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Auteur et co-auteurs
Samar El-Horr
UdeM - Université de Montréal
Mélanie Paré
Université de Montréal
5a. Résumé

Au Québec, dans le contexte actuel d’équité, le travail de l’enseignant se heurte à plusieurs difficultés, dont celle de la prise en compte de l’hétérogénéité des groupes-élèves, même pour les enseignants qui déclarent pratiquer la différenciation pédagogique (CSE, 2016; Kirouac, 2010; Prud’homme, 2007). La recherche soulève que ces enseignants font travailler les élèves en sous-groupes afin de soutenir les plus faibles (Brighton et al., 2005; Forget et Lehraus, 2015; Kirouac, 2010; Nootens, Morin et Montesinos-Gelet, 2012; Paré, 2011; Prud’homme, 2011; Saulnier-Beaupré, 2012). Cette tendance à vouloir homogénéiser les groupes-élèves persiste et nous semble en lien avec une conception déficitaire de la différence (Khan, 2010; Paré, 2011). Cette recherche analyse les pratiques de différenciation de trois enseignantes de sciences au secondaire qui n’avaient pas l’intention de différencier l’enseignement. Par la description des regroupements d’élèves tels qu’ils se déroulent in situ, les résultats soulèvent que ces enseignantes différencient intuitivement et dégagent leurs conceptions déficitaires ancrées dans ces pratiques. Au cours de cette communication orale, nous suivrons brièvement le cheminement d’une présentation classique afin de mettre l’accent sur les résultats de notre étude multicas (El-Horr, 2019).