Pour une 26e édition, le Forum international Sciences Société aura le bonheur de réunir de nouveau 250 collégien·nes et 18 chercheur·euses autour d’enjeux de sciences et société. Cette rencontre sera l'occasion, entre autres, d'aiguiser sa curiosité et d'affiner son raisonnement scientifique. L’Acfas tient l'événement en collaboration avec le Consulat général de France à Québec et le Collège Lionel-Groulx, hôte du 26e Forum.
L'ambiance du forum en 2 minutes 8 secondes...
PROGRAMME
Où et quand
- Lieu : Collège Lionel Groulx (Sainte-Thérèse)
- Dates : 7, 8 et 9 novembre 2025
Vendredi 7 novembre 2025
17 h 30 : Accueil des chercheur·euses
18 h 30 à 19 h 30 : Accueil des délégations étudiantes
19 h 30 à 21 h 30 : Activité d'ouverture
Samedi 8 novembre 2025
08 h 00 : Petit déjeuner pour tous au collège
09 h 00 à 11 h 30 : Six ateliers
- Pause à 10 h 15
Arts + Sciences
Bien-être + Nature
Chimie verte
Épigénétique
Microbiotes
Villes
11 h 30 : Repas
13 h 00 : Reprise des six ateliers
14 h 45 : Pause
15 h 15 : Reprise des six ateliers
17 h 00 : Pause détente
18 h 00 : Repas festif et défi « neurone »
20 h 30 : Ligue d’improvisation du Collège Lionel-Groulx
Dimanche 9 novembre 2025
08 h 30 : Petit déjeuner
09 h 30 : Les chercheur·euses discutent de leurs parcours...
11 h 10 : Mots de clôture par la coprésidente française du Forum, Magali Talandier, de l’Université Grenoble Alpes, et par le coprésident québécois, Hugo Asselin, de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
11 h 30 : Repas et fin des activités
ATELIERS 2025
ARTS + SCIENCES
Les arts et les sciences sont des manières de percevoir et de traduire la réalité. La science tente d’expliquer le monde de manière rationnelle et le plus objectivement possible, tandis que l’art en offre une interprétation plus subjective et plus émotionnelle. D’un côté comme de l’autre, on cherche à comprendre le fonctionnement du monde et on explore l’inconnu. L’expérimentation est essentielle en science comme en art, que ce soit pour tester une hypothèse ou pour développer une nouvelle forme d’expression.
- Pourquoi faudrait-il allier les arts et les sciences?
- Comment les arts participent-ils à nos représentations du monde?
- Quels exemples de pratiques arts + sciences contribuent à relever les enjeux de notre époque?
Panélistes
- Sylvain Delouvée, Université Rennes 2
- Dominique Leclerc, actrice, autrice, metteuse en scène et réalisatrice
- Maria Riccardi, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
BIEN-ÊTRE + NATURE
Pour l’essentiel de notre histoire, nous avons évolué dans des environnements naturels. Pendant des millions d'années, nous nous sommes développés sur la croûte terrestre avec tous les autres vivants. Le fait que notre cerveau soit adapté aux paysages naturels expliquerait que nous ressentons instinctivement un apaisement en présence d’un lac ou d’une forêt, ou encore, en compagnie d’animaux. Il y aurait une connexion innée avec tous les autres vivants, parce que, entre autres, nos sens sont faits pour interagir avec la nature : la vision des espaces verts, le vrombissement d’un bourdon, l'eau sur la peau nue, le parfum des fleurs de sureau et le vent chaud sur la peau ont des effets bénéfiques, mentalement et physiquement.
- Comment repenser nos liens avec la nature?
- Quelles relations profondes avons-nous avec les autres vivants?
- Quels sont les travaux de recherche dans ce domaine?
Panélistes
- Hugo Asselin, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
- Élie Beauchemin, Cégep de Trois-Rivières
- Noémie Cliche-Trudeau, Collège Lionel-Groulx
CHIMIE VERTE
On ne manipule pas la matière impunément. Les physicien·nes avec le « nucléaire » et les biologistes avec les OGM, tout comme les chimistes avec les BPC ont été aux prises avec les effets collatéraux de leurs découvertes. Toute recherche en laboratoire, comme toute innovation en industrie, doit être liée à une éthique de la prudence et du doute. Depuis un certain temps déjà, une critique constructive de la chimie pousse celle-ci au cœur des solutions relatives à l’épuisement des énergies fossiles, au déséquilibre atmosphérique responsable du réchauffement climatique, à la pollution des microplastiques, etc.
- La manipulation de la matière peut-elle être socialement et écologiquement soutenable?
- Quelles sont les avancées les plus « vertes » du moment?
- Quelle est la contribution de l’histoire et de la philosophie des sciences sur un tel sujet?
Panélistes
- Laurent Jodoin, Collège Lionel-Groulx
- Audrey Moores, Université McGill
- Thanh Nhat Pham, Université catholique de Lyon
ÉPIGÉNÉTIQUE
On trouve au cœur de chacune de nos cellules l’ensemble de notre patrimoine génétique : 46 chromosomes hérités de nos parents, totalisant environ 25 000 gènes. L’épigénétique s’intéresse à ces gènes d'une manière bien particulière : elle cherche à définir pourquoi et comment ils seront utilisés par une cellule… ou pas. En effet, l’expression des gènes peut être modulée par divers facteurs environnementaux sans altérer la séquence ADN, contrairement à ce qui se passe avec les mutations génétiques. Ainsi, nos expériences de vie pourraient induire des modifications épigénétiques, pour le mieux ou le moins bien.
- Comment l'épigénétique transforme-t-elle la recherche sur le cancer et autres pathologies?
- Que nous dit l’épigénétique sur notre santé mentale?
- Que nous disent l’histoire et la philosophie des sciences sur ce domaine?
Panélistes
- Gyslain Bolduc, Cégep Édouard-Montpetit
- Mathieu Dalvai, Cégep Garneau
- Ridha Joober, Université McGill
MICROBIOTES
Les microorganismes colonisent les surfaces de notre corps dès la naissance. Aussitôt, ils établissent avec nous des relations de forte « camaraderie », riches de millions d’années de coévolution. On ne pourrait vivre sans eux, car ils participent à notre digestion, à la synthèse des vitamines, à la modulation du système immunitaire, etc. Les feuilles et les sols aussi sont habités par un micromonde riche et diversifié, ayant des fonctions similaires. Les microbes ont une vie sociale assez intense, ils communiquent entre eux, s'associent sous forme de biofilms, et exercent collectivement leur virulence. Bref, on n'est vraiment jamais seuls...
- Comment se passe la vie sociale d'un microbiote?
- Comment les microbiotes agissent-ils face aux menaces?
- Les microbiotes ont-ils une vie différente selon qu'ils habitent un océan, une feuille ou un corps humain?
Panélistes
- Sophie Boutin, Université de Sherbrooke
- Margot Dessartine, Université de Sherbrooke
- Corinne Maurice, Université McGill
VILLES
Les villes présentent toutes les caractéristiques des systèmes vivants, évoluant de manière non linéaire, alternant entre stabilité, croissance et risques d’effondrement. Il s’agit de véritables « socio-éco-systèmes » en constante interaction avec le monde environnant, notamment le monde rural : échanges d'énergie, de matières premières, de marchandises, de nourriture, etc. Aujourd’hui plus de 50% des humains habitent dans les villes, et ce, avec un mode de vie très gourmand en ressources. Beaucoup de défis, mais beaucoup de solutions existent déjà : verdissement massif, agriculture urbaine, densité optimale, équilibre entre espaces privés et publics, transports en commun efficaces, etc.
- Que se cache-t-il sous l'idée d' « Une seule santé urbaine »?
- De quelles ressources extérieures une ville a-t-elle besoin?
- Quelles stratégies adopter pour cohabiter au cœur des changements climatiques?
Panélistes
- Sonia Daly, Université de Montréal
- Shabnam Rahbar, Université de Montréal
- Magali Talandier, Université Grenoble Alpes