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L’événement

Depuis l’an 2000, le Forum international Sciences Société réunit le temps d'une fin de semaine quelques 250 étudiants québécois, 30 professeurs de cégep accompagnateurs et 18 chercheurs du Québec et de France. Dans un contexte convivial, les participants discutent d'enjeux de science et société, tels les changements climatiques, l'agriculture verte, le développement urbain ou le système de santé.

L’approche : esprit critique et rencontre

Au-delà des discussions autour de ces enjeux de science et société, c’est à la manière d’y réfléchir que les jeunes sont initiés. Ainsi, à travers les échanges, ils consolident leur pensée critique et leur raisonnement scientifique.

L’autre grande force du Forum est la rencontre. Les chercheurs sont des créatifs passionnés et le seul fait de les côtoyer devient une source d’inspiration et de motivation. Le choix d'un parcours professionnel n'est-il pas souvent influencé par des rencontres? Ainsi, du vendredi soir au dimanche midi, les occasions de discuter sont multiples : en atelier, autour d’un repas, dans les corridors ou encore à travers un défi« neurone ». Même si ce ne sont pas là les visées du Forum, les effets de motivation sur la poursuite des études ou sur les choix de carrière en recherche se vérifient chaque année dans les résultats du sondage suivant l’événement.

« Le Forum m’a permis de briser l’image stéréotypée du chercheur asocial et sur-scolarisé. Effectivement, les contacts avec les experts m’ont fait constater que les chercheurs ne correspondaient pas du tout à cette image et que leur passion était définitivement contagieuse. »

« Je suis à un point où je dois choisir un domaine d’études pour un futur emploi, et l’infinité de portes qui s’ouvrent est déstabilisante. Pouvoir explorer derrière quelques-unes de ces portes m’a rappelé des passions que j’avais mises de côté, et cela aura certainement une incidence sur mon choix de carrière. »

Le lieu

Le Forum 2019 se tiendra au Cégep de Trois-Rivières, les 1er, 2 et novembre 2019.

Les partenaires

Plusieurs organisations collaborent étroitement avec l’Acfas au succès de l’événement : le ministère de l'Économie, de la Science et de l’Innovation (partenaire principal), le ministère des Relations internationales du Québec et de la Francophonie, le Consulat général de France à Québec, le Conseil de recherche en sciences humaines, Ivado, la Fédération des cégeps, l'Association des collèges privés du Québec, le quotidien Le Devoir et le magazine Québec Science.

Découvrez les sites Internet des partenaires du Forum ici

Comité d’organisation, par ordre alphabétique

  • Dominic Boudreau, Centre de démonstration en sciences physiques, Québec
  • Marc-Olivier D'Astous, Collège Montmorency
  • Nicolas Faucher, Cégep Limoilou
  • Nathalie Fréchette, Cégep Édouard-Montpetit
  • Johanne Lebel, Acfas
  • Sophie Morisset, Collège Lionel-Groulx
  • Mathilde Girard, Consulat général de France à Québec
  • Éric Thibeault, Cégep de Trois-Rivières

L'histoire du forum

« Ce qui était autrefois séparé, science – éthique - politique, aujourd’hui se doit d’avoir des liens, car une telle séparation est devenue dommageable et dangereuse ». C’est ainsi qu’Edgar Morin, sociologue et philosophe français inaugure le 1er Forum en l’an 2000.

Le Forum québécois émerge des Rencontres CNRS Jeunes Sciences & Citoyens, présidées par le sociologue et auteur de plusieurs ouvrages de nature transdisciplinaires. Fort du succès des rencontres Jeunes Sciences & Citoyens, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) souhaitait exporter la formule. Le Consulat général de France à Québec engage alors des démarches auprès de la Société pour la promotion de la science et de la technologie (SPST) et du ministère de la Recherche, de la Science et de la Technologie (MRST) qui ont organisé, à l’automne 2000, un premier événement coprésidé par Edgar Morin et le sociologue québécois Guy Rocher.

Dès le premier Forum, les chercheurs sont dispersés parmi les jeunes et le ton convivial est donné. « J’ai trouvé que les jeunes Québécois étaient moins timides, plus à l’aise en général, que les jeunes Français. Et au Québec, on ressent un double sentiment : on est à la fois étranger et chez soi. On s’y sent très bien et ça fait plaisir », dira Edgar Morin. Les jeunes Québécois seront tout aussi étonnés par la jeunesse et l’accessibilité du grand sociologue. Le samedi soir, au son d’une musique tzigane, il dansera avec eux jusqu’à 2 heures du matin! Guy Rocher ajoutera, pour sa part : « C’est parce que je crois à la démocratie et aux exigences d’une véritable culture scientifique que j’ai accepté la coprésidence avec un grand enthousiasme. »

 

Informations :
Johanne.lebel@acfas.ca
514-849-0045, poste 231