Mirement/Trissements s’intéresse à la condition de certains oiseaux champêtres du Québec. Cette œuvre explore l’univers clos de la collection d’histoire naturelle, en cherchant à la déplacer virtuellement dans l’habitat des espèces ciblées. L’œuvre fera l’objet d’une publication conjointe entre Dazibao, la Galerie UQO et la Galerie Foreman.

  • (2021). Mirement/La ménagerie, Dazibao, 2 septembre au 23 octobre.

L’œuvre prend la forme d’une installation vidéo à trois champs et s’appuie sur une recherche autour de collections muséales d’histoire naturelle et de sites patrimoniaux, pour mieux explorer certaines questions pressantes liées à l’effondrement de la biodiversité et à la crise climatique. Ce projet est financé par le Conseil des arts du Canada et le Conseil des arts et des lettres du Québec (résidence d’artiste au Studio de Londres).

  • (2019-2020). Mirement/L’herbier, Dazibao, 2 septembre au 23 octobre.

Projet de réalité virtuelle composé d’images filmées en 360 degrés et de scènes modélisées. L’œuvre est ancrée dans l’Herbier Marie-Victorin de l’Université de Montréal et dans les Herbiers de l’Université Harvard. Le projet s’appuie également sur des paysages explorés par Henry David Thoreau et le Frère Marie-Victorin (né Conrad Kirouac). L’œuvre est présentée à l’automne 2021, mais un prototype a été présenté à Sporobole, centre en art actuel de Sherbrooke, en 2018, au terme d’une résidence.

  • (2018). Bord d’attaque/Bord de fuite, Musée régional de Rimouski, 17 juin au 30 septembre.

Installation vidéo à deux écrans se déroulant dans divers sites et colonies d’oiseaux de mer à travers l’Écosse et l’Est du Québec, puis dans les collections scientifiques et la Bibliothèque des Musées nationaux d’Écosse à Édimbourg, dans les collections spéciales de la Bibliothèque de l’Université de Glasgow et dans la réserve du Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke. Le projet prend aussi la forme d’un livre d’artiste pour considérer la condition des oiseaux de mer boréaux et la crise climatique.

  • (2017). 18 263 jours en médecine, FMSS de l’Université de Sherbrooke, œuvre permanente. 

Installation photographique qui évoque le parcours d’étudiantes de la première cohorte de la faculté de médecine et des soins de la santé (FMSS) de l’Université de Sherbrooke. Ayant amorcé leurs études en 1966, elles terminaient – ou venaient de terminer – leur carrière lors de la réalisation de cette œuvre soulignant le 50e anniversaire de la FMSS. Une double trajectoire de cinquante ans se devine à travers la séquence des images, réalisées lors d’entretiens avec les participantes et tirées des archives de la FMSS.

  • (2016). Mon Boisé, phase II, Maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce, 22 janvier au 6 mars.

L’œuvre s’appuie sur le récit – à demi fictif et à demi réel – d’un boisé dans lequel on construit des condominiums. L’exposition emprunte à la fois au langage muséologique et à celui du domaine de l’immobilier, combinant documents administratifs et photographiques, projection vidéo et son.  Trois sites ont été examinés : le site patrimonial du Mont-Royal et l’ancien séminaire des prêtres de Saint-Sulpice; le boisé des Hirondelles à Saint-Bruno-de-Montarville et le boisé Woodfield à Québec.

  • (2016). Oiseaux avant-garde, Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, 30 juillet au 29 août.

Prend la forme d’une série de trois collages (56 x 76 cm) réalisés sur film de polyester et papier aquarelle à partir d’illustrations découpées dans d’anciens guides d’identification des oiseaux d’Amérique du Nord. Le projet comprend également un livre d’artiste. Œuvre qui porte sur la trajectoire des oiseaux migrateurs exposés aux multiples effets que les changements du climat leur imposent.

 

Commissariat / Design d’exposition

  • (2021). Refuge : Après l’incendie, Fondation Grantham pour l’art et l’environnement, 26 septembre au 28 novembre.

L’exposition « Refuge : Après l’incendie » présente le travail d’Andreas Rutkauskas autour des écosystèmes forestiers adaptés au feu de l’Ouest canadien. Certaines des œuvres rassemblées dans l’exposition s’attardent aux signes de l’intervention humaine destinée à prévenir ou à combattre l’incendie. Le terme refuge désigne, dans le contexte de cette exposition, tant les forêts de l’Ouest que celles de l’Est du pays, dont le boisé de la Fondation Grantham constitue un échantillon.

  • (2018). L’idée du territoire : une exploration des collections, Centre d’exposition de l’Université de Montréal, 17 mai au 10 août.

Projet de commissariat réalisé à l’occasion du 20e anniversaire du Centre d’exposition de l’Université de Montréal, autour de ses collections d’œuvres d’art, de l’herbier Marie-Victorin ainsi que de la collection d’ethnologie de l’UdeM. L’exposition explore l’idée du nord à partir d’œuvres d’artistes de la collection et de celle du botaniste Marie-Victorin et de l’anthropologue Asen Balikci.