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Ghizlane Banousse
Finaliste

Ghizlane Banousse

Université du Québec à Rimouski

Les bases épigénétiques de la tolérance thermique de l’omble de fontaine aux futures tendances du réchauffement climatique

 

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  • Votre profil en bref…

Après avoir obtenu une licence en biologie fondamentale et appliquée à l'Université Hassan II au Maroc et une petite expérience en enseignement, j'ai poursuivi avec une maîtrise en biologie et bioressources marines à la Sorbonne Université à Paris. Au cours de ce programme, j'ai découvert la génomique des poissons, qui est devenue mon domaine de recherche préféré. J'ai ensuite décidé de poursuivre en doctorat dans ce même domaine à l'Université du Québec à Rimouski, sous la direction de la professeure Céline Audet.

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?

J'ai dû expliquer à plusieurs reprises aux membres de ma famille les termes épigénétique et transcriptomique, car ils ne connaissaient que l'ADN dans le domaine de la génomique. Cela a été un défi pour moi, mais j'ai réussi à leur faire comprendre en utilisant des exemples concrets qui ont suscité leur intérêt pour mon sujet.

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?

Depuis mon enfance, j'ai toujours rêvé de réaliser un doctorat au Canada, mais je ne pensais pas que cela deviendrait une réalité. Pour atteindre mon ambition de devenir un jour chercheuse, j'ai dû faire beaucoup de sacrifices. Cependant, j'ai persévéré pour poursuivre mon rêve et maintenant, je suis fière de le voir se concrétiser.

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse?

Mon sujet de thèse combine le travail sur le terrain et en laboratoire, et implique également beaucoup de bio-informatique et de statistique pour analyser les données. Bien que j'apprécie tous ces aspects, ce qui me passionne le plus, c'est la bio-informatique. Je ressens une grande satisfaction lorsque je parviens à faire fonctionner mon code après de longues journées passées à chercher l'erreur, qui se révèle souvent être un simple oubli d'une virgule ou d'un underscore. C'est un moment très gratifiant pour moi.

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?

En plus de la bio-informatique, j'ai une passion pour la communication scientifique, qui m'accompagne depuis mon enfance. J'ai toujours pris plaisir à vulgariser les sujets scientifiques pour le grand public. Le concours MT180 est une excellente opportunité pour moi de présenter mon sujet de thèse, qui peut sembler complexe pour les personnes non spécialisées. C'est une chance pour moi de faire connaître mon travail de recherche au grand public.