Montréal, 19 novembre 2018 - L’Association francophone pour le savoir – Acfas souhaite joindre sa voix à celles d’autres organisations francophones qui, partout au pays, ont dénoncé la décision du gouvernement ontarien d’annuler la création de l'Université de l'Ontario français. L’Ontario est la province comptant le plus grand nombre de locuteurs du français au Canada après le Québec. Les 600 000 Franco-Ontariens sont en droit de voir le gouvernement de leur province appuyer l’accès à des services publics offerts en français.
« Depuis 1923, l’Acfas a fait de la promotion du savoir, de la recherche et de la culture scientifique au sein de la francophonie canadienne une de ses priorités. Cela passe en premier lieu par l’accès à l’éducation postsecondaire en français, une condition essentielle au maintien et au développement de la vitalité des communautés franco-ontariennes. Ce revirement représente ainsi un recul majeur pour les communautés francophones de la province. » de commenter Lyne Sauvageau, présidente de l’Acfas.
L’apport du milieu universitaire au dynamisme de la francophonie canadienne est majeur, autant au niveau de la formation que de la recherche. La création de l’Université de l’Ontario français permettrait de bonifier l’écosystème de la recherche francophone dans la province. L’Acfas souhaite être au premier plan d’un mouvement d’appui à ce projet essentiel.
À propos de l’Acfas
Créée en 1923, l’Association francophone pour le savoir – Acfas s'attache à promouvoir l'activité scientifique, à stimuler la recherche et à favoriser la diffusion du savoir. Établie au Québec, l’Association regroupe plusieurs milliers de scientifiques et de passionnés de recherche issus de tous les secteurs de la connaissance.
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Source :
Association francophone pour le savoir – Acfas
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