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Le lundi 27 mai 2019

Il existe une réelle volonté, partagée par des chercheurs et praticiens en éducation, de promouvoir une meilleure justice sociale par l’étude des inégalités. On souhaite préparer les élèves à agir sur le monde pour le rendre plus juste. Cette manière de penser l’école trouve sa source au sein des pédagogies critiques (Freire, 1974), antiracistes (Eckmann et Davolio, 2002) et féministes (Brunet et Demers, 2018). Les enseignants sont incités à traiter des relations de pouvoirs en classe, par l’entremise des notions de genre, de race, d’ethnicité, de langue, de classe et d’invalidité, pour ne nommer que celles-là, qui structurent la vie sociale. Mais il faut bien le constater, parler de ces thèmes cause de l’inconfort autant aux enseignants qu’aux élèves. Le présent symposium vise à mieux comprendre cet inconfort (Boler et Zembylas, 2003) en ciblant en particulier la classe d’histoire.

La classe d’histoire, souvent associée à la formation des futurs citoyens, est perçue comme un lieu naturel pour traiter des rapports de pouvoir à l’école. Les sujets ne manquent pas : esclavagisme, luttes féministes, exclusions historiques de groupes minorisés, etc. Mais ces sujets créent des inconforts. Certains enseignants craignent de paraître militants. On observe aussi des résistances à l’intégration de ces questions dans les curriculums (Scott et Gani, 2018). D’autres enseignants se sentent à l’aise d’analyser sous l’angle des perspectives (Seixas et Morton, 2012), mais préfèrent parfois les mettre sur un pied d’égalité, écartant par le fait même l’étude des hiérarchies et marginalisations sociales. On peut comprendre que plusieurs craignent de mettre en péril l’« espace sécuritaire » que constitue leur classe (Zembylas, 2015).

Il nous paraît fondamental de mieux documenter et théoriser cet inconfort pour ultimement l’anticiper, et agir. Ce symposium sera donc centré sur la problématique suivante : pourquoi cet inconfort, comment le comprendre et de quelle manière l’accueillir?

 

Remerciements

Nous remercions l'ensemble des participants de même que le personnel de l'ACFAS et de l'UQO pour le succès de ce colloque.

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Colloque

Section 500 - Éducation

Responsables

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Après-midi

13 h 00 à 14 h 25
Communication orale
Communications orales
Programmes, enseignants et élèves au Québec
Bâtiment : Cégep G.-Roy
Local : 2.211
13 h 00
Mot de bienvenue
13 h 10
Les fondements épistémologiques, didactiques et idéologiques du programme d’Histoire du Québec et du Canada
Céline Curtil (UdeS - Université de Sherbrooke)
Résumé
13 h 25
Le cadre national québécois comme étau à la multiperspectivité ?
Sabrina Moisan (UdeS - Université de Sherbrooke), Paul Zanazanian (Université McGill), Aude Maltais-Landry (UdeS - Université de Sherbrooke)
Résumé
13 h 40
Quelle place pour les rapports de pouvoir dans l’enseignement du féminisme?
Sabrina Moisan (UdeS - Université de Sherbrooke), Marie-Hélène Brunet (Université d'Ottawa), Audrey St-Onge (Université de Sherbrooke)
Résumé
13 h 55
Période de questions
14 h 10
Pause
14 h 25 à 15 h 20
Communication orale
Communications orales
Perspectives ontarienne et albertaine
Bâtiment : Cégep G.-Roy
Local : 2.211
14 h 25
L'inconfort asymétrique: recension des perspectives anglophones par rapport à la reconnaissance des francophones et des autochtones au sein des programmes d'études sociales en Alberta
, David Scott (University of Calgary)
Résumé
14 h 40
La dimension éthique en histoire selon des futur∙e∙s enseignant∙e∙s en Ontario
, Raphaël Gani (Université d'Ottawa)
Résumé
14 h 55
Période de questions
15 h 05
Pause
15 h 20 à 16 h 20
Communication orale
Communications orales
Récits de pratique
Bâtiment : Cégep G.-Roy
Local : 2.211
15 h 20
Enseigner les rapports de pouvoir avec une gestion de classe anarchiste
Sylvain Larose (UdeM - Université de Montréal)
Résumé
15 h 35
Engagée dans l’inconfort : blanchité, féminisme et expertise
Catherine Larochelle (UdeM - Université de Montréal)
Résumé
15 h 50
Intégration de savoirs sur les femmes racialisées, autochtones et des Suds globaux dans les cours d’histoire des féminismes : quand l’inconfort pousse à l’action
Eve-Marie Lampron (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Résumé
16 h 05
Période de questions
16 h 20 à 17 h 00
Panel
Panel / Atelier
Discussion et conclusion : pistes de réflexion pour recherches à venir
Bâtiment : Cégep G.-Roy
Local : 2.211
Présidence/Animation : Marie-Hélène Brunet (Université d’Ottawa)
Discutant-e- : Raphaël Gani (Université d’Ottawa)
Participant-e-s : Céline Curtil (UdeS - Université de Sherbrooke), Eve-Marie Lampron (UQAM - Université du Québec à Montréal), Catherine Larochelle (UdeM - Université de Montréal), Sylvain Larose (UdeM - Université de Montréal), Aude Maltais-Landry (UdeS - Université de Sherbrooke)
16 h 20
Synthèse
16 h 30
Discussion
16 h 50
Mot de clôture