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Auteur et co-auteurs
Aguerata Kabore
ÉTS - École de technologie supérieure
WAHID MAREF, Claudiane Ouellet-Plamondon
Ecole de Technologie Supérieure (ETS), ÉTS - École de technologie supérieure
5a. Résumé

Au Canada, et ailleurs, le secteur de construction est l’un des gros émetteurs de GES et la consommation d’énergie après l’industrie et le transport. Les émissions de CO2 et la consommation d’énergie sont linéairement dépendant. Afin d’améliorer la performance énergétique qui occupe presque 50% des émissions des GES, les concepteurs sont amenés à améliorer l’enveloppe du bâtiment avant de penser aux systèmes mécaniques. Ce projet consiste à trouver une alternative de construction traditionnelle par l’intégration de matériaux à base de chanvre pour améliorer la performance énergétique et hygrothermique de l’enveloppe du bâtiment. Le but est d'évaluer la performance énergétique du béton de chanvre pour la construction à Montréal au Canada où le chauffage prédomine et à Dori au Burkina Faso où la climatisation prédomine. Les résultats de simulation avec WUFI Pro 6.2 pour Montréal ont révélé que ce matériau présente une excellente qualité de régulation de chaleur et d’humidité et aucun problème causé par l’humidité n’est détecté. Pour Dori, les températures internes des murs en béton de chanvre sont entre 22 à 24,5 comparativement à ceux des murs en brique de terre et en bloc de ciment, qui sont entre 21 et 27 respectivement 20℃ et 29. Comme ce matériau est à la fois écologique et performant, il offre une alternative à la construction traditionnelle. Il est un excellent matériau à intégrer dans la construction qui respectera les codes de construction en vigueur et futurs.


Commentaires

Tibila Kientega
Bonjour, félicitation pour cette excellente présentation. Sans être spécialiste du domaine, clairement, on note un avantage de la construction en béton de chanvre pour maintenir une température supportable à l'intérieur des bâtiments (<25°C), ce qui semble très intéressant pour les pays chauds. En pratique, avez-vous regarder au delà de l'aspect technique, c'est à dire en évaluant le rapport coût bénéfice pour ces localités comme Dori (une de vos villes d'étude) ? Est-ce que cette pratique peut être encouragée dans un pays pauvre ou en développement ?