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85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

La figure de Max Jacob dans « Les Aventuriers de l’art moderne » : mémoire ou réinvention de l’histoire littéraire?

Auteur : Karine Abadie
Colloque : 304 - « Les Aventuriers de l’art moderne » : un objet pluridisciplinaire
  Notre communication portera sur l’aspect littéraire de la série Les Aventuriers de l’art moderne et cherchera à analyser comment la figure du poète Max Jacob organise le récit et ordonne la narration. Nous verrons, dans un premier temps, en quoi la présence du poète à l’image opère une distinction entre les textes de Dan Franck et la série d’Amélie Harrault, et nous examinerons en quoi cette figure permet de rappeler un pan de l’histoire littéraire tout en la réinventant

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

« Posture » littéraire et artistes : comment circulent les figures

Auteur : Marie-Hélène Constant
Colloque : 304 - « Les Aventuriers de l’art moderne » : un objet pluridisciplinaire
  La série Les Aventuriers de l’art moderne pose la question de la représentation de figures historiques et de la circulation de ces dernières. Basés sur un ouvrage préexistant et un travail de recherche approfondi, ces six documentaires mettent en scène un réseau d’artistes dont les représentations picturales, les portraits littéraires et mythiques, ainsi que les œuvres forment la trame narrative et picturale de la production. La présente communication propose de mettre à l’épreuve un outil d’abord littéraire, afin d’éclairer la circulation de ces représentations dans l…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

L’usage des archives dans « Les Aventuriers de l’art moderne » : la nostalgie du décor

Auteur : Nina Barada
Colloque : 304 - « Les Aventuriers de l’art moderne » : un objet pluridisciplinaire
  Nous proposons d’interroger le rapport au temps engagé par la série et son montage de diverses techniques, en questionnant plus particulièrement le statut des images d’archives au regard des séquences d’animation. À cet égard, on observe que ce qui rassemble toutefois cette diversité de techniques est une même subordination au texte scénaristique (ou, en l’espèce, et tel qu’il s’incarne dans la série, à la voix-off), que dans une large mesure elles viennent donc illustrer. Or c’est bien le dessein de la série elle-même que d’illustrer une époque, et une époque qu’il faut dire p…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Penser le (re)montage d’archives comme une écriture de l’histoire

Auteur : Remy Besson
Colloque : 304 - « Les Aventuriers de l’art moderne » : un objet pluridisciplinaire
  Les images d'archives sont souvent considérées pour leur capacité à représenter ce qui s'est passé. Les sources audiovisuelles sont alors valorisées pour leur transparence. Pour le dire autrement, en s'effaçant en tant qu'inscription médiatique, elles produisent des effets de présence. Cependant, certaines séquences ont tellement circulé dans l'espace public qu'elles se donnent, au contraire, à voir en tant qu'images cinématographiques. Une forme d'opacification est ainsi à l'oeuvre dans le temps suivant la prise de vue. Les images sont alors perçues en tant que telles par le s…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Comment aborder les nouveaux rites autochtones chez les Hurons-Wendats aujourd’hui?

Auteur : Denis Boivin
Colloque : 305 - Rites : de l’expérience interne à la critique externe… et retour, un débat méthodologique
Mes récentes études sur le rituel m’ont invité à revisiter mes voisins Wendats afin d’explorer où ils en étaient avec leurs cérémonies de plus en plus nombreuses. Je dois avouer qu’il y a une vingtaine d’années, mon métier de cinéaste m’a amené à boire à la source nouvelle de leur spiritualité qui avait été enterrée depuis quelques siècles. L’histoire est ainsi. La conversion au christianisme a eu cette conséquence, comme chez plusieurs autres Premières Nations du Canada et à travers le monde.  Aujourd’hui, on peut assister à divers rituels déclinés en cérémonies de bienvenue (accueil des …

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Pourquoi (ne pas) se laisser « mystifier » par les rituels? Mauss, Lévi-Strauss et Hénaff sur le « hau » maori

Auteur : Patrice Bergeron
Colloque : 305 - Rites : de l’expérience interne à la critique externe… et retour, un débat méthodologique
Dans son «Essai sur le don», Marcel Mauss fait appel à un terme maori - le hau qui désigne la force spirituelle de la chose donnée - pour rendre compte du caractère obligatoire des rapports de don dans les sociétés segmentaires, ce que Claude Lévi-Strauss n’a pas manqué de lui reprocher : «Ne sommes-nous pas ici devant un de ces cas où l’ethnologue se laisse mystifier par l’indigène?» Marcel Hénaff a repris cette question en donnant raison à Mauss sur ce point, mais sans pour autant disqualifier le structuralisme de Claude Lévi-Strauss. Pour quelles raisons précisément H…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

De l’in-observable

Auteur : Ângelo Cardita
Colloque : 305 - Rites : de l’expérience interne à la critique externe… et retour, un débat méthodologique
Pour le sociologue allemand, Niklas Luhmann, la religion appartient à la société en tant que sous-système façonné par la communication à son intérieur ainsi que par la communication vers l’environnement extérieur. La religion est, donc, un sous-système autopoïétique autonome, mais toujours en relation avec d’autres systèmes sociaux par la double fermeture/ouverture qui caractérise tout système communicatif. À l’intérieur d’une religion, les rites reproduisent ce même mécanisme. La religion comme communication se présente comme une proposition épistémologique, basée sur les parado…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Le pleur ritualisé chez les Xikrin Mẽbengokre du Brésil : entre obligation rituelle et expression des émotions

Auteur : Jean-Bruno Chartrand
Colloque : 305 - Rites : de l’expérience interne à la critique externe… et retour, un débat méthodologique
L'objet de cette enquête sera de présenter comment une pratique rituelle, en l'occurrence le pleur rituel réalisé par les femmes Xikrin Mẽbengokre du Brésil, permet la transmission et le partage d'affects individuels vécus collectivement. La performance rituelle permet alors ce que Gregory Urban (1986) nomme la communication indirecte ou overheard communication alors que les codes normaux de communication sont délaissés au profit de symboles partagés par les participants. Lors de cette performance, l'essentiel des propos partagés se centre sur les émotions vécues, et ce, socialem…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Le procès d’actes criminels scandaleux en tant que rituel de contrôle social : quel futur pour le droit moderne et la subjectivité populaire?

Auteur : Vincent Dalpé
Colloque : 305 - Rites : de l’expérience interne à la critique externe… et retour, un débat méthodologique
Dans Surveiller et punir, Foucault décrit notamment l’exécution publique sous l’angle du vécu : la foule le reçoit avec une forme de fascination macabre et, surtout, avec passion. D’autres auteurs (Evans, Hay et Comaroff) abordent aussi le procès pénal sous l’angle du rituel. Tout comme Foucault, ces derniers en concluent que les connaissances intuitives des participants – la pleine subjectivité de leur expérience – sont au cœur de la réussite de ce rituel. Ces auteurs, au surplus, en concluent que ce rituel sert ultimement la fin politique qu’est le contrôle social. Cet…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

L’analyse de la mise en récit de l’expérience pèlerine à Compostelle : une connaissance médiate?

Auteur : Pierre Rajotte
Colloque : 305 - Rites : de l’expérience interne à la critique externe… et retour, un débat méthodologique
La connaissance que nous avons d’une expérience rituelle est largement tributaire du témoignage ou du récit qui nous la donne à connaître. De ce truisme, on pourrait être tenté d’inférer qu’étudier le récit, à l’aide d’un savoir théorique et méthodologique, conduit nécessairement à une meilleure compréhension de l’expérience. Or, le présent colloque, qui porte sur l’opposition implicite entre la pratique des agents rituels et la théorie des chercheurs, m’incite à me questionner sur ce chainon souvent indispensable entre la pratique et la théorie, à savoir le récit qui témoigne de la pratiq…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Ritualités queer néo-païennes : enjeux méthodologiques liés à l’expérience et au récit

Auteur : Martin Lepage
Colloque : 305 - Rites : de l’expérience interne à la critique externe… et retour, un débat méthodologique
Mes recherches doctorales portent sur les négociations identitaires queer en contexte religieux néo-païen et se situent à la rencontre de plusieurs perspectives disciplinaires et méthodologiques. D’une part, les Pagan Studies sont majoritairement menées par divers chercheurs qui s’identifient en tant que païens. D’autre part, les études féministes de toutes disciplines proviennent pour la plupart de femmes, alors que les études de genre, gaies et lesbiennes, sont généralement menées par des individus LGBTQ. Pourtant, à l’intersection de ces deux communautés, ma relation d’apparten…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Théâtre rituel et jeu liturgique : une étude de cas

Auteur : Rémi Lepage
Colloque : 305 - Rites : de l’expérience interne à la critique externe… et retour, un débat méthodologique
La liturgie chrétienne est parfois présentée comme un jeu (Guardini, Terrin), de manière à faire ressortir notamment qu’elle est une action qui implique tous ses participants. Le symbole du jeu aide à réduire l’écart entre le discours qui décrit le rite comme une action et l’expérience concrète de celui-ci qui laisse à plusieurs l’impression de les confiner à la passivité. Mais comment permettre à ce discours sur le jeu de faciliter le déploiement du caractère ludique des rites chrétiens traditionnels? L’auteur examinera cette question à partir de l’étude de cas d’un théâtre ritu…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Pourquoi je t’écris : l’écrivain face à l’autre

Auteur : Manon Auger
Colloque : 306 - Écrire l’Autre : enjeux éthiques des écritures de la personne réelle
Qu’est-ce qui justifie, aux yeux de l’écrivain, le fait de mettre en scène une personne réelle dans un contexte plus ou moins fictif ? Plus fondamentalement, qu’est-ce qui pousse un écrivain à s’approprier les signes, les référents, voire les biographèmes d’une personne réelle pour les transformer en écriture ? Affinités électives, devoir de mémoire, réhabilitation de voix occultées, légitimation de figures oubliées ou anonymes, plusieurs raisons peuvent être évoquées par l’écrivain, raisons qui se conjuguent par ailleurs à merveille avec certains effets de mode propres à l’époque contempo…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

« Vies minuscules » de Pierre Michon : l’Autre au secours du Moi auctorial

Auteur : Asma Turki
Colloque : 306 - Écrire l’Autre : enjeux éthiques des écritures de la personne réelle
Pierre Michon a renouvelé le rapport entre le moi auctorial et la figure de l’autre. Son autobiographie, Vies minuscules (VM, 1984), tente de saisir le parcours personnel de l’auteur par le truchement de figures réelles exogènes, ayant vécu dans son entourage ou celui de sa parentèle. Au lieu d’un autoportrait unifié du moi auctorial, on assiste à l’émergence d’un polyptique hétéroclite qui mime l’émiettement du sujet narrant. A notre sens, cette démarche est due à deux raisons, l’une littéraire et l’autre personnelle : d’abord Michon appartient à cette génération d’auteurs des anné…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

L’histoire que je n’ai pas vécue : le débat éthique autour de « La meilleure part des hommes » de Tristan Garcia

Auteur : Étienne Bergeron
Colloque : 306 - Écrire l’Autre : enjeux éthiques des écritures de la personne réelle
En 2008, le primo écrivain Tristan Garcia publie La meilleure part des hommes, « [u]n conte moral [qui] n’est pas une autofiction. C’est l’histoire, qu[’il] n’[a] pas vécue, d’une communauté et d’une génération déchirées par le Sida. » En exergue, il appuie cette dissociation en spécifiant que « [l]es personnages de ce roman n’ont jamais existé ailleurs que dans les pages de ce livre ». Annonce curieuse alors qu’en parallèle, pratiquement tous les critiques soulignent l’adéquation entre la « fiction » romanesque et la réalité historique : les personnages de William Miller et Dominique Ross…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

La mise en scène des personnages réels chez Ahmadou Kourouma et Boubacar Boris : une esthétisation romanesque de l’éthique

Auteur : Serigne Seye
Colloque : 306 - Écrire l’Autre : enjeux éthiques des écritures de la personne réelle
Les romans de l'ivoirien Ahmadou Kourouma et ceux du Sénégalais Boubacar Boris Diop sont de véritables récits de la mémoire qui retracent le passé récent ou éloigné du continent africain. Ainsi plusieurs figures historiques y sont mises en scène pour prendre part activement à l'histoire diégétique.  Personnages de l'époque coloniale ou des "soleils des indépendances", elles configurent la morale d'une Afrique postcoloniale où les modèles de vertu sont devenus rares. Ces personnages incarnent des valeurs et contre-valeurs et donnent ainsi aux romans une dimension axiologique certaine. …

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

L’éthique de la diffamation

Auteur : Ania Wroblewski
Colloque : 306 - Écrire l’Autre : enjeux éthiques des écritures de la personne réelle
L’écrivaine française Camille Laurens, qui a déjà réfléchi sur l’autocensure dans son article « (Se) dire et (s’)interdire » (2007), avoue en 2013 être frustrée de ne pas pouvoir tout révéler dans ses textes : « Il y a des choses que je voudrais dire [écrire] à propos des autres, mais en même temps, il ne faut pas “tuer” avec les mots. » Elle cible ici le danger de l’écriture à inspiration autobiographique : non seulement l’écrivaine risque-t-elle d’être portée en justice pour avoir touché à l’intimité d’une personne réelle au moyen de son texte, mais la personne concernée peut ré…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

La part humaine du monstre : le criminel dans la transcription du fait divers en régime contemporain

Auteur : Karine Pietrantonio
Colloque : 306 - Écrire l’Autre : enjeux éthiques des écritures de la personne réelle
C’est bien connu : les médias orientent ostensiblement l’opinion du public sur le criminel.  La figure du meurtrier est déformée, grossie jusqu’à masquer le visage réel de l’homme pour n’exposer qu’une image monstrueuse, épouvantable, inhumaine.  Ce recours à la figure du monstre (ou du Mal, du diable, de Satan) se conforme à l’excès de pathos employé par les journalistes fait-diversiers.   Mais qu’advient-il du criminel en contexte littéraire, quand un écrivain construit une fiction à partir d’un fait divers ?  Comment est-il représenté ? Y a-t-il rejet ou maintien de la figure d…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Mot de bienvenue et présentation

Auteur : Robert Dion
Colloque : 306 - Écrire l’Autre : enjeux éthiques des écritures de la personne réelle
Mot de bienvenue et présentation du thème du colloque

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Nelligan était-il fou? Retour sur le débat entre Paul Wycsynski et Bernard Courteau autour de la biographie de Nelligan

Auteur : Pierre-Olivier Bouchard
Colloque : 306 - Écrire l’Autre : enjeux éthiques des écritures de la personne réelle
Le texte de Bernard Courteau Nelligan n’était pas fou pose la question des limites de la liberté de l’écrivain représentant un individu réel. Ce récit va en effet à l’encontre d’une majorité de faits avérés, en affirmant que Nelligan se serait volontairement laissé interner. Présenté par l’auteur et son éditeur comme un ouvrage sérieux, ce texte n’a pas manqué de faire fortement réagir les spécialistes du poète et de son œuvre, à commencer par Paul Wycsynski. Qualifiant l’ouvrage de « rocambolesque », « ajoutant allègrement aux légendes d’autrefois des légendes d’aujourd’hui », le…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Être l’« autre » de l’écriture : autour de la série « Min kamp » du Norvégien Karl Ove Knausgård

Auteur : Karine Pietrantonio
Colloque : 306 - Écrire l’Autre : enjeux éthiques des écritures de la personne réelle
En 2009, la scène littéraire norvégienne est ébranlée par la parution du premier tome de la série Min kamp (Mon combat en français). Le choc est grand : Karl Ove Knausgård, auteur reconnu dans le monde scandinave franchit la limite implicite d’une pudeur autobiographique que suivait, jusqu’à ce jour, la littérature norvégienne. La mort d’un père, premier tome de la série, jette en effet les bases d’un projet d’écriture qui carbure au dévoilement de soi et de l’autre. Écrit dans un style qui se colle au réel, Min kamp sera au cœur d’un débat national sur …

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« L’Enfant d’octobre » de Philippe Besson (2006) : droits et devoirs d’un roman de non-fiction

Auteur : Mathilde Barraband
Colloque : 306 - Écrire l’Autre : enjeux éthiques des écritures de la personne réelle
Comme l’ont noté récemment plusieurs observateurs, de M. Simonet à A. Tricoire, la jurisprudence française semble contradictoire en ce qui concerne le droit des écrivains à représenter des personnes réelles. Au cours de la dernière décennie, des auteurs assignés pour diffamation ou atteinte à la vie privée ont en effet connu des sorts distincts pour des affaires apparemment similaires. Plusieurs acteurs qui ont contribué très directement à l’élaboration de cette jurisprudence ont toutefois livré des indications pour en éclairer la logique. A.-M. Sauteraud, coprésidente pendant douze ans de…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

(S’)écrire contre le récit social : le refus du « rape script » dans « Baise-moi » de Virginie Despentes

Auteur : Amélie Langlois
Colloque : 306 - Écrire l’Autre : enjeux éthiques des écritures de la personne réelle
Virginie Despentes écrit de chez les looseuses de la féminité ou les bad lieutenantes (KKT, p. 9) en réponse au manque de livres au sujet du viol : « Rien, ni qui guide, ni qui accompagne » (KKT, p. 40). À la suite du viol qu’elle a vécu en 1986, Despentes observe que la survivante, toujours soupçonnée d’être complice de son agression, est condamnée à « [s]ouffrir, et ne rien pouvoir faire d’autre. » (KKT, p. 46) L’auteure française porte donc le projet de mettre en scène un problème social, le viol, du point de vue de celles qui le vivent, de f…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Anonymes, personnages et voisins : vertus et limites de l’empathie chez Jablonka et Carrère

Auteur : Frédéric Regard
Colloque : 306 - Écrire l’Autre : enjeux éthiques des écritures de la personne réelle
Ivan Jablonka, déjà connu pour son essai L’Histoire est une littérature contemporaine (2014),  ou pour sa paradoxale biographie familiale, Histoire des grands-parents que je n’ai pas eus (2013), a connu à l’automne 2016 un énorme succès avec Laëtitia ou la fin des hommes (2016). Le livre retrace un fait divers, le meurtre de Laëtitia Perrais à Pornic, en 2011, affaire qui émut fortement l’opinion publique et provoqua une douteuse tentative de récupération politique par le président Nicolas Sarkozy. Emmanuel Carrère, quant à lui, décida de réorienter sa …

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Lettre à une absente : ressusciter la mémoire de l’autre fille

Auteur : Béatrice Lefebvre-Côté
Colloque : 306 - Écrire l’Autre : enjeux éthiques des écritures de la personne réelle
Volet tardif du triptyque familial, L’autre fille (2011) d’Annie Ernaux se présente comme une lettre écrite à sa soeur inconnue. Élevée dans le silence de cette soeur morte deux ans avant la naissance de l’auteure, celle-ci tente de l’imaginer à partir du récit qu’en a fait la mère, des artéfacts de son enfance et des témoignages de ceux qui l’ont connue. Consciente de son impuissance à s’adresser à un être qu’elle n’a pas connu, l’épistolière ponctue sa lettre de commentaires métatextuels qui relèvent le caractère vain de ses tentatives de remémoration et la contraignent à emprunter la vo…


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