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Prix de thèse en cotutelle France-Québec 

Les prix de thèse en cotutelle France-Québec récompensent les meilleures thèses produites dans le cadre d’une convention de cotutelle franco-québécoise. Deux prix sont remis chaque année lors du Gala de l'Acfas : un par le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec et un par le Consulat général de France à Québec.

 
Les récipiendaires du concours 2025

Lauréat Québec
Parrainé par le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec

Nathan Painchaud

 

Nathan Painchaud
Chercheur postdoctoral au Laboratoire CREATIS de l’INSA Lyon
Institut National des Sciences Appliquées (INSA) Lyon et Université de Sherbrooke

 

Après des études au baccalauréat (2019) et à la maîtrise en informatique à l’Université de Sherbrooke, Nathan Painchaud a poursuivi avec une thèse en cotutelle entre l’Université de Sherbrooke et l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA) Lyon. Ses travaux portaient sur l’« apprentissage profond de variétés pour une meilleure caractérisation de l’hypertension artérielle en imagerie échocardiographique».

Alors que le domaine de l’intelligence artificielle (IA) est en plein essort et que de nombreux modèles ont été développés pour assister les médecins dans l’interprétation d’images médicales, les prédictions de ces modèles sont erronées dans plusieurs cas. Dans le premier volet de sa thèse, Nathan a proposé des solutions pour garantir que les modèles d’IA appliqués à la cardiologie respectent des contraintes anatomiques et physiologiques, une première dans le domaine. Dans un deuxième temps, il a montré que ses modèles d’analyse d’images permettent d’observer avec une précision inédite l’altération de la fonction cardiaque, ouvrant la voie à l’étude de signes avant-coureurs potentiels d’hypertension artérielle.

Depuis sa thèse, Nathan poursuit ses recherches en intelligence artificielle appliquée à l’analyse d’images médicales en tant que chercheur postdoctoral au laboratoire CREATIS de l’INSA Lyon, où il travaille sur la prédiction du risque chez des patients atteints d’embolie pulmonaire.

 

Lauréate France
Parrainé par le Consulat général de France à Québec

Alana Arrouet

 

Alana Arrouet
Chercheuse postdoctorale au Centre de recherche CERVO de l'Université Laval
Université Laval et Université de Strasbourg

 

Alana Arrouet est une neuroscientifique et chercheuse postdoctorale au Centre de recherche CERVO (Université Laval). Ses travaux de thèse, en cotutelle entre l’Université de Strasbourg et l’Université Laval, intitulés « Exploration de la prédiction temporelle associée à la motricité chez les individus neurotypiques et neuro-atypiques », ont été réalisés sous la direction des Professeurs Anne Giersch et Pierre Marquet.

Après une licence de biologie et un master de neurosciences cognitives, elle s’est spécialisée dans l’étude des processus par lesquels le cerveau utilise le temps pour guider l’action. Sa thèse démontre la pluralité des mécanismes qui sous-tendent la prédiction temporelle, en décrit les trajectoires développementales et met en évidence des altérations chez des jeunes porteurs d’un risque génétique de développer un trouble psychiatrique. Ces résultats ouvrent la voie à l’identification de marqueurs précoces de vulnérabilité à la psychose et à des interventions visant à restaurer les capacités de prédiction temporelle chez les personnes atteintes au long cours.

Depuis la fin de sa thèse, Alana Arrouet poursuit un postdoctorat sous la direction des Professeurs Roxane Hoyer et Steven Laureys. Elle caractérise les réseaux cérébraux qui sous-tendent la prise de décision dans des contextes à fort enjeu, pour comprendre comment le cerveau anticipe et arbitre ses choix.
 

Les récipiendaires du concours 2024

Lauréate Québec
Parrainé par le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec

JacinteMontigny
 

Jacinthe De Montigny 
Université du Québec à Trois-Rivières et Sorbonne Université

 

 

Jacinthe De Montigny termine son stage postdoctoral à l’University of Toronto (Canada) sous la supervision de Sébastien Drouin. Son projet de recherche, financé par le FRQSC, est intitulé « L’Amérique dans les gazettes manuscrites françaises destinées à l’Allemagne (1744-1757) ». Sa thèse, soutenue au printemps 2023 et intitulée « Rendre compte des conflits nord-américains : une analyse des gazettes européennes durant la guerre de Sept Ans (1754-1763) », a été réalisée en cotutelle entre l’Université du Québec à Trois-Rivières et la Sorbonne Université sous la direction des professeurs Laurent Turcot et François-Joseph Ruggiu. Ses recherches portaient sur la réception des nouvelles au sujet des conflits qui se déroulent en Amérique du Nord dans les gazettes européennes durant la guerre de Sept Ans (1754-1763).

Lauréate France
Parrainé par le Consulat général de France à Québec

FannyDuverger
 

Fannie Duverger
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Université de Montréal

 

 

Après une licence en psychologie, en France, et un baccalauréat en science politique, en Suisse, Fannie Duverger s’est dirigée vers le droit public et a obtenu son diplôme de Master 2 en droit constitutionnel, à la Sorbonne. À la suite de son mémoire sur l’universalité des droits humains au prisme de l’anthropologie juridique, elle a entrepris un doctorat à l’Université de Montréal et l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne dans le cadre d’une cotutelle internationale. Sa thèse de doctorat, intitulée « La coexistence des conceptions étatiques et coutumières de la représentation politique en droit constitutionnel canadien et français », interroge la façon dont le Canada et la France prennent en compte, au sein de leur ordre juridique, l’existence d’une représentation « coutumière », autrement dit l’existence de modes de production d’une volonté autochtone particulière. 

Depuis la fin de sa thèse, Fannie Duverger enseigne le droit public à l’Université de Rouen. Elle poursuit ses recherches en droit constitutionnel et en droit et libertés fondamentales. 

 

Les récipiendaires du concours 2023

Lauréat Québec
Parrainé par le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec


Anthony Grégoire

 

Anthony Grégoire
Université de Montréal et École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
 

   

Anthony Grégoire est ethnomusicologue et anthropologue. Ses travaux de thèse en cotutelle entre l’Université de Montréal et l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) portaient sur « L’identité noon (Sénégal) à travers la colonisation : le mbilim comme vecteur de continuité et de changement ».

Spécialisé dans les dynamiques interculturelles et postcoloniales en Afrique de l’Ouest et la performance identitaire en musique, il poursuit des recherches postdoctorales au Laboratoire audionumérique de recherche et de création (LARC) de l’Université Laval et s’intéresse à l’émergence de nouvelles dynamiques autochtones dans les arts performatifs en Afrique de l’Ouest et leur négociation interculturelle pour un espace de revendication sociopolitique dans la sphère publique. En parallèle, Anthony coordonne depuis 2020 un projet de recherche sur les dynamiques de cohabitation interculturelles au Laboratoire de recherche en relations interculturelles (LABRRI) de l’Université de Montréal, où il s'implique activement pour le renforcement des compétences interculturelles. Son tout premier ouvrage co-dirigé et intitulé Artiste-chercheur.se sur le terrain paraîtra en début d'hiver 2024 aux Presses de l'Université de Montréal, et il finalise actuellement son deuxième ouvrage à paraître aux Presses de l'Université Laval dans la collection Recherches en musique et portant sur la performance identitaire des Noons du Sénégal dans la musique mbilim pendant la colonisation française. Anthony est coordonnateur de la nouvelle revue de l’OICRM-ULaval, Musiques: Recherches interdisciplinaires.

Lauréate France
Parrainé par le Consulat général de France à Québec


Oriane Simion

 

Oriane Simion 
Université de Lille et Université McGill
 

 

Oriane Simion est psychologue clinicienne et chercheuse associée au laboratoire PSITEC de l’Université de Lille. Ses travaux de thèse en cotutelle entre l'Université de Lille et l'Université McGill portaient sur "Le trouble de stress post-traumatique complexe : exploration de ses spécificités symptomatologiques et de ses liens avec les troubles dissociatifs. Une approche quantitative et physiologique".

Après un Master 2 de psychologie clinique et psychopathologie intégrative, elle s’est spécialisée dans la prise en charge du psychotraumatisme et a obtenu un Diplôme Universitaire de psychotraumatologie (Université Paris Descartes – Sorbonne Paris Cité) en 2017, ainsi qu’un Diplôme de psychothérapeute praticienne en TCC, spécialité psychotraumatisme (AFTCC) en 2019. Oriane a également été bénévole auprès de personnes victimes de violences sexuelles et a exercé en tant que psychologue clinicienne auprès d’individus ayant vécu des événements traumatiques. Ses travaux de thèse (réalisés sous la co-tutelle de Pr Delphine Collin-Vézina et Pr Stéphane Rusinek) visaient à apporter des connaissances scientifiques relatives à la compréhension et à l’évaluation du Trouble de Stress Post-Traumatique complexe, un trouble qui touche notamment les personnes victimes de violences sexuelles et conjugales. Les quatre études réalisées dans ce cadre participent à la reconnaissance du vécu des victimes et permettent de conduire à des prises en charge plus appropriées.