Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.
Rosanne Parent
Finaliste

Rosanne Parent

Université Laurentienne

Représentations de la culture nordique aux sites publics en Angleterre, en France et au Canada

 

Revisionner la performance de Rosanne juste ici:

 

  • Votre profil en bref...

Les étudiants au doctorat empruntent rarement les mêmes chemins. Mes études ont été interrompues par une pause… d’environ 20 ans, lorsque j’élevais nos sept enfants, ou j’enseignais au collégial, ou je bâtissais une entreprise de photographie. Mais la passion pour la recherche ne s’est jamais éteinte, et mon retour au baccalauréat, à la maîtrise, et enfin au doctorat, a été marqué par différents obstacles à affronter en tant qu’étudiante adulte plus âgée. Ma passion pour l’histoire médiévale, les langues (gaélique écossais, vieux norrois, latin) et la linguistique s’est révélée pendant mes études, et j’ai pu enfin les tisser en projet d’interdisciplinarité.

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?

Ma famille connaît bien le sujet des Vikings, car j’en ai parlé souvent lors de ma maîtrise. Au doctorat, j’ai dû aller visiter les sites, alors ma famille me posait des questions surtout à ce sujet plutôt que sur ma thèse. De l’autre côté, j’ai vulgarisé ma thèse à quelques reprises pour les étudiants au cycle supérieur de l’Université Laurentienne lors des présentations en classe.

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?

Lorsque je suis retournée aux études universitaires après un long intervalle personnel et professionnel, j’ai choisi de poursuivre un baccalauréat en histoire et linguistique. Cette décision mena à l’embouchure de l’histoire médiévale, mais surtout aux Gaëls et Vikings en Écosse. Mon trajet éventuel vers le doctorat provient d’un amour de la recherche et de l’apprentissage. Et oui, l’enseignement et l’université ont grandement influencé cette trajectoire. 

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse?

Ma vie quotidienne estudiantine a plusieurs facettes chevauchant les travaux d’aide-enseignante, de recherchiste, d’enseignante, et encore plus. Tous ces chapeaux, je les porte fièrement, et les différents aspects de la recherche sont très intéressants. Une expérience enrichissante fut de voyager en Angleterre et en France, afin de visiter les sites et de parler aux bénévoles, ainsi qu’aux organisateurs, au sujet de l’archéologie et l’historique des Vikings dans leur région.   

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?

Une amie a participé l’an dernier et elle a vraiment bien aimé son expérience au sein de cette compétition. Puisque je suis presque à la fin de mon doctorat, c’était aussi vraiment le temps d’en parler avec d’autres étudiants!