Explorer le concept de sécurité humaine pour comprendre les violences de genre dans les contextes des migrations forcées : exemple du camp de Dzaleka au Malawi
Bien que les discours humanitaires internationaux considèrent les camps de réfugiés comme sécuritaires, les femmes qui y vivent font souvent face à des violences basées sur le genre telles que les agressions sexuelles, les mariages forcés et les violences domestiques. La recherche utilisera le concept de sécurité humaine. La perspective de la sécurité humaine met en lumière les liens entre la vie, les expériences vécues, les discours internationaux sur la sécurité et leur interprétation par les acteurs locaux. Elle souligne également l'importance de la protection des individus contre la violence, la nécessité d'écouter les acteurs locaux pour comprendre leurs expériences et leur perception de la sécurité. La recherche sera plus particulièrement menée au camp de Dzaleka au Malawi et utilisera des méthodes qualitatives telles que des entrevues semi-dirigées et des ateliers de recherche avec 30 femmes. L'étude pourrait permettre d'explorer les angles morts des approches traditionnelles sur la sécurité en lien avec la violence dans les contextes des migrations forcées. Il peut s'agir, entre autres, de réfléchir à un modèle théorique qui irait au-delà de la seule focalisation traditionnelle de la sécurité internationale.
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