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Le lundi 9 mai 2016

Ce colloque est organisé par le Collectif de recherche interdisciplinaire sur la contestation (CRIC), nouvelle équipe de recherche interuniversitaire et collégiale financée par le FRQSC (Fonds de recherche Société et culture Québec) depuis juin 2015. Dans ce contexte, plusieurs recherches sur les dynamiques actuelles des mouvements de contestation sont en pleine émergence, et ce colloque permettra d’en présenter les résultats.

En plus de porter une attention aux mouvements de contestation actuels, ce colloque sera l’occasion d’analyser les réactions relatives à cette contestation (répression policière, « backlash » antiféministe), ainsi que ses effets dans la vie privée et dans les dynamiques internes. Même si c’en est un élément important, la contestation ne se réduit pas à la rue : des expériences militantes se multiplient en marge des institutions et dans la vie privée de manière à répondre de façon autonome aux besoins et aspirations des communautés marginalisées, phénomène que Scott (1990) a appelé l’« infrapolitique » des groupes subalternes et Mansbridge (2013), le « militantisme au quotidien », que l’on peut distinguer de la dimension visible des actions médiatisées dans l’espace public.

Par conséquent, ce colloque se penchera sur deux thématiques en lien avec la contestation. Premièrement, les réactions policières envers les mouvements sociaux et la judiciarisation de ces derniers exercent une influence de plus en plus importante sur les mobilisations en Occident, en particulier au Québec, ce qui mérite une attention particulière. Ainsi, la première table ronde regroupe des présentations portant sur la normalisation du profilage politique, la marginalisation politique et la criminalisation de certains groupes spécifiques à travers le projet GAMMA du SPVM (Service de police de la Ville de Montréal) et la création d’espaces de résistances juridiques. La seconde table ronde s’intéresse aux effets structurants sur les mobilisations des dynamiques internes à la lisière privé-public, abordant l’influence des affects dans la (dé)mobilisation des luttes, les rapports sociaux de sexe à l’intérieur d’organismes militant sur des enjeux étudiants et de droit au logement, et les relations entre chercheure et personnes militantes.

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Colloque

Section 400 - Sciences sociales

Responsables

  • Geneviève Pagé
    UQAM - Université du Québec à Montréal
  • Francis Dupuis-Déri
    UQAM - Université du Québec à Montréal
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Après-midi

13 h 15 à 15 h 00
Communication orale
Communications orales
Marginalité politique et judiciarisation : quelles agentivités?
Présidence/Animation : Geneviève Pagé (UQAM - Université du Québec à Montréal)
13 h 20
Le droit de manifester? Retour sur le profilage politique dans l'action policière
Pascale Dufour (UdeM - Université de Montréal)
Résumé
13 h 40
La problématisation de la marginalité politique au cœur du projet GAMMA du SPVM 
Pascal Dominique-Legault (Université Laval)
Résumé
14 h 00
S'adapter au droit : aux origines de la constitution d'un espace de résistance judiciaire
Charles Carrier-Plante (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Résumé
15 h 15 à 17 h 00
Communication orale
Communications orales
Luttes politiques à la lisière privé-public
Présidence/Animation : Francis Dupuis-Déri (UQAM - Université du Québec à Montréal)
15 h 20
Affects et émotions dans l'opposition hétéroclite au pipeline au Massachussetts
Sophie L. Van Neste (UdeM - Université de Montréal)
Résumé
15 h 40
La contestation, est-ce seulement pour les hommes? Les rapports sociaux de sexe dans deux organisations prônant l'action sociale
Katherine Ruault (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Résumé
16 h 00
Aller-retour Montréal-Derry : penser la recherche à travers le militantisme
Marie-Lise Drapeau-Bisson (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Résumé