Finaliste 2023

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• Votre profil en bref…

Détentrice d’un baccalauréat multidisciplinaire et d’un baccalauréat en psychologie, je poursuis actuellement mes études au doctorat en psychologie clinique. Pour ce qui est de mes activités cliniques, je travaille avec des personnes de la population générale, issues de la diversité culturelle, des individus ayant vécu des traumas et des couples. Étant moi-même mère de quatre enfants, mes champs d’intérêt en recherche tournent autour de l’adaptation du couple lors de la période chargée et sensible de l’arrivée d’un premier enfant, la gestion des conflits, la satisfaction conjugale et l’attachement amoureux.

• Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?

Le plus intéressant lorsque je vulgarise mon sujet de recherche pour mes proches, c’est que plusieurs se reconnaissent et engagent une discussion basée sur leur propre expérience personnelle, ce qui amène des échanges riches et passionnants. Et pour ceux et celles qui n’ont pas encore d’enfant, c’est toujours une occasion pour moi de les sensibiliser à l’importance de prévoir leurs stratégies de communication en vue de cet événement.

• Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?

Travailler sur l’adaptation des couples lors de l’arrivée d’un enfant, c’était ma manière d’utiliser mon vécu et mon histoire personnelle pour contribuer à soutenir les couples dans cette transition qui peut être merveilleuse, mais qui est aussi pleine de défis!

• Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse?

Étant dans un programme d’études permettant de développer à la fois les compétences en recherche et les compétences cliniques comme future psychologue, j’ai le privilège d’acquérir des connaissances qui peuvent être mises à contribution immédiatement dans ma pratique clinique, laquelle vient nourrir ma vie de chercheuse. C’est le meilleur des mondes! Et c’est vraiment stimulant!

• Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?

J’avais envie de relever le défi de vulgariser ma thèse et de la rendre accessible au grand public. Développer des connaissances, c’est intéressant, mais il faut que celles-ci puissent aller toucher les gens dans leur quotidien et soient utiles! Participer à MT180, c’est une occasion de rendre vivantes des connaissances et de contribuer à aider les couples à mieux vivre une des transitions les plus importantes de leur vie!