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Pour une 26e édition, le Forum international Sciences Société aura eu le bonheur de réunir  de nouveau 18 chercheur·euses avec 250 collégien·nes autour d’enjeux de sciences et société. Cette rencontre sera l'occasion d'aiguiser sa curiosité et d'affiner son raisonnement scientifique. L’Acfas tient l'événement en collaboration avec le Consulat général de France à Québec et le Collège Lionel-Groulx, hôte du 26e Forum.

L'ambiance du forum en 2 minutes 8 secondes...
 
PROGRAMME
Où et quand
Vendredi 7 novembre 2025
  • 17 h 30 : Accueil des chercheur·euses
  • 18 h 30 à 19 h 30 : Accueil des délégations étudiantes
  • 19 h 30 à 21 h 30 : Activité d'ouverture
Samedi 8 novembre 2025
  • 08 h 00 : Petit déjeuner pour tous au collège
  • 09 h 00 : Six ateliers 

Arts et sciences 
Bien-être et nature 
Chimie verte
Epigénétique 
Microbiotes
Villes

  • 11 h 30 : Repas
  • 13 h 00 : Reprise des six ateliers
  • 14 h 45 : Pause
  • 15 h 15 : Reprise des six ateliers
  • 17 h 00 : Pause détente
  • 18 h 00 : Repas festif et défi « neurone »
  • 20 h 30 : Activité culturelle
Dimanche 9 novembre 2025
  • 08 h 30 : Petit déjeuner
  • 09 h 30 : Séance plénière autour du parcours des chercheur·euses 
  • 11 h 15 : Mot de clôture
  • 11 h 30 : Repas et fin des activités

ATELIERS 2024

ARTS ET SCIENCES

L’art et la science sont deux manières de percevoir et de traduire la réalité. La science tente
d’expliquer le monde de manière rationnelle et le plus objectivement possible, tandis que l’art en
offre une interprétation plus subjective et plus émotionnelle. Mais d’un côté comme de l’autre, on
cherche à comprendre le fonctionnement du monde et on explore l’inconnu. L’expérimentation est
essentielle en science comme en art, que ce soit pour tester une hypothèse ou pour développer une
nouvelle forme d’expression.

BIEN-ÊTRE ET NATURE

Pour l’essentiel de notre histoire, nous avons évolué dans des environnements naturels où nous nous
sommes développés sur la croûte terrestre avec tous les autres vivants. Notre cerveau adapté aux
paysages naturels expliquerait que nous ressentons instinctivement un apaisement en présence d’un
lac et d’une forêt, ou en compagnie d’animaux. Il y aurait ainsi une connexion innée avec tous les
autres vivants. Ainsi, nos sens sont faits pour interagir avec la nature : la vision des espaces verts, le
bruit des cours d’eau, le vrombissement d’un bourdon et le chant des mésanges ont un effet
bénéfique sur notre système nerveux. Comment repenser nos liens avec la nature? Quelles relations
profondes avons-nous avec les autres vivants? Quels sont les travaux de recherche sur ce domaine?
        

CHIMIE VERTE

On ne manipule pas la matière impunément. Les physiciens avec le « nucléaire » et les biologistes
avec les OGM, tout comme les chimistes avec les BPC ont été aux prises avec les effets collatéraux de
leurs découvertes. Ainsi, toute recherche en laboratoire, comme toute innovation en industrie, doit
être liée à une éthique de la prudence et du doute. Mais depuis un temps déjà, une critique
constructive de la chimie l’amène à être au cœur des solutions relatives à l’épuisement des énergies fossiles,
au déséquilibre atmosphérique responsable du réchauffement climatique, à la pollution des
microplastiques, etc. Le monde a plus que jamais besoin de la chimie et de sa capacité à comprendre
et à manipuler la matière, minérale ou biologique; une chimie organique, inorganique, bio ou physico,
analytique, mais surtout une chimie durable.

ÉPIGÉNÉTIQUE

On retrouve au cœur de chacune de nos cellules l’ensemble de notre patrimoine génétique : 46 chromosomes hérités de nos parents sur lesquels on compte environ 25 000 gènes. L’épigénétique s’intéresse à ces gènes d'une manière bien particulière. Elle cherche à définir comment ceux-ci seront utilisés par une cellule… ou pas. En effet, l’expression des gènes peut être modulée par divers facteurs sans altérer la séquence ADN, contrairement aux mutations génétiques. Nos expériences de vie se trouvent donc « coder » par des modifications épigénétiques, pour le mieux ou le moins bien. 

  • Quels sont les impacts sur la recherche sur le cancer et autres pathologies?
  • L'expression d'un gène est-elle héréditaire?
  • Quels facteurs environnementaux peuvent moduler l'expression des gènes?

MICROBIOTES

Les microorganismes colonisent les surfaces de notre corps dès la naissance. Aussitôt, ils établissent
avec nous des relations mutualistes, riches de millions d’années de coévolution. Ils participent à notre
digestion, à la synthèse des vitamines ou encore à la modulation du système immunitaire. Les sols
aussi sont habités par un micromonde riche et diversifié ; un réservoir de biodiversité qui contient 26
% des espèces connues sur terre, et 60 à 90 % de la biomasse vivante et morte sur la planète.
Bactéries, champignons et virus jouent un rôle essentiel dans la fertilité du sol, le recyclage des
nutriments et les interactions avec les plantes.

VILLES

Les villes présentent toutes les caractéristiques des systèmes vivants, évoluant de manière non
linéaire, alternant entre stabilité, croissance et risques d’effondrement. Il s’agit de véritable « socio-
éco-systèmes » en constante interaction avec le monde environnant, notamment le monde rural :
échanges d'énergie, de matières premières, de marchandises, de nourriture, etc. Aujourd’hui plus de
50% des humains vivent dans les villes avec un mode de vie très gourmand en ressources. Beaucoup de défis, mais beaucoup de solutions existent déjà :
verdissement massif, agriculture urbaine, densité optimale, équilibre entre espaces privés et publics,
transports en commun efficaces, etc.