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Montréal, le 31 octobre 2011 - L’Association francophone pour le savoir – Acfas accueille favorablement les recommandations du rapport Innovation Canada : Le pouvoir d’agir, dit Rapport Jenkins, qui vise notamment à optimiser le processus d’innovation et à en évaluer la performance. Celui-ci s’inspire du modèle allemand des Instituts Fraunhofer, qui offrent des services de R&D pour l’industrie, une recherche alliant la réponse à la demande et l’excellence scientifique et une intégration de la formation. L’Acfas appuie l’approche générale retenue par le comité et a porté une attention particulière à deux des six recommandations (n°6 et n°4).

Alors que le gouvernement du Québec abolissait en juillet dernier le Conseil de la science et de la technologie et que le Canada avait fait de même au milieu des années 1990, l’Acfas est satisfaite de constater que le Rapport Jenkins propose la transformation du Conseil des sciences, de la technologie et de l’innovation en un Comité consultatif externe sur l’innovation pour le gouvernement. Pierre Noreau, président de l’Acfas, s’en réjouit : « Ce comité rendrait systématiquement ses travaux publics, ce qui donnerait aux citoyens canadiens les moyens d’adopter un regard éclairé face à l’établissement des politiques publiques comportant une incidence scientifique ».

La recommandation 4, proposant une évolution des institutions du Conseil national de recherches du Canada (CNRC) en quatre types de centres de recherche en collaboration semble intéressante car elle permet au CNRC de recentrer sa mission. Cependant, des éclaircissements sur la nature de ces quatre types de centres nous apparaissent nécessaires afin d’assurer la pérennité des activités jugées essentielles pour l’équilibre du système canadien de la recherche.

Enfin, l’Acfas souligne la grande pertinence des propositions apportées dans le Rapport Jenkins en ce qui concerne la simplification des modes de calculs des crédits d’impôts pour favoriser la R-D industrielle et l’équilibre à établir entre ces mesures fiscales et les subventions directes aux entreprises sur la base de projets précis et évalués comme étant pertinents. Par contre, l’Acfas considère que d’autres dimensions reliées à l’innovation devront être étudiées, particulièrement les enjeux reliés à la propriété intellectuelle.

À propos de l’Acfas 
Créée en 1923, l’Association francophone pour le savoir – Acfas s'attache à promouvoir l'activité scientifique, à stimuler la recherche et à favoriser la diffusion du savoir. Établie au Québec, l’Association regroupe quelque 6 000 scientifiques de tous les secteurs de la connaissance. 


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