Avant-midi
I argue that we now
need to move well beyond the theoretical horizons of postfordism and to seek
out a sui generis description of contemporary capitalism and its urban-economic
geography. I point to four major characteristics of today's capitalism
that are exerting major impacts on the geographical reconstruction of the world
as we know it, i.e. globalization, digital technologies, the new division of
labor, and the deeply intensifying role of knowledge and human sensibility in
the labor process. The implications of these phenomena for urban form and
regional development are discussed, with special reference to the
cognitive-cultural economy of global city-regions. The argument goes on to put
all of these issues in a wider spatial and organizational context in which the
world is represented as a multifaceted, multitiered system of spatial
convergence and differentiation.
Après-midi
Avant-midi
Après-midi
Du mardi 7 au mercredi 8 mai 2013
Au cours des 30 dernières années, en géographie, nous avons assisté à la multiplication des spécialités et à une compartimentation concomitante de la discipline. Cela s’est traduit par le remplacement des géographes généralistes par des géographes spécialistes mieux aptes à servir le Prince. Les géographes de nos universités ont donc délaissé, de manière générale, ce regard large qu’ils jetaient naguère sur les géographies du monde en vue de mieux les comprendre. Ils l’ont échangé contre celui de l’expert plus directement préoccupé par la gestion de la société au quotidien. Tout comme une médecine trop spécialisée finit par perdre de vue la personne humaine dans chaque patient, une géographie de spécialistes n’est plus apte à rendre le monde compréhensible, parce qu’elle l’a perdu de vue. Une fois à ce point, la géographie traditionnelle n’a plus d’objet. Or malgré toutes ses promesses, la mondialisation contribue à rendre le monde de plus en plus opaque au moment où les géographes généralistes, qui naguère usaient du regard qui surplombe, auraient pu nous aider à y voir plus clair.
L’objectif du colloque consiste à se demander si, malgré le peu d’intérêt que lui accordent trop de départements de géographie universitaire, au Québec et ailleurs dans le monde, l’approche globale aurait toujours bel et bien sa place en géographie, en particulier, et pourquoi. Pour discuter de cette question, nous avons organisé le présent colloque en partenariat avec la Commission de l’Union géographique internationale (UGI) sur l’approche culturelle en géographie et le projet de l’UGI « International Year for Global Understanding ». Dirigé par le professeur Benno Werlen, ce projet a pour objectif de faire déclarer par les Nations Unies l’année 2016 comme étant « l’année internationale de la compréhension globale du monde ». Plusieurs parmi les chercheurs réputés associés à ce projet, dont des Prix Nobel, seront au colloque pour présenter leurs points de vue sur le sujet.
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I argue that we now
need to move well beyond the theoretical horizons of postfordism and to seek
out a sui generis description of contemporary capitalism and its urban-economic
geography. I point to four major characteristics of today's capitalism
that are exerting major impacts on the geographical reconstruction of the world
as we know it, i.e. globalization, digital technologies, the new division of
labor, and the deeply intensifying role of knowledge and human sensibility in
the labor process. The implications of these phenomena for urban form and
regional development are discussed, with special reference to the
cognitive-cultural economy of global city-regions. The argument goes on to put
all of these issues in a wider spatial and organizational context in which the
world is represented as a multifaceted, multitiered system of spatial
convergence and differentiation.