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Le mercredi 14 mai 2014

La prévalence des problèmes de santé mentale est une préoccupation majeure des sociétés contemporaines occidentales. Si les débats font rage pour comprendre les raisons de cette croissance que certains ont même qualifiée d’épidémie, il n’en demeure pas moins que l’accès aux services de santé mentale afin de prendre en charge la souffrance liée à ce trouble n’est pas toujours aisé. Plusieurs facteurs peuvent expliquer les différences d’accès aux services de santé mentale et physique : les barrières socioéconomiques (Browen, 2001), le fait de vivre dans des régions éloignées (Browen, 2001), les croyances et pratiques culturelles (Shiao, Andrews et Helmreich, 2005) ainsi que l’alphabétisation (la littératie) médicale (Clerc, Colette et Clamageran, 2009). Dans ce contexte, appartenir à une minorité − qu’elle soit linguistique, ethnique ou religieuse − semble avoir une influence sur la santé mentale, mais aussi sur l’accès aux services spécialisés. Si, pour Bouchard (2009), « le rapport minoritaire-majoritaire semble traduire une inégalité sociale et d’accès aux ressources qui, traversée par les autres déterminants sociaux de la santé (statut socioéconomique, éducation et littératie, immigration) contribue de facto aux disparités de santé », d’autres études montrent qu’une forte identification « in-group » caractérisée par un sentiment de fierté présente une puissante capacité protectrice contre les symptômes dépressifs (Bombay et al., 2010, Picard et Allaire, 2005). Le présent colloque se propose d’offrir un espace de discussion sur la dynamique du rapport minorité / majorité en ce qui a trait à la santé mentale. En effet, si les études montrent que le fait d’appartenir à une minorité peut à la fois être protecteur mais aussi aggravant en ce qui a trait à la santé mentale (Hassan, Rousseau et Moreau, 2013), nous nous devons de mieux comprendre les liens complexes entre appartenance à une minorité et santé mentale afin de mieux adapter nos services de santé et sociaux.

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Colloque

Section 400 - Sciences sociales

Responsables

  • Nicolas Moreau
    Université d’Ottawa
  • Lilian Negura
    Université d’Ottawa
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Avant-midi

09 h 00 à 12 h 00
Communication orale
Communications orales
Santé mentale et minorités linguistiques
09 h 00
Mot de bienvenue
09 h 15
Jeunes femmes francophones en situation minoritaire et demande de services de santé mentale : une analyse intersectionnelle
Florina Gaborean (Ville de Gatineau ), Lilian Negura (Université d’Ottawa)
Résumé
09 h 45
Barrières linguistiques et culturelles et santé mentale 
Louise Bouchard (Université d’Ottawa), Solange Van Kemenade (Université d’Ottawa), Bolaji LAFLAMME-LAGOKE (Université d’Ottawa)
Résumé
10 h 15
La dimension sociale de la dépression : étude de la représentation sociale de la dépression des jeunes francophones de la région d'Ottawa
Lilian Negura (Université d’Ottawa)
Résumé
10 h 45
Pause
11 h 00
Une majorité minorisée : les politiques nationalistes québécoises et les services en santé mentale offerts aux personnes anglophones de Montréal, 1970-1990 
Isabelle Perreault (Université d’Ottawa)
Résumé
11 h 30
Dépression et rapport au temps : analyse du jeu normatif chez les francophones canadiens en situation minoritaire
Marie-Pier Rivest (Université d’Ottawa), Nicolas Moreau (Université d’Ottawa), Geneviève Nault (Université d’Ottawa)
Résumé
12 h 00
Dîner

Après-midi

14 h 00 à 15 h 00
Communication orale
Communications orales
Santé mentale et population autochtone
14 h 00
Et si les Inuit vont bien? La recherche-action pour la transformation d'un narratif social 
Sarah Fraser (UdeM - Université de Montréal)
Résumé
14 h 30
La santé mentale des Autochtones au Canada : une double peine transgénérationnelle
Stéphane Grenier (UQAT - Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue)
Résumé
15 h 00
Pause
15 h 15 à 17 h 15
Communication orale
Communications orales
Santé mentale et minorités ethniques ou statutaires
15 h 15
Entre les pratiques de colonisation et de différenciation : une interrogation des enjeux dans les services de santé mentale pour des personnes sans statut et réfugiées
Magdalena Baczkowska (Université d’Ottawa)
Résumé
15 h 45
Santé mentale jeunesse en milieu pluriethnique : perspectives de parents, de jeunes et d'intervenants sur les services en soins partagés
Annie Jaimes (York University), Lucie NADEAU (Université McGill), Janique JOHNSON-LAFLEUR (CSSS de la Montagne), Cécile Rousseau (Université McGill)
Résumé
16 h 15
Souffrance dans la rue : profilage social, paupérisation et santé mentale
Katharine Larose-Hébert (Université d’Ottawa), Geneviève Nault (Université d’Ottawa), Émilie Couture-Glassco (UQO - Université du Québec en Outaouais)
Résumé
16 h 45
Période de questions
17 h 15
Mot de clôture