
Naïma Hamrouni
Naïma Hamrouni est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en éthique féministe et professeure agrégée de philosophie au Département de philosophie de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Au cours des dernières années, elle a codirigé deux ouvrages collectifs sur le féminisme, la diversité et la justice, dont Le sujet du féminisme est-il blanc ? avec Chantal Maillé, et cinq numéros thématiques sur le sexisme et le racisme pour diverses revues universitaires, le dernier portant sur l’héritage du philosophe critique de la race Charles Mills pour Les ateliers de l’éthique/The Ethics Forum, avec Agnès Berthelot-Raffard et Ryoa Chung. Ses recherches ont été publiées dans plusieurs ouvrages collectifs, dont Paradigms of Justice (Routledge), Vulnerability, Autonomy, and Applied Ethics (Routledge), In Yet a Different Voice (Peeters), Coursebook in Feminist Ethics (à paraitre, Routledge), Research Handbook on Law and Assisted Dying (à paraitre, Edward Elgar), Théories féministes (à paraitre, Seuil), Ethics and Qualitative Methods (à paraitre, UBC Press), Vulnerable Children & Families in Child Protection (Franche Comté), Les défis du pluralisme (PUM), Le care : une éthique féministe actuelle (remue-ménage), et plusieurs revues parmi lesquelles Philosophiques, BMC Medical Ethics, Recherches féministes, Politique et sociétés, Revue de philosophie économique, Genre, sexualités et sociétés, Vrin.
Très impliquée dans sa communauté, elle est entre autres co-présidente du comité institutionnel Équité-Diversité-Inclusion de son institution d’attache et membre de la Commission gouvernementale de l’éthique en science et en technologie. Plusieurs fois par année, elle donne des conférences grand public à des organisations syndicales et divers comités féministes, et produit des textes de nature littéraire et engagée, les plus récents étant la préface au livre Môman travaille pas, a trop d’ouvrage (remue-ménage) et sa contribution au collectif Ce que savoir veut dire (Septentrion). S’intéressant aux injustices structurelles subies par les personnes qui, comme elle, sont malades chroniques et en situation de handicap, elle a aussi agi à deux reprises à titre de rédactrice des rapports et analyste-experte pour les Groupes d’experts gouvernementaux sur l’élargissement de l’aide médicale à mourir, sous la coprésidence de Jocelyn Maclure et Me Nicole Filion.