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Le monde du travail a fait l’objet de nombreuses transformations depuis les 30 dernières années. Les économies se sont mondialisées et les nouvelles technologies, tout en introduisant de nouveaux risques pour la santé, ont fait disparaître plusieurs emplois et ont fait émerger de nouvelles professions. La participation des femmes au marché du travail a rejoint celle des hommes, le vieillissement de la main-d’œuvre a progressé alors que les enfants sont encore utilisés comme force de travail dans plusieurs pays.
Reconnaissant l’importance de l’éducation pour le développement de la société, le Québec est plus que jamais mobilisé au regard d’enjeux éducatifs cruciaux, comme la persévérance et la réussite scolaire, où un partenariat a été établi entre les acteurs des milieux scolaire, communautaire, universitaire, ministériel et des affaires. Le Québec reconnaît également l’importance de la recherche et de l’innovation pour son développement.
La télésanté clinique consiste à utiliser des technologies de l’information et des communications (TIC) en soutien à la pratique clinique, permettant principalement la prestation de soins de santé à distance. Au moyen d’outils technologiques, la télésanté vient appuyer la mise sur pied de réseaux intégrés de services. Dans un contexte marqué par le vieillissement de la population, la prévalence accrue des maladies chroniques, la pénurie de professionnels de la santé et le besoin de contenir les coûts, plusieurs bénéfices sont attendus.
Animés par l’ambition de mieux comprendre les problèmes de leur époque et de restituer à la société une meilleure connaissance d’elle-même (Karsenti, 2013), celles et ceux que l’on considère aujourd’hui comme les pionnier·ère·s des sciences sociales ont imaginé, à la fin du 19e siècle, diverses stratégies pour baliser l’activité de recherche scientifique, faire prendre de la distance aux chercheur·e·s avec le « sens commun » (Pires, 1997), les idéologies ou un esprit clanique (Bertrand, 1986; Popper, 2018).
La science de l’utilisation de la science, ou science du transfert et de la mobilisation des connaissances, s’emploie à documenter les processus, les mécanismes et les contextes de l’utilisation des connaissances scientifiques. Dans ce domaine, les études sur le courtage de connaissances renvoient plus particulièrement aux travaux sur les personnes ou les organisations qui occupent une position d’intermédiaires entre science, pratique et politique.
Afin de réfléchir plus finement aux enjeux soulevés par la crise provoquée par la pandémie de COVID-19, ce colloque entend approfondir le dossier Penser l’après-COVID-19, publié par le Magazine de l’Acfas à l’été 2020, après une première parution dans La Presse Plus accompagnée d’une série de baladodiffusions dans La balado du CRIDAQ. Le dossier comprenait des contributions de chercheurs établis, de chercheurs associés à la relève et de chercheurs enracinés dans le milieu collégial.
Le printemps 2023 devrait offrir un recul suffisant (tel que suggéré aux Années-lumière du 21 mars 2021) pour dresser un certain bilan de la gestion de la crise pandémique des dernières années et déterminer la mesure dans laquelle l'intégration des connaissances scientifiques dans la prise de décision politique a été adéquate.
Nous sommes individuellement et collectivement dépendants d’une grande variété d’experts. Comme individus ou groupes réputés pour en connaître plus que le profane sur un domaine, ils nous servent de témoins privilégiés dans notre tentative de comprendre et d’agir sur le monde. Nous sommes aussi méfiants envers les experts : ils sont loin de toujours s’entendre, se trompent souvent et ont tendance à vouloir se substituer à nous dans la prise de décision.
Plusieurs études de grande envergure se sont déroulées ou se déroulent actuellement au Québec et au Canada en lien avec les indicateurs déclarés par les patients (patient-oriented outcome measures, PROM et patient-reported experience measures, PREM). L’une d’entre elles est l’étude PaRIS, un sondage mené par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) visant à identifier des indicateurs déclarés par les patients atteints de maladies chroniques en soins primaires de 17 pays.
Pour appuyer le principe d’une société démocratique qui repose sur des savoirs et sur la mise en discussion de ceux-ci, il est primordial de conforter et de développer le dialogue sciences-société. L’existence de ce dialogue tient à la volonté et à l’engagement de chercheurs et de chercheuses qui croient dans les actions de communication et de médiation scientifiques et qui décident d’y consacrer du temps, nonobstant l’ensemble des responsabilités qui remplissent leur quotidien au sein des universités.
Le thème central de cette activité est l'innovation sociale telle qu'elle se vit dans le contexte québécois avec ses intervenants, ses pratiques, ses succès et ses bénéfices pour notre société. Il s'agit donc d'un colloque regroupant les acteurs québécois de l'innovation sociale : chercheurs universitaires ou collégiaux, Bureaux de Liaison Entreprise-Université (BLEUs), Réseau Trans-tech et Centres ou Organisations de liaison et de transfert (CLT et OLTIS) ainsi que les partenaires du milieu qui bénéficient des innovations sociales.
« Une autre science est possible : science collaborative, science ouverte, science engagée, contre la marchandisation du savoir », proposait-on il y a 10 ans lors du colloque de fondation de l’Association science et bien commun.
L’innovation est aujourd’hui un concept incontournable en matière de développement. Que ce soit dans les entreprises ou les collectivités, l’innovation dite « ouverte » (IO) est présentée comme la voie à suivre pour améliorer les produits, la desserte en services, la rentabilité et même la qualité de vie.
Dans les systèmes complexes, les événements sont façonnés par des écosystèmes entiers plutôt qu’en termes de simples causes et effets. Cette assertion mobilise les chercheur·se·s du champ de l’éducation qui veulent, par leurs travaux, contribuer à la résolution de problèmes pertinents socialement tout autant que scientifiquement ainsi qu’à l’avancement des pratiques sur le terrain.
Depuis le milieu des années 1990, la demande des organisations et communautés autochtones pour une participation accrue aux recherches qui les concernent se fait entendre haut et fort, à l’instar de leurs préoccupations pour la prise en compte, par les chercheurs et l’académie, de leurs propres besoins en matière de recherche et de leurs propres traditions intellectuelles. Depuis une dizaine d’années, des protocoles de recherche ont été élaborés par diverses instances autochtones en vue de baliser les travaux des chercheurs de toutes les disciplines.
Les sciences sociales et humaines sont un monde riche et diversifié de pratiques dans lequel de nombreux débats questionnent notre rapport aux techniques de la recherche.
L’écotoxicologie est une science qui s’est développée durant les trente dernières années, essentiellement dans les universités et dans les laboratoires des agences gouvernementales, parfois de façon parallèle, mais le plus souvent en étroite collaboration comme l’a fait le professeur Pelletier tout au long de sa carrière.
Les relations entre sciences et politiques se bâtissent sur la base d’une compréhension mutuelle entre deux réalités différentes. Si les intérêts des deux milieux – scientifique et politique – peuvent diverger, ils se retrouvent autour d’un objectif commun : celui d’offrir un service public innovant et de qualité, sur la base des informations scientifiques.
Omniprésente en éthique, la question « Comment faire pour bien faire? » n’épargne pas les éthiciens mêmes qui pratiquent dans différents milieux tels que les établissements de la santé. Au contraire. Leur posture au sein des organisations implique qu’ils composent avec des situations mettant régulièrement en tension leur mandat d’analyse et de recommandations envers l’organisation. De plus, au sein des organisations, les instances éthiques ont évolué.
Certains objets des sciences sociales appellent des approches partenariales en recherche et en diffusion et transfert des connaissances. La recherche-action est reconnue comme méthodologie dans les sciences sociales, mais, depuis quelque temps, on va au-delà avec une approche plutôt partenariale où les problématiques de la recherche sont définies conjointement par les acteurs et les chercheurs. La coconstruction de la connaissance n’est pas qu’un processus, elle est aussi une nouvelle épistémologie.
Longtemps vu comme une contrainte ou une menace, le développement durable (DD) et ses composantes environnementales (E), sociales (S) et de gouvernance (G) se sont imposés ces dernières années comme des piliers stratégiques dans les organisations. La question n’est aujourd’hui plus de savoir s’il faut tenir compte de la durabilité des activités, mais bien de savoir comment les traiter pour répondre aux attentes grandissantes des parties prenantes.
Compte tenu des univers auxquels elles s’intéressent, les recherches en sciences sociales et humaines (SSH) répondent à des questions qui touchent l’humain sous toutes ses facettes. Les recherches en SSH ne mènent pas seulement à des innovations sociales, elles contribuent à l’innovation en santé, en gestion, en culture et dans bien d’autres domaines.
Les établissements d’enseignement postsecondaire font face à plusieurs défis dans l’adoption de pratiques plus durables. Bien que de nombreux outils guident la mise en œuvre, la gestion et l’évaluation de la durabilité (p. ex. : normes, certifications, cadres d’évaluation), il semble important de jeter un regard sur le processus global par lequel le développement durable (DD) est instauré.
L’activité traitera du rôle des universités dans la mobilisation des connaissances, non seulement du point de vue de cet acteur, mais aussi de celui de l’ensemble des parties prenantes : universités, gouvernements, bailleurs de fonds, milieux de pratique, organismes de liaison, etc. Seront discutées les conditions favorables à la circulation, la prise en compte ainsi que l’appropriation des divers types de connaissances issues tant du milieu universitaire que des autres acteurs sociaux.
Depuis le début de la dernière décade, la recherche en technologie de la réadaptation connait un développement fulgurant. Les technologies sont présentes dans la pratique quotidienne des cliniciens, les usagers sont de plus en plus habiles et confortables à les utiliser, et les apports et avantages sont reconnus. Cependant, qu’en est-il des organismes qui financent la recherche? Ont-ils su s’adapter? Se sont-ils adaptés à cette nouvelle réalité où par exemple ingénieurs et cliniciens collaborent ensemble pour élaborer un projet de recherche structurant et novateur?