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Informations générales

Événement : 91e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 600 - Colloques multisectoriels

Description :

La formation professionnelle mobilise les apprenants qui n’arrivent pas à accéder pour des raisons ou d’autres à l’enseignement secondaire général, technique et professionnel (raisons matérielles, compétences limitées, difficultés d’accès...).

Cette situation suscite une complémentarité.

  1. Objectifs du colloque :

L’objectif général est de développer le lien entre enseignement technique et formation professionnelle, en mettant en relief la complémentarité.

Les objectifs spécifiques ci-après ont été ciblés :

  1. Recenser les recherches et expériences sur cette question.
  2. Développer une stratégie qui permet de coupler les deux types d’enseignements en maximisant le profit pour les populations bénéficiaires des services de l’éducation.

Votre proposition devra contenir les informations suivantes :

  • Un titre : maximum 180 caractères, espaces compris;
  • Un résumé : maximum 1500 caractères, espaces compris;
  • Nom de l’auteur·e, statut professionnel et coordonnées, principal établissement ou organisme d’attache.

Tous les résumés de communication seront évalués par un comité scientifique composé de professeurs, de chercheurs et de professionnels issus de diverses universités et institutions.

Voici un aperçu des dates importantes liées à l’appel de propositions :

Les dates Les événements

14 janvier 2024 Ouverture des formulaires en ligne de l’appel de propositions

14 février 2024 Date limite de dépôt des propositions de communications libres

14 mars 2024 Réponse du comité scientifique aux auteurs

13-17 mai 2024 91e congrès de l’Acfas, y compris ce colloque prévu le 17 mai

14 juin 2024 Annonce des communications retenues

14 août 2024 Transmission des communications pour la publication

Soumettez votre proposition en ligne sur le site du congrès.

Remerciements :

Je tiens à adresser mes vifs remerciements au comité d'organisation du 91ème Congrès, à la coordinatrice projet Mme Cassandre, aux co-responsables et présentateurs et à Mr Felix Zogning pour leur collaboration, leur engagement à nos côtés, qui m'ont permis de réussir l'organisation du présent colloque.

Enfin je remercie le ROCARE Mali pour sa contribution à la qualité scientifique des travaux.

Date :

Format : Sur place et en ligne

Responsables :

Programme

Communications orales

Session enseignement secondaire

Salle : FSS 7035 — Bâtiment : Pavillon des Sciences sociales (FSS)
Discutant·e·s : Mohamed Cherif Diarra (ROCARE Mali), Kouame Django (Université Alassane OUATTARA), Boubacar Macalou (Centre d'Etudes et de Renforcement des Capacités d'Analyse et de Plaidoyer (CERCAP)), Astou Ndiaye (Université cheikh Anta Diop de Dakar), Félix Zogning (UdeS - Université de Sherbrooke)
  • Communication orale
    Session1: Enseignement secondaire
    Marie Elisabeth Dicko Dembele (Ministère de l'Entrepreunariat National, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle)

    L’enseignement secondaire du Mali est structuré, dans la pratique en trois volets :

    1. Enseignement secondaire général ;
    2. Enseignement technique ;
    3. La formation professionnelle.
    1. L’enseignement secondaire général :

    Il est dispensé dans les lycées et collèges, privés et publiques.

    L’accès est lié à la disponibilité du DEF.

    Le diplôme obtenu est le baccalauréat.

    1. L’enseignement technique :

    Il est dispensé dans les établissements d’enseignement technique et professionnel, privés et publiques. Le niveau requis est le DEF.

    Le diplôme obtenu est le BT1 et le BT2, par moments, des attestations de formation sont délivrées.

    1. La formation professionnelle :

    Elle est dispensée dans les centres de formation professionnelle publics ou privés, et par moments par des projets et programmes.

    Aucun diplôme n’est souvent requis, quand même les compétences de base sont utiles pour acquisition des connaissances.

    Des attestations de formation sont dispensées ou pas, selon les institutions qui supervisent ces formations.

    Les textes réglementaires présentent quelques différences, avec la pratique: une partie de la formation professionnelle relève d'un autre département ministériel.

    La présente communication mettra en relief ces différences, tout en démontrant les complémentarités.

  • Communication orale
    Enseignement technique et formation professionnelle: complémentarités et différences
    Marie Elisabeth Dicko Dembele (Ministère de l'Entrepreunariat National, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle)

    L'enseignement technique et la formation professionnelle ont en commun:

    - certaines catégories d'âge: de 14-15 ans à 18-20 ans et plus (jusqu’à 40 ans dans certains sous-systèmes);

    - des méthodes d'apprentissage;

    - des méthodes de certification.

    Ils diffèrent, selon :

    1. les modalités d’accès: l’accès est lié à l’obtention du diplôme d’études fondamentales DEF, pour l’un. Pour le second, la disponibilité d’un diplôme n’est pas obligatoire.
    2. La formation professionnelle mobilise les apprenants qui n'arrivent pas à accéder pour des raisons ou d'autres à l'enseignement secondaire général, technique et professionnel.

    Cette situation suscite une complémentarité.

    1. Le niveau requis pour enseigner dans les établissements :
      1. L'enseignement technique : DEF+4 ou BAC+2 au minimum, sont requis
      2. la formation professionnelle : DEF+4 ou BAC+2 au minimum, sont requis, toutefois les attestations de formation professionnelle, et divers diplômes, de niveaux moins élevés, permettent d’accéder à ces établissements
    2. La tutelle :
      1. L'Enseignement technique est rattachée au ministère de l’Education Nationale ;
      2. la Formation professionnelle est rattachée tantôt au ministère de l’Education Nationale, tantôt au Ministère chargé de la Formation Professionnelle

    Des expériences réussies, telles que celles de la Suisse, de l’Allemagne prouvent qu’il est possible de booster le développement économique, à travers la formation, l’apprentissage et la création d’emplois.

  • Communication orale
    Témoignage d'élève de l'enseignement secondaire
    Moussa Kaba

    Témoignage d'élève de l'enseignement secondaire:

    La classe d'entrée au lycée est la classe de 10ème année, classe à laquelle on accède suite à l’obtention du diplôme d’étude fondamentale, qui marque la fin du cursus au niveau du fondamental.

    Les avantages de l'étude secondaire incluent l'accès à une vaste quantité de données existantes, ce qui permet d'économiser du temps et des ressources, ainsi que la possibilité de comparer et de valider les résultats à partir de différentes sources.

    Cependant, les inconvénients comprennent le risque de biais dans la sélection des sources, la dépendance à l'exactitude et à la fiabilité des données disponibles, et les défis liés à l'harmonisation des méthodologies entre différentes études. Je vous remercie pour votre attention et je suis très content du temps que vous avez accordé à cela. J’espère avoir été le plus explicite possible sur le sujet.


Communications orales

Session 2 : collaboration entre enseignement technique et formation professionnelle

Salle : FSS 7035 — Bâtiment : Pavillon des Sciences sociales (FSS)
Présidence : Boubacar Macalou (Centre d'Etudes et de Renforcement des Capacités d'Analyse et de Plaidoyer (CERCAP))
  • Communication orale
    Formation Professionnelle, levier du développement économique du Mali ?
    Mohamed Cherif Diarra (ROCARE Mali)

    Le but de cette communication est de faire l’état des lieux du financement du sous-secteur au Mali au cours des deux dernières décennies 2000-2010 et 2011-2020, en procédant à une revue et une analyse approfondies les causes et les conséquences de ce phénomène à travers l’allocation des ressources budgétaires au sous-secteur.

    Le financement de l’éducation en général et de la formation professionnelle en particulier a constitué une contrainte majeure et un frein à son essor un peu partout en Afrique. Aussi, la formation professionnelle en dépit de son impact avéré sur le développement socio-économique du Mali a beaucoup souffert de l’insuffisance de financement dans de nombreux pays africains dont le Mali.

    La présentation s’appuie sur une méthodologie quantitative à travers un examen de chocs économiques que le pays connait, analyse les allocations budgétaires pour dégager les grandes tendances de leur ’évolution pendant la période tout en mettant en lumière le sous- financement, le manque criard d‘infrastructures, de pénurie de matériels et d’équipement auxquels le sous-secteur reste confronté.


Dîner

Dîner libre

Salle : FSS 7035 — Bâtiment : Pavillon des Sciences sociales (FSS)

Communications orales

Session 3 : politique publique de formation professionnelle

session: politique publique de formation professionnelle

Le cadre de référence de la formation professionnelle au Mali est la Politique nationale de formation professionnelle. En outre, la volonté des décideurs de faire du secteur privé le moteur de la croissance économique est affichée grâce au développement des ressources humaines par la formation. En plus des moyens stratégiques, les pouvoirs publics ont créé des cadres institutionnels de mise en œuvre. Ces moyens institutionnels ont des missions différentes mais complémentaires. Les acteurs non-étatiques constituent des acteurs à part entière de la mise en œuvre de la politique publique. Malgré les nombreux efforts fournis, le premier défi à relever est de faire correspondre les nombreuses offres de formation et de qualification professionnelles aux demandes de compétences du marché du travail. En outre, il faut satisfaire les besoins en ressources humaines. Les principales difficultés sont : le déséquilibre entre les secteurs primaire, secondaire et tertiaire; l’absence d’un cadre d’orientation et de mise en cohérence des dispositifs de formation et d’apprentissage. Les acteurs doivent conjuguer leurs efforts pour corriger les insuffisances et surmonter les difficultés.

Salle : FSS 7035 — Bâtiment : Pavillon des Sciences sociales (FSS)
Discutant·e·s : Mohamed Cherif Diarra (ROCARE Mali), Kouame Django (Université Alassane OUATTARA), Boubacar Macalou (Centre d'Etudes et de Renforcement des Capacités d'Analyse et de Plaidoyer (CERCAP)), Astou Ndiaye (Université cheikh Anta Diop de Dakar)
  • Communication orale
    Contribution à l’analyse des politiques publiques de formation professionnelle du Mali
    Boubacar Macalou (Centre d'Etudes et de Renforcement des Capacités d'Analyse et de Plaidoyer (CERCAP))

    Le cadre de référence de la formation professionnelle au Mali est la Politique nationale de formation professionnelle. En outre, la volonté des décideurs de faire du secteur privé le moteur de la croissance économique est affichée grâce au développement des ressources humaines par la formation. En plus des moyens stratégiques, les pouvoirs publics ont créé des cadres institutionnels de mise en œuvre. Ces moyens institutionnels ont des missions différentes mais complémentaires. Les acteurs non-étatiques constituent des acteurs à part entière de la mise en œuvre de la politique publique. Malgré les nombreux efforts fournis, le premier défi à relever est de faire correspondre les nombreuses offres de formation et de qualification professionnelles aux demandes de compétences du marché du travail. En outre, il faut satisfaire les besoins en ressources humaines. Les principales difficultés sont : le déséquilibre entre les secteurs primaire, secondaire et tertiaire; l’absence d’un cadre d’orientation et de mise en cohérence des dispositifs de formation et d’apprentissage. Les acteurs doivent conjuguer leurs efforts pour corriger les insuffisances et surmonter les difficultés.

  • Communication orale
    Financement de la formation professionnelle et technique et implication du secteur privé-cas du Sénégal
    Astou Ndiaye (Université cheikh Anta Diop de Dakar)

    Depuis 2005, l'État du Sénégal a maintenu un ministère de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle séparé du ministère de l'enseignement général qui a permis, avec un certain degré de volonté politique, le développement du leadership et de la capacité technique. Ainsi, il existe une forte demande du secteur privé en matière d'amélioration de la formation professionnelle et de mise à disposition d'un personnel qualifié (Rapport, BM 2015).

    Cela est démontré par leur implication dans l'élaboration de certains projets de formation dans différents centres de formation. Cependant, depuis 2015, nous avons noté un engagement solide de financement de la formation professionnelle et technique, par l’augmentation de la part du secteur privé dans le budget de l’éducation de 4% à 15 % en 2022.

    Dans cette étude, nous tenterons d’analyser les mécanismes existants de financement de la formation professionnelle et technique au Sénégal et l’implication du secteur privé à travers une étude qualitative.

    Mots clés : formation professionnelle et technique, financement, secteur privé.

  • Communication orale
    Expérience pays RCI
    Kouame Django (Université Alassane OUATTARA)

    Interdisciplinarité et praxis comme paradigmes pour la formation professionnelle.

    La formation professionnelle doit être effectivement basée sur l’interdisciplinarité et la pratique. Cette formation, pour avoir plus d’attrait doit s’auréolée de l’interdisciplinarité et la pratique. La première lui fournira le moyen d’unifier et non de subdiviser les différentes disciplines dont chacune serait censée convenir plus particulièrement à telle orientation professionnelle. Quant à la seconde, elle permettra à la formation professionnelle de quitter les sentiers battus afin qu’elle puisse se réconcilier avec elle-même.

    Mots clefs : Activité, École, Esprit, Formation, Interdisciplinarité, Philosophie, Pratique, Praxis, Professionnelle, Technique