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Montréal, le 6 novembre 2019 – L’Acfas accueille favorablement l’annonce du ministre Simon Jolin-Barette, ce matin, concernant la clause de droits acquis pour les étudiant-e-s internationaux-ales déjà installé-e-s au Québec. C’est un pas dans la bonne direction. Néanmoins, l’Association invite le gouvernement à déclarer un moratoire sur la réforme du volet Diplômés du Québec du Programme de l’expérience québécoise (PEQ) et à entamer des consultations avec l’ensemble des milieux concernés. En effet, le maintien d’une liste de domaines spécifiques qui seront désormais reconnus comme éligibles nuira à la recherche québécoise et en particulier à sa relève composée majoritairement par des étudiants de cycles supérieurs.

 « La révision du programme demeure cruciale pour maintenir la capacité de recherche des équipes québécoises ainsi que la crédibilité et l’attractivité des établissements d’enseignement supérieur québécois et leurs centres de recherche. Si on veut conserver une main-d’œuvre qualifiée qui a été formée au Québec, la réforme en vigueur est un frein lourd de conséquences pour le futur. La pénurie de main-d’œuvre que connait le Québec ne fait que commencer. Le maintien d’un large bassin d’étudiant-e-s internationaux-ales est essentiel pour atteindre notre objectif de développement d’une société et d’une économie fondées sur le savoir, qui profiteront à tous-tes les citoyen-ne-s », estime Lyne Sauvageau, présidente de l’Acfas. 

Malgré la clause de droits acquis, la réforme du programme, annoncée par le ministère de la Francisation, de l’Immigration et de l’Intégration (MIFI) du gouvernement du Québec le 30 octobre dernier, limitera l’accès au programme à certains domaines de formation. « Les étudiant-e-s universitaires, notamment aux cycles supérieurs, développent de larges compétences transversales, dans toutes les disciplines de formation et ces compétences sont utiles à tous les secteurs de la société et de l’économie québécoise. Les étudiant-e-s internationaux-ales offrent une contribution cruciale au sein des groupes de recherche et des établissements d’enseignement supérieur du Québec qui eux, en retour, constituent un creuset formidable pour les nouveaux arrivants. Nous avons investi et continuerons à investir collectivement dans ces talents, et souhaitons poursuivre le travail avec elles et avec eux, et ce, dans tous les secteurs de recherche », détaille Lyne Sauvageau. 

L’Acfas invite donc le gouvernement du Québec à mesurer, avec ses partenaires, les conséquences du maintien de sa réforme à moyen et long terme, notamment pour la capacité d’innovation du Québec, et se tient disponible à collaborer avec lui dans cette réflexion.

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À propos de l’Acfas

L’Acfas est un organisme à but non lucratif ayant pour mission de promouvoir la recherche et l’innovation ainsi que la culture scientifique dans l’espace francophone, en contribuant à la diffusion et à la valorisation des connaissances et de l’approche scientifique, en vue d’améliorer la qualité de la vie en société.

Source
Acfas

Renseignements
Alexandre Jay
Directeur des communications et des partenariats
Acfas 
514 849-0045, poste 225
Alexandre.jay@acfas.ca