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Benjamin Albouy
Finaliste

Benjamin Albouy

Université de Montréal

Paléogéographie et dynamique de peuplement des derniers Néandertaliens d’Europe (Stade Isotopique Marin 3; 60 000 à 40 000 ans avant le Présent)

 

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  • Votre profil en bref…

Étant issu d’une famille d’agriculteurs, j’ai eu la chance d’observer très jeune des artefacts paléolithiques, trouvés çà et là par mon père dans les labours. Après la fin de mon secondaire, je me suis inscrit à l’université pour faire une licence (baccalauréat) en histoire de l’art et archéologie à l’Université Bordeaux Montaigne. J’ai eu par ailleurs la chance de participer rapidement à des fouilles archéologiques, qui m’ont amené à me spécialiser en préhistoire, en maîtrise, particulièrement concernant les Néandertaliens et leur subsistance. Dans le cadre de mon doctorat à l’Université de Montréal, je m’intéresse plus largement à l’influence que les changements climatiques ont pu avoir sur cette espèce, et ce, grâce à de nouveaux outils d’analyse.

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?

Ma famille m’a toujours suivi et soutenu dans mon parcours en archéologie. Néanmoins, avec l’avancée de mes études et la complexification de mes thématiques de recherche, il a fallu que je perfectionne année après année mes compétences en vulgarisation pour continuer à échanger avec mes proches sur mon travail. Une des questions qu’on me pose le plus souvent, c’est pourquoi je fais mon doctorat en Amérique du Nord, alors que mon sujet de recherche se rapporte à l’Europe…

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?

J’ai toujours été fasciné par les objets et leurs rapports à l’espace et au temps. Très tôt, cette curiosité a été alimentée par de nombreux livres illustrés, mais aussi par la visite de musées. Durant une de ces visites, on m’a dissuadé d’envisager un tel métier (longueur des études, débouchés, …) – j’avais alors huit ans seulement! Ce n’est qu’à partir de mes études universitaires que j’ai finalement renoué avec cette passion de longue date.

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse?

Contrairement à l’image populaire qu’on se fait des archéologues et des préhistoriens, je ne suis que quelques semaines par année sur le terrain. En effet, il est aussi nécessaire de consacrer du temps à l’étude des données, à la lecture des actualités scientifiques sur mes thématiques de recherche et à la publication de mes résultats. Au quotidien, l’enseignement de ma spécialité et la présentation de mes travaux au grand public constituent des expériences très enrichissantes.

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?

Le concours MT180 a toujours représenté pour moi un défi à relever. C’est une opportunité unique de mobiliser mes compétences en pédagogie et en vulgarisation devant un jury professionnel. Arrivant cette année à ma cinquième et dernière année de doctorat, c’est aussi l’occasion pour moi de prendre du recul sur ma recherche et de considérer sous un nouvel angle l’apport de mon travail à ma discipline et auprès du grand public.